Psychopathologie - compte-rendu ; n°2 ; vol.57, pg 608-620
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Description

L'année psychologique - Année 1957 - Volume 57 - Numéro 2 - Pages 608-620
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 25
Langue Français

Extrait

P. Chauchard
C. Engels
P. Jampolsky
N. Rausch de Traubenberg
L. Thomas
J.-P. Valabrega
Eliane Vurpillot
VI. Psychopathologie
In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 608-620.
Citer ce document / Cite this document :
Chauchard P., Engels C., Jampolsky P., Rausch de Traubenberg N., Thomas L., Valabrega J.-P., Vurpillot Eliane. VI.
Psychopathologie. In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 608-620.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1957_num_57_2_26651— Psychopathologie VI.
MASSERMAN (J.). — Principes de psychiatrie dynamique, trad.
par L. Thomas. — In-8° de 378 pages, Paris, Presses Universitaires
de France, 1956.
L'œuvre de Masserman, ses expériences animales — réunies dans
son premier ouvrage, Behavior and Neurosis (1943) — et ses conceptions
théoriques, sont déjà largement connues en France dans les milieux
psychiatriques et psychologiques. Il faut donc se féliciter de voir enfin
les Principes, parus en 1946, présentés en français (regrettons seul
ement que la traductrice paraisse assez peu initiée aux problèmes traités
et à leur vocabulaire français).
L'ouvrage a un but et une présentation essentiellement pédagogiques :
c'est une introduction aux études cliniques destinée aux étudiants
écartelés entre écoles et formations diverses. Il est largement illustré de
nombreux exemples concrets — expériences animales et cas cliniques ■ —
qui le rendent particulièrement agréable à lire et démonstratif. Mais
cette forme accessible ne fait qu'ajouter à l'originalité du contenu.
Rappelons que la « théorie byodynamique » est une tentative d'inté
gration des conceptions réflexologique, behavioriste et psychanalytique.
L'auteur possède cette appréciable particularité d'être rompu aux
techniques de l'expérimentation biologique et animale aussi bien qu'à
celles de la thérapeutique analytique. Ce rapprochement ne paraît
comporter que des avantages pour l'une et l'autre de ces perspectives,
la première gagnant à être interprétée dans les cadres d'une psychol
ogie « dynamique », la seconde gagnant à être traduite en termes plus
biologiques.
L'exposé de la théorie de Masserman est divisé en deux parties.
Dans la première (Théorie du comportement) après un historique des
conceptions de la psychiatrie « science du comportement », il décrit le
champ de la pensée psychiatrique actuelle, essentiellement psychanal
ytique et consacre notamment des chapitres à « la dynamique de l'adap
tation », et aux « dynamismes névrotiques » et « dynamismes psychot
iques ». Dans la seconde partie (Biodynamique du comportement
normal et anormal), après avoir soumis à la critique biodynamique les
théories réflexologique, behavioriste, psychanalytique et le psycho-
biologisme d'A. Meyer, il esquisse une théorie générale du
systématisée dans 4 principes fondamentaux (principes de motivation,
d'évaluation du milieu, de substitution, de conflit) et leurs corollaires. MVRKS 609
Les derniers chapitres, sur la thérapie et sur le langage, une série
d'appendices et un glossaire des termes psychiatriques viennent encore
ajouter à l'efficacité de cet ouvrage particulièrement riche.
P, J
La psychanalyse (Publication de la Société française de Psychan
alyse) : I. Sur la parole et le langage; II. Mélanges cliniques,
2 vol., in-8° de 291 et 324 pages, Paris, P. U. F., 1956.
L'année où l'on a célébré le centenaire de la naissance de Freud a
vu paraître les deux premiers recueils de travaux de la Société française
de Psychanalyse, groupe d'études et de recherches freudiennes fondé
en 1953. La présentation et la qualité des articles attirent l'attention
sur cette nouvelle revue, parmi les nombreux périodiques analytiques
internationaux.
Le premier volume, centré sur les fonctions du langage et de la
parole en psychanalyse, fait là plus large part aux études théoriques
