Psychologie générale - compte-rendu ; n°2 ; vol.83, pg 614-631
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Description

L'année psychologique - Année 1983 - Volume 83 - Numéro 2 - Pages 614-631
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1983
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1983 vol. 83, n°2. pp. 614-631.
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Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1983 vol. 83, n°2. pp. 614-631.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1983_num_83_2_28487PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE
Caelli (T.). — Visual perception, theory and practice, New York,
Pergamön Press, 1981, 197 p.
Le but de l'ouvrage de Caelli est de constituer un pont entre les
sciences humaines et la pensée technique.
Le livre contient neuf chapitres groupés en deux parties. La première
partie est théorique, ou plus exactement technologique. Elle traite
des divers problèmes techniques soulevés par la vision. Après une courte
introduction traitant des problèmes généraux, quatre chapitres sont
consacrés respectivement à la lumière (optique), à l'analyse de Fourier,
à la théorie des réseaux (le système) et aux structures géométriques.
La deuxième partie est également constituée par quatre chapitres :
la vision de l'espace, la perception visuelle du mouvement, un chapitre
« spécial » pour la perception de la couleur et la stéréopsis, et un
de conclusion. Cette deuxième partie constitue une excellente revue
critique, un panorama complet de la science de la vision depuis la
perception du contraste, traité comme phénomène dépendant de la
sensibilité des éléments rétiniens aux quanta de lumière, jusqu'à l'inva
riance perceptive. Deux problèmes dominent cette partie de l'ouvrage :
la perception de la texture (en relation avec la détection de la luminance
et du contraste) et la perception visuelle du mouvement.
Les choix de Caelli sont généralement judicieux, car les thèmes
qu'il privilégie relèvent du domaine de la perception visuelle où l'inte
rprétation cognitive des données sensorielles intervient peu ou n'inter
vient pas du tout. La perception de la texture permet d'étudier les
geometries, les processus stochastiques, l'analyse de Fourier et la
sensibilité du système visuel pour la « phase » de la stimulation ; la
perception du mouvement fournit l'occasion d'étudier la nature non
euclidienne de la vision et à nouveau le mécanisme de sélection des
phases et le mécanisme de la fréquence spatiale. Enfin, pour le compléter,
Caelli ajoute un chapitre à son livre pour traiter, d'une façon rapide
mais précise, des problèmes de la vision chromatique et la stéréopsis,
qui aurait trouvé naturellement sa place dans le chapitre consacré à
la perception de l'espace. En traitant ces problèmes en ingénieur de la
vision, Caelli fournit toute une série d'exemples précis et convaincants,
montrant la parfaite correspondance entre les phénomènes découverts
par les neurophysiologistes et les psychophysiciens.
La première partie de l'ouvrage est plus difficile à évaluer. En Psychologie générale 615
quatre chapitres et en moins de cent pages, l'auteur fait référence ä
toutes les sciences, à toutes les techniques ayant trait à la vision. Il
est impossible, en si peu de pages, de donner un aperçu satisfaisant de
problèmes dont le traitement demanderait des volumes. Certes, Caelli
n'avait pas l'intention de composer un traité concernant tous les pro
blèmes physiques, physiologiques, psychologiques de la perception
visuelle, même au stade primaire, strictement sensoriel. Dans l'aver
tissement, il prévient le lecteur que son but est d'aider la communic
ation entre les chercheurs de diverses branches de la science de la
vision, lesquels, faute d'un langage commun, ne se comprennent guère.
Il n'est pas sûr que ce but soit atteint ; on se demande d'ailleurs à quel
public Caelli a destiné son livre. D'une part, ce qu'il dit est déjà bien
connu des spécialistes de la discipline, d'autre part, il reste difficilement
compréhensible pour les non-spécialistes. Il décrit par exemple la matrice
de transformation projective représentée par des coordonnées non
homogènes. A ce propos, le déterminant des matrices est évoqué.
