Psychologie pathologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.22, pg 322-358
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Description

L'année psychologique - Année 1920 - Volume 22 - Numéro 1 - Pages 322-358
37 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1920
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

5° Psychologie pathologique
In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 322-358.
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5° Psychologie pathologique. In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 322-358.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1920_num_22_1_4445ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 322
sociales, la vie sexuelle (régulière, irrégulière, prostituée), l'âge au
délit, l'âge au début de la prostitution, la durée de celle-ci, la valeur
des condamnations, etc. . ' .
C'est un très beau travail, qu'il est bien désirable de voir imiter,
et dont il faut vivement féliciter les auteurs. "
H, P.
C0RT ROSENOW. — Is lack of intelligence the chief cause of
deliquency? (Le défaut d'intelligence est-il la cause principale de la
délinquance*!) — Ps. Rev., XXVIII, 2, 1920, p. 147-157.
Goring (The English Convict) avait, sur la base des statistiques
traitées au point de vue des corrélations, déclaré que, chez les
criminels anglais, le défaut d'intelligence était le facteur constitu
tionnel le.plus important dans l'étiologie du crime : il trouvait entre
la criminalité et la déficience mentale une corrélation de + 0,66,
supérieure à toute autre corrélation particulière.,
Rosenow critique cette conclusion, et montre que l'interprétation
des statistiques n'a .pas été correcte, sans même tenir compte de la
définition de l'intelligence et de la délinquance. Il est probable au
contraire que le défaut d'intelligence, d'après les résultats de Goring,
joue un moindre rôle que les autres facteurs combinés et peut-être
moins que les autres facteurs pris isolément. Critique, toute de
théorie statistique.
H. P.
5° Psychologie pathologique.
Psychiatrie. — 2 vol. in-8°, 425 et 458 p., 1921, Paris, Maloine.
Dans le traité de pathologie médicale et de thérapeutique appliquée
de Sergent, Ribadeau-Dumas et Babonneix ^t qui fait grand
honneur aux directeurs et à l'éditeur, deux volumes sont consacrés
à la psychiatrie, et sont l'œuvre collective de psychiatres éprouvés,
depuis les vétérans jusqu'aux jeunes.
Les différents chapitres sont naturellement inégaux; il n'en est
point^de mauvais et il en est d'excellents. Si l'ensemble n'a pas
l'unité d'un traité systématique élaboré par un cerveau unique, il y reflet'
gagne, en donnant, dans la diversité des points de vue, le du
mouvement des idées dans l'élaboration de la science. Aussi, pour
les besoins du psychologue, cette psychiatrie est-elle un instrument "
cojnmode. -
premier, on trouve une esquisse de séméiologie Dans le tome
psychiatrique générale, œuvre posthume de Ritti, dans laquelle les
notions psychologiques paraissent souvent un peu désuètes, puis
deux chapitres du regretté Juquelier, qui promettait d'occuper une
place eminente dans la médecine mentale française, sjir la manie
aiguë, la psychasthénie et les obsessions. Ensuite sont examinées
a mélancolie, les folies périodiques (Durand). Dans l'étude de la PSYCHOLOGIE COMPARÉE 323
confusion mentale et de la psychologie des délires, notre collabo
rateur Mignard fait preuve de ses qualités de fine analyse. Sérieux et
Capgras donnent un exposé magistral des délires systématisés
chroniques, Logre consacre à l'état mental des hystériques une
importante étude, où l'on retrouve les reflets de l'enseignement de
son feu maître Dupré, examinant les rapports avec l'émotion, et les
conceptions freudiennes etc., Brissot étudie l'état mental des
épilepliques, enfin Raymond Mallet met au point d'.excellente façon
la question, qu'il connaît bien, de la psychiatrie de guerre.
Le deuxième tome comprend un chapitre sur les aliénés crimi
nels par Henri Colin qui a consacré à leur étude une si longue