poursuivies par le Dr J. Lacan. Les deux intentions fondamentales qui
dirigent cet auteur peuvent être définies : Retour aux textes freudiens
originaux revivifiés par le commentaire sans cesse repris et approfondi ;
Description et théorisation de l'expérience analytique en termes de lan
gage et de communication intersubjective.
On relève dans cette même livraison l'article du Pr D. Lagache
sur le Polyglottisme dans l'analyse. La différence des langues entre
analysé et analyste permet d'aborder une série de problèmes théoriques
et techniques jusqu'ici très peu étudiés.
En outre des contributions dues à E. Benveniste, J. Hyppolite,
M. Heidegger, constituant une innovation dans une revue de psychan
alyse, témoignent d'une intention d'élargir et d'approfondir les
conceptions analytiques en les confrontant avec la réflexion philo
sophique.
Le deuxième numéro groupe des recherches cliniques. En tête on
retrouve les signatures de D. Lagache et J. Lacan avec deux importantes
contributions. Dans une série de travaux et d'observations dus à des
analystes de la plus jeune génération : W. Granofï, S. Leclaire, Rosine
Lefort, F. Perrier, M. Schweich, sont étudiés divers problèmes : l'analyse
de la névrose obsessionnelle, de la phobie, de la schizophrénie chez l'en
fant et l'adulte. Tous ces travaux indiquent principalement des directions
de pensée ainsi qu'un puissant appel à l'esprit de recherche en psy
chanalyse.
Des traductions de textes de : M. Balint, M. Grotjahn, H. Kaiser
et Melanie Klein. Et à la fin — une étude critique de l'œuvre de E. Glover
par C. Laurin, un jeune psychanalyste de Montréal qui révèle de remar
quables qualités dans la pénétration du texte et la maîtrise de l'exposé.
J. P. V. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES G10
JUNG (G. G.). — L'énergétique psychique, préface et traduction de
Yves Le Lay. — In-8° de 254 pages, Genève, Librairie de l'Univers
ité Georg, 1956.
A première vue le concept d'énergie psychique paraît un fil bien
tenu pour relier cet ensemble d'essais (dont les plus anciens datent
de 1902). Mais, en fait, chez Jung ce concept a beaucoup plus que la valeur
dynamique générale revendiquée par toutes les psychologies d'aujour
d'hui : l'énergétique jungienne non seulement explique le fonctionnement
du psychisme, mais fonde, et par là légitime, ses contenus mêmes.
Ainsi par exemple la notion de Dieu : bien qu'elle soit « un principe spi
rituel par excellence, c'est un besoin collectif d'en faire en même temps
une intuition de la cause première créatrice d'où procède toute l'instinc-
tivité qui s'oppose au spirituel... Immense paradoxe qui, de toute évi
dence, correspond à une profonde vérité psychologique. Il n'est en effet
que la représentation de l'antagonisme en un seul et même être dont la
nature la plus intime est faite de la tension des contraires. Cet être, la
science l'appelle « énergie » ... Pour cette raison, l'intuition de Dieu, en
soi impossible et paradoxale, serait si satisfaisante pour le besoin
humain que nulle logique, si justifiée qu'elle pût paraître, ne saurait
tenir contre elle ». Et courageusement Jung lutte contre « la phobie des
superstitions de l'esprit moderne », destinée seulement « à voiler les
secrets de l'inconscient » ; et étudie cet inconscient dans ses manifes
tations universelles, métaphysiques, et jusque dans les phénomènes
parapsychologiques qu'il est plus facile d'ignorer que d'expliquer.
La première partie de l'ouvrage expose sa conception énergétiste
avec les principaux caractères de l'énergie : sa constance, sa conservation
et ses transformations. Le lecteur y trouvera un utile résumé de la
théorie jungienne de la libido. La seconde débute par quelques obser
vations de rêves de nombres avec leurs déterminations multiples. Nous y
retrouvons l'attitude générale de l'auteur et l'une de ses notions favorites,
celle de « penchant » : l'interprétation très poussée de ces rêves peut
paraître un jeu (le jeu d'ailleurs est déjà une création de l'inconscient) ;
mais « n'oublions jamais que nous

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