Population : évolution ; natalité, fécondité, mortalité ; espérance de vie ; situation matrimoniale ; ménages, familles ; catégories socioprofessionnelles ; étrangers
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Extrait des Tableaux de l'économie Rhône-Alpes 2006-2007

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Langue Français

Extrait

3 Population
er
Avec près de 6 millions d'habitants au 1 janvier 2005, soit environ 10 % de la population française,
Rhône-Alpes est la seconde région la plus peuplée de France après l'Ile-de-France.
Entre 1975 et 2005, soit en 30 ans, la population rhônalpine s'est nettement accrue par rapport à celle de la
France métropolitaine (+25 % contre 16 %). Le nombre d'habitants des départements de l'Ain et de la Haute-
Savoie a le plus augmenté sur cette période (+ 49 et + 53 %). A contrario, le département de la Loire a perdu
des habitants (- 1 %).
Sur une période plus récente, entre 1999 et 2005, tous les départements rhônalpins ont connu une
croissance démographique annuelle plus forte que pendant la période 1990-1999. La Loire, qui perdait des
habitants et malgré un solde migratoire encore déficitaire, augmente légèrement sa population (+ 0,1 % par
an). L'Ain et la Haute-Savoie font partie des départements les plus dynamiques de France (+ 1,4 % par an)
après la Haute-Garonne, les Alpes de Haute-Provence et l'Hérault. A part la Loire, tous les départements de
la région combinent un excédent des naissances sur les décès avec un excédent migratoire.
Globalement, sur la région, les échanges migratoires s'intensifient avec toutes les régions.
L'attractivité rhônalpine s'est renforcée : chaque année en moyenne, 61 500 personnes viennent s'installer
en provenance d'autres régions françaises et 51 500 quittent la région.
La population rhônalpine est un peu plus jeune que la moyenne nationale et les naissances sont de
plus en plus nombreuses. Les 0-39 ans représentent 53 % de la population (52 % en France) et les plus de
75 ans sont moins présents qu'en moyenne nationale (7 % contre 8 %). Les départements du Rhône, de
l'Isère, de l'Ain et de la Haute-Savoie sont les départements les plus jeunes.
Le nombre de naissances continue d'augmenter, il a dépassé les 78 000 en 2005. Le nombre moyen
d'enfant par femme en âge de procréer est lui aussi en progression constante. Il est, en 2004, de 1,92 enfant
par femme en Rhône-Alpes (contre 1,88 en France métropolitaine). C'est dans la Drôme que cet indicateur
conjoncturel de fécondité est le plus fort de tous les départements de la région (2,09). En 2005, presque la
moitié des naissances se font hors mariage dans la région (43 %).
En Rhône-Alpes, on dénombre, en année normale, entre 44 et 46 000 décès par an. En 2003, l'effet
canicule les a portés à près de 48 000. Les taux de mortalité et de mortalité infantile ne cessent de baisser.
Ils sont un peu plus faibles que ceux de la moyenne nationale.
En 2004, l'espérance de vie des hommes et des femmes de la région, à la naissance ou à 60 ans, est
supérieure à celle de France métropolitaine. En 15 ans, les hommes de la région ont gagné 4 ans
d'espérance de vie (à la naissance) et les femmes 3 ans.
Comme on le constate en tendance nationale, les rhônalpins sont plus nombreux à se détourner du
mariage et divorcent davantage. Le nombre de mariages a chuté de 6 % entre 2001 et 2005 dans la région.
Par ailleurs, le nombre de PACS est passé de 3 000 en 2003 à 5 800 en 2005, soit une évolution de 93 % en 3
ans, ni plus ni moins qu'en France. Côté divorces, la part qu'occupe Rhône-Alpes en France est de plus en
plus importante. Elle est passée de 9,6 % en 2002 à 10,1 % en 2005. Par ailleurs, la part des divorcés dans la
population des 15 ans ou plus ne cesse également d'augmenter : de 6,2 % en 1999 elle est passée à 7 % en
2004.
En parallèle, le nombre moyen de personnes par ménage baisse. Il était de 2,4 en 1999, il est de 2,3
en 2004. La part qu'occupent les ménages de petite taille (1 à 2 personnes) ne cesse de croître. De 61,3 % en
