Psychologie pédologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 275-290
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 275-290
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Psychologie pédologique
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 275-290.
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3° Psychologie pédologique. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 275-290.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6258PSYCHOLOGIE COMPAREE 275
vocales, un tableau très vivant de la vie des deux chimpanzés. On
reconnaît un certain nombre de types de cris (désir de la nourriture
satisfaction de manger, désir d'avoir part à ce que l'autre mange
motifs d'appel, de persuasion, de bienvenue, rire, protestation, re
proche, appel à la pitié, désespoir, approbation, invitation au jeu,
cri d'alarme). Ces résultats sont rapprochés de quelques autres
recueillis sur d'autres animaux au Parc zoologique de New- York.
Ajoutons que ces deux volumes (et surtout le premier) sont illustrés
d'excellentes photographies ; le lecteur y trouvera non seulement les
sujets de la collection Abreu et ceux de l'auteur (Chim, Panzee,
Julius), mais le gorille de Miss Cunningham, les chimpanzés de la
station de Tenériffe au travail dans quelques-uns de leurs problèmes,
celui de Mme Khots, de Moscou, dans un test d'objets à appareiller,
ou saisi dans l'expression d'émotions variées. Le livre, écrit à la fois
pour les psychologues et pour le grand public, est la plus attrayante
des Introductions à l'étude psychique des anthropoïdes. P. G.
THORLEIF SCHJELDERUP-EBBB. — Soziale Verhältnisse bei
Säugetieren (Relations sociales chez les Mammifères). — Z. für Ps.,.
XCVII, p. 145, 1925.
Les relations sociales chez les Mammifères ont leurs lois. L'auteur
a étudié de nombreuses variétés de chiens, des chats, des vaches, def
chevaux, des moutons, des chèvres, des lapins. 11 a aussi examiné des
animaux vivant en cage : lions, tigres, renards, renards bleus, hyènes,
chacals, bœufs, antilopes, cerfs et petits singes.
Le développement du despotisme, qui joue un grand rôle, est très
divers selon les espèces. On remarque, comme chez les Oiseaux, des
cas de despotisme triangulaire. Il faut surtout noter que ce despotisme
peut apparaître entre individus appartenant à des espèces diffé
rentes. I. M.
3° Psychologie pédologique
M. FOUCAULT. — Plaidoyer pour la psychologie scolaire. — R. de M.,
1925, p. 97-110.
Ce « plaidoyer » apporte une réponse bien superflue à un critique
déclarant « aussi factices que pratiquement inutiles » les mesures en
psychologie et spécialement en psychologie scolaire. La mesure en individuelle ou générale ne fait autre chose que préciser
des appréciations quantitatives spontanées, et par suite elle se borne
à remplacer un sentiment vague par une connaissance plus exacte.
La mesure de l'acuité visuelle et auditive révèle des défauts dont
l'influence sur le profit des études est incalculable et qui, sans elle,
restent ignorés, dans une proportion invraisemblable,, des maîtres,
des parents et des enfants eux-mêmes. La mesure mentale de la
mémoire, qu'il s'agisse de mémoire immédiate, de mémoire d'acqui
sition ou de fixation, de de conservation, se borne à refaire
dans des conditions précises et uniformes des observations diffuses
que n'importe quel maître fait dans des conditions vagues et va
riables. Elle a en outre l'avantage de dissocier les fonctions distinctes 276 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
et indépendantes dans une très large mesure qu'une psychologie
périmée réunit sous le nom unique de mémoire.
La méthode expérimentale appliquée à l'étude de l'enfant par la
psychologie scolaire contemporaine présente des avantages théo
riques et pratiques aussi marqués dans ce domaine que dans les
autres. La psychologie scolaire procure à la psychologie analytique
des faits que l'observation des adultes est incapable de révéler.
Sans elle on ne saurait taire l'histoire psychique de l'enfant, seul
fondement possible d'une éducation et d'un enseignement rationnels.
