Publications du Berger d’Israël PUB 10Q UELQ UES PENSEES SUR LE C HABBAT Guy ATHIANote : Cet article se compose de trois volets publiés respectivement dans les numéros 535, 536 et 537 du journal du Berger d’Israël.« J’ai un cadeau précieux dans mon trésor », dit Dieu à Moïse, « c’est Chabbat qu’il se nomme. Va dire à Israël que je désire le lui offrir ». (C habbat 10b).Il n’est pas si fréquent de débuter un article par une citation talmudique. C ependant, il me semblait nécessaire, pour moi-même autant que pour les lecteurs assidus du Berger d’Israël, de livrer dans ces brèves colonnes quelques réflexions qui, si elles suscitent un peu la curiosité d’aller plus loin, ouvrent les yeux et le cœur à l’intention de Dieu dans le C habbat.Les idées reçues et les clichés ne manquent pas à propos du C habbat. Pour les uns, c’ est une célébration rituelle dépassée, pour d’autres une liste interminable d’interdits, pour d’autres encore un jour sacré de repos. Pour beaucoup de Ju ifs, il s’ agit d’un repère spirituel temporel et familial incontournable. C ’est même la célébration « religieuse » la plus importante du judaïsme – la seule qui soit explicitement mentionnée dans les « dix commandements ». Les sages juifs affirment que le C habbat constitue le fondement même du judaïsme, une anticipation au royaume à venir.ièmeLes chrétiens ont, pour la plupart dès le 2 siècle, remisé la célébration du C habbat au plus profond des traditions perdues. Il est bien ...