1999, elle est passée à 64,5 % en 2004. Elle reste tout de même inférieure à celle de la Province ou même de
la France métropolitaine.
En 1999, la région compte 21 % de retraités et 23 % d'autres inactifs. Parmi les actifs, les ouvriers et
employés sont les plus nombreux (près de 16 % chacun). Les cadres et chefs d'entreprises sont un peu plus
de 10 %.
En 1999 toujours, la part des étrangers dans la population régionale est supérieure à la moyenne
nationale (6,5 contre 5,6 %). Deux tiers des étrangers viennent des pays hors Union européenne. Les
étrangers s'installent essentiellement dans le département du Rhône, puis de l'Isère et de la Haute-Savoie.
18 % de la population étrangère a moins de 20 ans (toutes origines confondues).
48 INSEE - Tableaux de l'économie Rhône-Alpes 2006/2007 3 Population
Définitions
Population
> Enquête de recensement :
>-Nomenclature des professions et des catégories
La loi du 28 février 2002 a défini les modalités du
socioprofessionnelles (PCS) :
nouveau recensement. La nouvelle méthode substitue Nomenclature utilisée par l’INSEE depuis le
au comptage traditionnel organisé tous les huit ou neuf recensement de 1982 ; les niveaux les plus agrégés,
ans une technique d'enquêtes annuelles. Elle distingue
ceux des catégories socioprofessionnelles (niveaux en
les communes en fonction d'un seuil de population, fixé
8, 24 et 42 postes) sont un regroupement direct du
par la loi à 10 000 habitants. niveau le plus fin qui comporte 455 postes.
>-Population totale : Natalité-fécondité
Comprend toutes les personnes (français ou étrangers)
résidant sur le territoire métropolitain, à l’exception des
>-Naissances domiciliées :
personnes en séjour de courte durée (touristes, Nombre de naissances comptabilisées au domicile de
travailleurs saisonniers) ; elle comprend aussi des la mère.
personnes momentanément absentes mais appelées à
rentrer à plus ou moins brève échéance (militaires en
>-Taux de natalité :
service hors métropole). Nombre de naissances de l’année rapporté à la
population moyenne de l’année et multiplié par 1 000.
>-Solde naturel (ou accroissement naturel ou excédent
naturel de population) :
>-Indicateur conjoncturel de fécondité :
Différence entre le nombre de naissances et le nombre Il mesure le nombre moyen d'enfants que mettrait au
de décès enregistrés au cours d'une période. Les mots monde chaque femme d’une génération fictive pendant
"excédent" ou "accroissement" sont justifiés par le fait
sa vie féconde (15-49 ans) avec des taux de fécondité
qu'en général le nombre de naissances est supérieur à
par âge identiques à ceux observés l’année
celui des décès. Mais l'inverse peut se produire, et considérée.
l'excédent naturel est alors négatif.
>-Taux de fécondité par âge :
>-Solde migratoire :
Rapport du nombre d’enfants nés des femmes d’une
Différence entre le nombre de personnes qui sont même génération en début de période. La somme des
entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui taux de fécondité des femmes de 15 à 49 ans (établis
en sont sorties au cours de l'année. Ce concept est
pour la même année) est appelé indicateur
indépendant de la nationalité.
conjoncturel de fécondité.
>-Population active :
Comprend la population active ayant un emploi, les
Mortalité
chômeurs et, depuis le recensement de 1990, les
militaires du contingent. >-Décès domiciliés :
Décès comptabilisés au domicile du décédé.
>-Population étrangère :
La notion d'étranger est fondée sur le critère de la
>-Taux de mortalité :
nationalité. Un étranger est une personne qui n'a pas la Nombre de décès de l’année rapporté à la population
nationalité française. Les personnes nées en France de moyenne de l’année et multiplié par 1 000. Ce taux
parents étrangers sont étrangères; à leur majorité la
tient compte des « faux mort-nés », enfants nés vivants
plupart d'entre elles acquièrent la nationalité française.
mais décédés avant leur déclaration à l’Etat-civil. Le
taux global de mortalité est fonction de la mortalité par
>-Population immigrée : âge mais aussi de la structur

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