Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses, physiques, chimiques, etc - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 388-396
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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 388-396
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 8
Langue Français

Extrait

IV. Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses,
physiques, chimiques, etc
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 388-396.
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IV. Psychophysiologie. Interactions. Influences diverses, physiques, chimiques, etc. In: L'année psychologique. 1923 vol. 24.
pp. 388-396.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4541388 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Au fur et à mesure de l'évolution de la pensée humaine, il y a eu
une tendance universelle à éliminer ce mot concret pour le remplac
er par un mot à forme constante, servant pour tous les cas, par
adjonction de petits mots (articles, prépositions, etc.). Il y a deux
espèces de mots : le nom et le verbe.
Or, le nom s'est libéré de toutes les désinences casuelles ; mais le
verbe n'a jamais pu se débarrasser de la conjugaison.
Mme h. P.
A. MEILLBT. — Le genre féminin dans les langues indo-euro
péennes. — J. de Ps., XX, 10, 1923 ; (Soc. de Psych., 14 juin),
p. 943-945.
Le genre féminin est une catégorie grammaticale qui tient une
grande place dans les langues indo-européennes modernes, sans
cependant répondre, le plus souvent à un sens quelconque.
Il est probable que, dans la langue préhistorique de laquelle elles
découlent, le genre féminin avait une valeur réellement discriminat
ive. Mais cette valeur n'existait déjà plus en latin. Le féminin
apparaît comme une subdivision du genre animé. Pour les êtres
vivants, il désigne les femelles et cette notion s'est étendue à tout ce
qui est animé. C'est, en général, ce qui est actif qui est féminin,
en opposition avec ce qui est inactif, qui est masculin ou neutre ;
par exemple la terre (féminin), le ciel (masculin).
Mme h. P.
B. BOURDON. — La pensée sans images. — J. de Ps., XX, 3, 1923,
p. 185-205.
La pensée sans images, d'après l'auteur, comprend, d'une part,
des phénomènes spécifiques : reconnaissance, sentiment du connu,
sentiment du nouveau, sentiments de relations ; d'autre part,
des non spécifiques, tels que ceux qui constituent le
sens, les attitudes mentales.
Il croit cependant que toute pensée un peu nette s'accompagne
de représentations, d'images.
S'il s'agit de pensée abstraite, il y a, en général, conversation
mentale, qui n'est autre chose qu'un système de représentations,
d'images.
Mme H. P.
IV. — Psyohophysiologie
Interactions. Influences diverses, physiques, chimiques, etc.
VAN DE BELT (J.-J.). — Quelques actes réactionnels et les phé
nomènes physiologiques qui les accompagnent. — Arch, néer-
de Phy., VIII, 1923, 3, p. 340-371.
L'auteur, dans cette série de recherches, part de ce point de vue
que, dans la réalité psychique, les processus de réactions ont la
signification de mouvements biologiques utiles, de réponses à des PSYCHOPHYSIOLOGIE 389
excitations qui ont une certaine importance vitale pour le sujet,
alors que dans les méthodes habituelles de psychotechnie, ni l'exci
tant, ni le mode de réaction n'ont de signification biologique, mais
sont seulement conventionnels. Par un dispositif expérimental ingé
nieux, que nous ne pouvons décrire ici en détail, l'auteur arrive à
noter, non seulement le temps de réaction, mais encore l'espace
parcouru par le membre qui réagit, d'où il tire facilement la vitesse
de réaction proprement dite. Il étudie, comme réactions, des mou
vements de flexion ou d'extension de l'avant- bras et du bras, tantôt
ayant une valeur purement conventionnelle, tantôt au contraire
provoqués par une excitation assez fortement désagréable (chocs
d'induction), pour déterminer un véritable réflexe de défense.
Dans ces conditions, il constate :
1° Que le mouvement de flexion est relativement plus rapide,
mais aussi moins ample que lennouvement d'extension.
2° Que le le plus rapide, est aussi celui qui exige
la durée de réaction la plus courte.
