Psychologie Pédologique. Evolution psychologique de l Individu. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 387-414
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Psychologie Pédologique. Evolution psychologique de l'Individu. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 387-414

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 387-414
28 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

3° Psychologie Pédologique. Evolution psychologique de
l'Individu.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 387-414.
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3° Psychologie Pédologique. Evolution psychologique de l'Individu. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 387-414.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4837■
PfiDOfcOGlQUE 383 P&TCHOLOGlö:
peuvent la suppléer pour reconnaître copirecteiaent des objets en les
palpant auf fond d'un sac fermé. Il distingue aussi bien la grandeu» des
objets que leur forme et reconnaît correctement une diffère née de
5ià*-l'9: millimètres ..; cette distünGtioa est meilleure pouiî. les volumes
qua pour les mesures lineair.es,, ce qui est di' accord avec les conditions
d'existence eni liberté. IL disti-ague mieux une: même différence sur
des objets plus petits et choisit' de préférence pour ses -jeux les-objets
les plus petits paneequ/il peut, en prendre davantage à la, fois. Quand
il a ai choisir entre la couleur, la forme> et la grandeur; il préfère
d?äfeord> Isa. coule-ur^ puis, la grandeur, et enfin la form«. Il n'identifia,
qiufavec dïfficuMé les objets avec leur image en silhouette,, et ne les
identifie presque» jamais: quand la représentation est: plus, petite que
l'orjginal.. La reconuaissatmce par ressemblances partielles est extr
êmement difficile à acquérir.
La précision» la finesse et la variété des perceptions visuelles, dé
passent debeaucoup ce; qu'exige- la vie e a liberté ; mais le: chimpaaaé
réutilise pas. ce materiell ne perfectionne pas ses facultés, et a urne
tendance à négliger las précisiomdans.le domaine de la reconnaissance.
Bien que^ capable de former des souvenirs, il ne les conserve pas plus
de quinze secondes et oublie le passé pour vivre exclusivement dans
le; présent, Bien: qu/ili ait- des? représeïita&onsrtypiqfues! et reconnaisse»
les* objjfetsrconerets awm- toutes- -leurs particularités,, même^ sans import
ance, il ne sait pas abstraire les caractères essentiels. Il n'arrive: à
géaéraliser-qff'apTès u>n grand' no mb»e d'«xpériences concrètes. Son
intelligence est celle d'un homme à intelligence' courte.. G». -H- L,,
3^' PS;TaH0ü<OGHB
ÉVdXUTION PSYCHOEOGIQUE DE l'I-ND'IA'IDU' x
312. — M, BASSQV. — Obchtchie osaovi pedologuii [Fondements'
généraux de lai pédologie). — In.-8 de 744 pages. Moscou, Éditions
d'Etat, 1928: (en russe)..
La première partie de cet ouvrage es't corsacrée a l'étude du déve
loppement de l'organisme humain (hérédité,, milieu, développement
physique de. l'enfant), Latseconde1? plus-importante et plus personnelle,
est. une psychologie, de l'enfant présentée comme l'étude de l'brga-
nisme humain en tant, qu' « agent actif dans le milieu qui l'entoure ».
C'est sur la psychologie» du comportement que vient s'appuyer, l'au-
teiEP. désirant analyser, les.« structures » des conduites de l'enfant
dans leurs; trois, éléments . essentiels : stimjîlatib>ns, réactions,, méca
nismes internes assurant la coo»dina.tio.n de celles-ci et dé celles-là.
Les stimulations de la conduits ^- occupent un. important chapitre.
Le degré d'orga-nisation de la conduite sous l'influence de deux ou.
plusieurs stimulus agissant, eru sens différents est envisagé comme
sign&de l'orgaaiisatio.n deda pexsonnalité de l'enfaat. Les « structures »
de conduite sont distinguées suivant leur organisation autour du.
1. Voir aussi les n°' 29; 131, 309; 398, 399; 450; 451, 453, 590, 607,608V
647,694,749,877, 878,882, 884,891, 977, 987, 1107, 1108, 1209, 1210-, 1212,
1311,1312. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 388
stimulus : conduites les plus élémentaires, comprenant une série de
réactions déclenchées chacune par son stimulus, sans relation les