L'auteur explique alors, à l'aide d'un renvoi, ce qu'est le déterminant
d'une matrice, mais il ne donne aucune explication ou définition concer
nant la nature d'une matrice singulière, alors que le mot est utilisé au
même endroit. Existe-t-il un chercheur dans le domaine de la vision
qui ne connaîtrait pas la méthode de résolution d'une équation linéaire,
mais qui sait ce qu'est une matrice singulière ?
F. Molnar.
Schiff (W.). — Perception : an applied approach, Boston, Houghton
Mifîlin Company, 1980, 491 p.
Les manuels se suivent, mais ne se ressemblent pas tous ! Celui-ci
présente une certaine originalité en ce qu'il propose des applications
dans différents domaines (éducation, communication, ingénierie, etc.)
à l'issue d'une présentation assez traditionnelle des différentes rubriques.
Le domaine couvert est très vaste : perception sensorielle, perception des
objets et des contextes environnementaux, perception de la localisation,
de la taille, de la distance et du mouvement, développement de la
discrimination, de la catégorisation et de la reconnaissance, perception
cognitive ou médiatisée. On regrettera que les références apparaissent
dans le texte en bas de page, mais on saluera la présence d'un glossaire
de 30 pages dont les définitions sont assez précises.
G. Bonnet.
Davies (G.), Ellis (H.) et Shepherd (J.) (Edit.). — Perceiving and
remembering faces, Londres, Academic Press, 1981, 329 p.
Ce volume s'inscrit dans la série consacrée par Academic Press à
« Cognition et perception ». Publié, sous la direction de trois membres 616 Analyses bibliographiques
de la dynamique équipe du département de psychologie de l'Université
d'Aberdeen, spécialisée dans l'étude de la reconnaissance des visages
et qui est à l'origine de nombreuses publications de qualité dans ce
champ d'investigation, l'ouvrage comprend douze chapitres. Les diffé
rents auteurs font le point de la question, présentent des données
nouvelles et inédites ou parfois même se réfèrent à des expériences
en cours.
Dans le premier chapitre, introductif, Ellis souligne les multiples
aspects de la perception-mémorisation-reconnaissance des visages. Il
évoque l'émergence d'une discipline, quasi autonome, centrée sur
« l'objet » visage dont témoigne le nombre croissant d'articles dans ce
domaine.
Après l'introduction, l'ouvrage est divisé en deux sections. Sept
chapitres concernent plus particulièrement la théorie et l'expériment
ation, quatre traitent des applications.
Avec l'étude du développement de la perception du visage (chap. 2)
Carey aborde le problème de la double spécificité de ce stimulus :
constitution d'un objet singulier — le visage humain — (visagéité),
d'une part, reconnaissance d'un visage particulier (identité), d'autre
part. L'auteur étudie l'évolution de la capacité de reconnaissance des
visages de l'enfance à l'adolescence. La croissance, régulière jusqu'à
10 ans, s'interrompt vers 11 ans pour laisser apparaître une phase de
régression entre 11 et 15 ans, avant de reprendre à nouveau pour
plafonner chez le jeune adulte. A la phase régressive correspond une
double réorganisation de l'encodage et du traitement des visages famil
iers. Cette pourrait être liée à des facteurs de maturation
(modification de l'état hormonal).
Dans le chapitre 3, Hécaen expose, de façon synthétique et claire,
les données actuelles issues de la neuropsychologie clinique et expéri
mentale. Il propose une dissociation des différentes formes de déficit,
généralement regroupées sous le terme nosographique « prosopagnosie » :
1) Les formes pour lesquelles la composante mnésique prédomine ;
2) Celles de type métamorphosique liées à l'incapacité d'extraction de
l'information visuo-spatiale ;
3) Les formes « perceptives » résultant d'une perte des détecteurs
spécialisés pour la reconnaissance des visages.
Shepherd entreprend, dans le chapitre 4, de rendre compte des
é

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