Elle fournit les éléments de la psychologie individuelle, qui permet à
l'école de se rapprocher de cet idéal qu'on a appelé « l'école sur me
sure ». De la psychologie scolaire sort par une extension toute natur
elle l'étude des aptitudes professionnelles, dont on ne saurait
méconnaître les avantages matériels et moraux pour l'individu et pour
la société.
Il n'y a rien à retrancher de cet exposé volontairement restreint à
l'essentiel ; on peut seulement regretter — et s'étonner — qu'il ait
été nécessaire. G. -H. L.
K. KOFFKA. — Die Grundlagen der psychischen Entwicklung. Eine
Einfühlung in die Einderpsychologie (Les bases du développement
psychique. Introduction à la Psychologie de V Enfant). — 2e édition.
1 vol. in-8, vin-299 p. Osterwieck am Harz, Zickfeldt, 1925.
Signalons cette deuxième édition du livre de K. Koffka (dont une
traduction anglaise a paru dans l'intervalle). L'auteur y a apporté des
additions et des corrections et a tenu compte d'un certain nombre
de travaux récents. Il va sans dire que les principes sur lesquels l'ou
vrage repose n'ont pas été touchés par cette revision : oïi sait qu'il
s'agit d'une interprétation de la Psychologie génétique sur la base
de la théorie de la Forme. Ce livre renouvelle beaucoup de questions ;
il suggère quantité d'interprétations intéressantes et neuves, exposées
d'une façon très vivante, et dont toute psychologie du développe
ment devra désormais tenir compte. P. G.
PAUL GUILLAUME. — L'imitation chez l'enîant. — In-8 de 235 p.
Paris, Alcan, 1925.
On a généralement transposé aux premiers stades de l'imitation
enfantine le mécanisme de l'imitation systématique, voulue, éduquée,
qui se rencontre chez les adultes.
L'exemple agirait en vertu de son analogie mentale avec la repré
sentation de l'acte, source de l'acte exécuté.
Paul Guillaume, par une étude sagace des conditions psycholo
giques du mouvement, et par un examen attentif et systématique
des premières formes d'imitation chez deux jeunes enfants, montre
qu'il n'est pas possible d'admettre la généralité d'un tel mécanisme.
Le mouvement n'est nullement conditionné par une représentation
mentale adéquate ; les mouvements naissent par le jeu de mécanismes
innés, qui proviennent de phénomènes de transfert, se perfectionnant
par le procédé des essais et des erreurs, cela en dehors de toute image
mentale du mouvement ; le rôle des représentations est tardif et
secondaire. PSYCHOLOGIE COMPAREE 277
L'analyse des premières manifestations du langage montre que
l'enfant pratique une gymnastique vocale, d'où naissent des réactions
circulaires, le son obtenu par un certain acte vocat devenant à son
tour l'incitant de l'acte ; les sons prononcés par d'autres personnes
peuvent, à leur tour, servir d'incitant vocal, par le même mécanisme :
les sons imités font d'abord partie du vocabulaire spontané.
L'imitation des mouvements présente un problème plus complexe,
qui n'est pas résolu par l'appel à un « instinct d'imitation ». C'est
l'examen des faits concrets qui doit servir de base à tout essai de
solution.
Or, de l'observation des premiers actes des jeunes enfants se dégage
l'intervention du même mécanisme de la réaction circulaire, par
lequel se renforce le jeu des activités suivies de sensations intéres
santes, les activités initiales dépendant de systématisations préfor
mées, beaucoup plus nombreuses qu'on ne paraît le croire. On prend
pour des faits d'imitation la réalisation d'actes analogues par analogie
de structure : « II existe, dit l'auteur, ou il tend à s'établir spontané
ment, une uniformité du comportement de l'enfant et de l'homme,
qui n'est que l'expression de la ressemblance des organes et des
instincts » (p. 109). Ce qu'on imite, ce ne sont pas des actes, des mou
vements, mais les effets de ces actes, qui sont recherchés pour eux-
mêmes.
Et la ressemblance des effets des actes, que ceux-ci soient dûs à
l'enfant ou à d'autres, établissant une solidarité particulière favorisée
par des f

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