3° Qu'un mouvement utile a une vitesse plus grande et une durée
de réaction plus petite qu'un mouvement conventionnel du même
organe moteur.
Ayant enregistré le pouls et la respiration de ses sujets, au cours
de toutes les expériences, Van De Belt arrive aux constatations sui
vantes, sur les variations de ces deux facteurs physiologiques, en
fonction des phases différentes de l'expérience : La courbe normale
du pouls de chaque sujet présente une descente marquée après
chaque excitation. Cette descente est fonction de l'intensité de
l'excitation.
La « Lösung » (relâchement de tension) après l'exécution d'un
mouvement (surtout quand il s'agit de réflexe de défense) se tra
duit par une accélération des deux phénomènes, pulsatile et respi
ratoire.
Dans la période suivant le mouvement, il se produit une diminu-
... .1 (Durée de l'inspiration) . ,, , . , , ., tion du rapport = ^=- — ; — vv E Durée — r. l'expiration — —. — T. — - indépendamment F du fait 3
que l'excitation est tombée sur une période d'inspiration ou d'expi
ration.
Quand l'excitation tombe sur une période d'inspiration, elle
provoque un raccourcissement de durée, et une augmentation d'amp
litude. En tombant sur l'expiration, elle provoque un raccourcis
sement de durée, l'expiration pouvant même être brusquement sus
pendue, pour faire place à une nouvelle.
M. F.
M.I. BOAS. — De l'emploi de la méthode expressive dans les r
echerches psychologiques. — Arch. Né er. de Phy., VIII, 1923, 1,
p. 85-105.
Dans une courte introduction, M. Boas essaye de démontrer,
d'un point de vue tout objectif, qu'il ne nous est permis que de
constater des changements organiques accompagnés de variations
de l'état psychique, sans que nous soyons autorisés à les relier
les uns aux autres par un lien de causalité. Le problème que 390 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'auteur se pose, se résume donc à comparer les changements orga
niques aux éléments psychiques correspondants, à noter comment
l'organisme réagit à un ^excitant, et, d'après cette réaction, me
surer les expressions.
Prenant ensuite comme exemple d'expression, les variations de
la circulation périphérique, M. Boas passe rapidement en revue les
facteurs pouvant influencer cette circulation, et aussi par consé
quent le volume périphérique d'un organe quelconque (variations
des caractères du pouls, de sa vitesse, de la pression artérielle, de la
quantité de sang aux extrémités, à l'étude desquelles l'auteur ajoute
celle des facteurs externes ou internes les produisant). Il en arrive
ainsi à ramener le problème qu'il étudie à trois points principaux :
Evoquer des états psychiques.
Mesurer l'expression.
Isoler de cette expression les facteurs internes physiologiques ou
psychiques, préexistant à l'excitation du moment, et représentés
par le jeu des tendances.
Les indications, malheureusement un peu générales, et que l'on
aimerait voir davantage étayées de faits expérimentaux, que l'au
teur donne pour parvenir à ce résultat, sont les suivantes :
N'user que d'un nombre d'excitations le plus petit possible.
Etudier les variations d'expression, en utilisant les mêmes excita
tions.
Analyser les correspondant à l'impression après avoir
écarté ou mis en état de contrôle les facteurs concomitants pouvant
influencer l'expression.
En déduire, en tenant compte des variations d'expression, les
variations de réactions de l'organisme et en isoler l'élément psy
chique. M. F.
MILDRED E. DAY. — The influence of mental activities on vas-
cular processes {L'influence de l'activité mentale sur les processus
vasculaires). — J. of comp. Ps., III, 5, 1923, p. 353-377.
Dans l'introduction, l'auteur fait l'historique de la question et
résume les travaux (de langue anglaise !) en montrant la complexité
du problème.
Il rapporte ensuite des expériences personnelles sur deux groupes
de sujets : six personnes adultes et quatorze écoliers des sexes ;
des mesures quotidiennes de pression systolique et diastolique et
du nombre des pulsations sont prises pendant neuf jours, par séries
de dix, à intervalles de trois minutes ; les six derniers jours, le sujet
accomplit, dans l'intervalle

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