activité et son élève Demay, un autre sur les intoxications endogènes
par Legrain; un troisième chapitre est consacré à une étude très
systématique de Barbé sur la dégénérescence. Puis vient l'étude de
la démence précoce par Deny, présentée avec beaucoup d'objectiv
ité, celle de la démence organique et de la démence sénile par
Truelle, dont on remarque l'information large et l'esprit clair;
Brissot reprend, dans un chapitre sur l'état mental des aphasiques,
le sujet de sa thèse qui avait été remarquée, et traite des rapports
controversés de l'aphasie et de la démence.
La paralysie générale est étudiée par Pact et et Bonhomme de
façon exhaustive. Enfin, un chapitre est consacré à l'internement
des aliénés (Charon) et le dernier à l'expertise psychiatrique
(Vallon).
L'ouvrage^ que des tables alphabétiques rendent facile à manier,
est de ceux qu'on aimera avoir sous la main.
H. P.
W.-H.-R. RIVERS. — Instinct and the Unconscious {Uinstinct et
V inconscient). — In-8 de 252 p., 1920, Cambridge University Pressé
2e éd. revue, 1921.
La guerre met particulièrement en jeu l'instinct de conservation,
plus essentiel encore que l'instinct de reproduction, et plus simple
aussi à discerner dans la causalité des psychonévroses. Celles-ci
apparaissent comme l'expression d'une solution défectueuse du
conflit qui oppose des^éléments fondamentaux et incompatibles de
l'activité mentale. Au delà d'une certaine limite, certaines tendances
instinctives, entraînant cette partie d'expérience qur leur est associée
passent dans l'inconscient. L'objet de ce travail est avant tout
d'étudier les rapports qui existent entre l'instinct et l'inconscient,
corps* en même d'expérience temps que peut la passer fonction dans biologique l'inconscient. par laquelle un certain
Mais l'auteur tient à préciser le sens des termes qu'il emploie :
« L'inconscient » ne comprend que les éléments psychiques qui,
échappant aux processus ordinaires de la mémoire ou de l'associa
tion des idées, n'apparaissent dans le champ de conscience que dans
l'hypnose,' la des conditions particulières telles que le sommeil,
méthode « par associations libres » et certains états pathologiques. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 324
Nombre d'observateurs ont coutume d'appeler « répression » le
processus par lequel une partie de l'expérience passe dans l'incon
scient. L'auteur réserve le terme « répression » au mécanisme
volontaii'e qui chasse les éléments indésirables hors de la conscience
claire. C'est un cas particulier du processus général qu'il qualifie
« suppression ». Quelles sont la nature et la signification biologique
de ce processus?
Tout d'abord, la « suppression » n'est qu'une forme de l'oubli.
C'est un "des grands mérites de Freud que d'avoir marqué la valeur
de cette fonction protectrice, active, et non intentionnelle. He plus,
la « suppression » s'exerce sur l'état émotionnel présent, et permet
de lui échapper, sans souci des inconvénients à venir.
La physiologie du système nerveux offre de beaux exemples de
« suppression », témoin les deux ordres de sensibilité, protopathique
et épicritique, décrits par Head, et qu'il faut considérer comme
deux stades différents de l'évolution, la sensibilité épicritique, la
dernière venue, plus précise et plus fine, inhibant ou tempérant
les réactions vives et diffuses dues à la protopathique.
De la même manière, l'écorce cérébrale contrôle et inhibe les réac
tions aux excitations parvenues jusqu'aux noyaux gris centraux.
Le contrôle ou l'inhibition caractérisent donc l'essentiel de l'acti
vité nerveuse supérieure, et la « suppression » n'exprime que l'un
des modes par lesquels, à chaque moment, s'exerce ce processus.
Il ^semble donc que l'on puisse considérer les faits d'expérience
comme étant soumis à des lois analogues à celles qui régissent les
deux ordres de sensibilité. Nous voyons en effet les éléments de la
sensibilité protopathique, ou bien se fusionner avec les de
la épicritique, ou être « suppri

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