unes avec les autres ; réactions associées où chaque réaction successive
sert de stimulus à la réaction suivante, le stimulus primitif ayant
cessé d'agir ; enfin, conduites coordonnées, où toutes les réactions
sont déterminées par le même stimulus général, sans que, d'ailleurs,
le mécanisme d'associations réflexes ait cessé d'agir.
L'étude des mécanismes internes du comportement est presque
entièrement consacrée à celle des émotions envisagées comme les
régulateurs de la conduite et dont l'évolution est exposée d'après
les vues de Watson. Les sentiments sociaux chez les enfants sont
exposés notamment d'après de récentes recherches russes (sur les
groupements d'enfants, sur les enfants-meneurs, etc.). La volonté
et l'attention sont examinées ensuite.
La dernière partie traite des réactions, soit des « formes d'activité » :
activité motrice, perceptions, reproduction, langage, pensée. Le jeu,
le travail des enfants, le dessin fournissent les derniers chapitres de
cet ouvrage, solidement charpenté et inspiré des doctrines modernes
de la psychologie scientifique. D. W.
313. — W. STERN.— Psychologie der frühen Kindheit [Psychologie
de la première enfance). — 1 vol. de 539 pages. Quelle et Meyer,
Leipzig, 1928 (5e édition).
Signalons cette cinquième édition de l'excellent ouvrage de Stern,
qui a subi des remaniements importants.
D'une manière générale l'auteur accentue ici la thèse personnaliste
qu'il a développée dans d'autres ouvrages. Tout être vivant, et par
conséquent aussi, l'enfant humain dans sa croissance, est une personne
non une chose : c'est un tout indivisible et non une simple somme de
faits élémentaires : tout fait psychique ou physique, toute fonction
particulière ne sont que des abstractions, qui ne peuvent être comp
rises que dans leur relation à la personnalité totale, caractérisée par
sa structure en profondeur et par sa finalité. Telles sont les idées
directrices qui dominent toute l'explication du développement et
qui apparaissent en particulier dans le dernier chapitre sur les Ten
dances, en grande partie nouveau.
C'est à ce point de vue que l'auteur apprécie les nouvelles doctrines
qui se sont fait jour depuis 1914 dans les travaux sur la psychologie
de l'enfant. La psychologie de la pensée avec Bühler, la
de la Forme avec Koffka, lui paraissent chercher de façon fructueuse,
dans des directions différentes, des conceptions à substituer à l'ancien
associationnisme aujourd'hui de plus en plus abandonné. Le mouve
ment pédagogique suscité par les méthodes Montessori lui semble heu
reux parce qu'il fait une place à la liberté de l'enfant, en rapprochant
le travail scolaire du jeu ; mais c'est encore une initiative trop limitée,
trop orientée dans un sens purement intellectuel. La psychanalyse
a apporté beaucoup d'idées neuves, mais l'interprétation pansexua-
liste de la première enfance est une vue unilatérale et dangereuse ; il
en est de même des vues souvent justes de la psychologie individuelle
d'A. Adler.
S. a utilisé les nombreux travaux expérimentaux parus depuis la PSYCHOLOGIE PEDOLOG1QÜE 389
première édition de son livre en Allemagne ou à l'étranger. On trou
vera un exposé et une discussion des ouvrages récents de Piaget,
beaucoup de détails sur les tests imaginés pour l'étude du petit
enfant, par exemple ceux d'A. Descœudres sur le langage et la pens
ée, les expériences faites sur les bébés tant à Vienne, sous la direc
tion de Ch. Bühler, qu'en Amérique par toute une série de tra
vailleurs ; les intéressantes recherches sur l'abstraction de la couleur
ou de la forme, de Künberg, Tobie Eliasberg, etc.
L'ouvrage est complété par deux suppléments ; l'un de K. Lewin
donne, avec un commentaire original, quelques photographies d'ex
pressions enfantines ; l'autre de H. Werner apporte une contribution
de faits à la question de la magie chez l'enfant. P. G.
314. — J. PIAGET. — La première année de l'enfant. — Br. J. of
Ps., XVIII, 2, 1927, p. 97-120.
Pour P., l'égocentrisme de l'enfant est simplement le prolongement
du solipsisme du bébé. Le vrai solipsiste se sent identique à l'univers

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