Réactions. Latence. Mouvements d expression. L activité et ses conditions physiologiques. Dextralité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 715-731
18 pages
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Réactions. Latence. Mouvements d'expression. L'activité et ses conditions physiologiques. Dextralité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 715-731

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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 715-731
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 27
Langue Français
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Extrait

2° Réactions. Latence. Mouvements d'expression. L'activité et
ses conditions physiologiques. Dextralité.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 715-731.
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2° Réactions. Latence. Mouvements d'expression. L'activité et ses conditions physiologiques. Dextralité. In: L'année
psychologique. 1934 vol. 35. pp. 715-731.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5345LATENCES, MOUVEMENTS D'EXPRESSION 715 RÉACTIONS,
musculaire et vaso-moteur. Groupant les sujets examinés suivant
leur degré d'harmonie sensori-motrice (critère proposé par Nechaev).
il observe que les individus bien équilibrés présentent sous l'influence
de la fatigue, un tremblement léger des doigts et paupières, un som
meil profond, un léger abaissement de la pression sanguine, l'urine
reste normale.
Les sujets affaiblis sensoriellement présentent une exagération
des réflexes, un tremblement plus accusé, une diminution de l'équi
libre et l'abaissement de la densité de l'urine.
Les sujets affaiblis au point de vue moteur ont une réduction des
réflexes et une augmentation de la densité de l'urine. J. M.
2° Réactions. Latence. Mouvements d'expression
L'activité et ses conditions physiologiques. Dextralité1
1146. — H. RYGHLBWSKA. — Les types de réaction (en polonais).
— Kwart. Ps., V, 3-4, 1934, p. 467-487.
Cette étude typologique est basée sur un nombre fort restreint de
sujets : 12 étudiants de 25 à 35 ans. Le but que l'A. se propose est
de « déterminer les différents types de réaction d'après les oscillations
de l'intensité des impressions sensorielles juste perceptibles et des
temps de réaction »... 3 séries d'expériences ont été tentées : 1° la
détermination des durées de sensation et du rapport entre elles
et les écarts moyens pour les stimulations juste (vision
d'un point noir de 0,499 mm. et audition du tic-tac d'une montre ;
temps mesurés par un Jacquet; 60 pour chaque sujet et par stimulus) ;
2° la mesure des temps de réactions visuelles, auditives et tactiles
(appareil de Beyne et Behague, 60 temps de réaction par sujet et
par stimulus) ; 3° l'épreuve d'attention distribuée et de marge
d'apprentissage (appareil de Piorkowski). Les corrélations (p) entre les
durées moyennes et les écarts moyens ont été : pour la lre expérience
de 0,875 (vision) et de 0,843 (audition), pour la 2e de 0,721 (audition),
de 0,658 et de 0,805 (toucher). 2 groupes de sujets se sont
délimités dans les 2 épreuves. Dans la lre, le groupe A (6 sujets)
dont les durées ont été comprises entre 4,197" et 6,663" pour la vision
et entre 4,748" et 7,246" pour l'audition et le groupe B (6 sujets)
ayant des durées de 7,667" à 15,914" pour la vision et de 9,210" à
10,803" pour l'audition. Dans la 2e expérience, le groupe A a eu
les temps de réaction de 0,114" à 0,157" pour la vision, de 0,100"
à 0,159" pour l'audition et de 0,096" à 0,155" pour le toucher ; le
groupe B — 0,173" à 0,325" (vision), et 0,167" à 0,288" (toucher). 0,165" à 0,235" (audition)
En divisant les 60 temps de réaction de chaque sujet en 10 groupes
successifs, R. a pu analyser la mise en train et la fatigue. Ici également
on peut classer les sujets en 2 groupes, formant 2 types distincts :
le type a (4 sujets) dont les temps sont très courts, les écarts petits,
la fatigabilité considérable et l'entraînement nul ; le type ß (5 sujets)
ayant les temps de réaction très longs (4 sujets, dans les séries auditive
et visuelle et 1 dans toutes les séries) les écarts considérables, l'entraî-
1. Voir aussi les Vs 432, 733. 1290. 716 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
nement important et la fatigabilité nulle, La 3e série d'expériences
a révélé que le type a n'est pas susceptible d'avoir de l'attention
distribuée et il n'est pas perfectible ; le type ß manifeste, par contre,
une bonne attention diffusée et une grande marge d'apprentissage.
On ne laisse d'être un peu surpris devant ces conclusions et ces
coefficients de corrélation basés sur un nombre aussi restreint de cas.
A. G.
1147. — N. W. ZIMKIN. — Les méthodes pour l'étude de la précision
des réactions et du coup d'œil (en russe). — Sov. Ps., VII, 3,
1934, p. 253-262.
Le temps de réaction simple ne peut pas renseigner sur la rapidité
limite des réactions du sujet dans toute une série d'activités, telles
que le tir, le lancement de bombes d'un avion, le chronométrage
précis, la conduite d'une auto, etc. Il est plus intéressant dans ces
cas d'utiliser un signal mobile auquel le sujet ne doit réagir que
lorsqu'il atteint un point déterminé.
Les temps de réaction sont alors plus petits — de l'ordre de quel
ques centièmes de seconde. L'auteur appelle précision « de réaction »
le temps de réaction obtenu par cette dernière méthode.
Les résultats d'une étude expérimentale de ces temps de réaction,
de leur modification sous l'influence de l'apprentissage et de l'appré
ciation des erreurs par le sujet lui-même, sont exposés dans l'article.
Un appareil spécial a servi à la recherche.
L'apprentissage augmente la « précision de réaction » qui cepen
dant ne devient jamais absolue ; l'appréciation des erreurs est géné
ralement difficile pour le sujet même. La vision binoculaire joue un
rôle important lorsque la perception de la profondeur intervient.
A. G.
1148. — L. FURUHJBLNY, H. HORTUNG et Y. RENQVIST. —
Ueber die Latenzzeiten verschiedener Spannungsgrade (Uebersch-
welleneinheiten) des Muskels (Sur les temps de latence de divers
degrés de tension — unités supraliminaires — du muscle). — Sk.
A. für Ph., LXX, 1934, p. 88-101.
Avec un myographe de torsion isométrique, on inscrit photo-
graphiquement la tension de contraction du gastrocnémien de gre
nouille excité directement ou par l'intermédiaire du sciatique sous
voltage croissant.
On note ainsi le temps au bout duquel sont atteints divers niveaux
de tension, suivant la valeur du niveau terminal.
Par exemple, près du seuil (tension maxima de 7 gr.) la latence
absolue de la contraction est de 1,27 a, passant à 0,99 a quand, pour
un voltage un peu plus élevé (3,8 au lieu de 3,2) la tension maxima
atteint 274 gr. ; la tension de 5 gr. 6 est alors atteinte après, 2,37 a.
Le seuil est atteint après 0,8 a, la tension de 5 gr. 6 après 1,82 a,
et la tension de 31 gr. 4,76 a pour une contraction juxtamaxi-
male (tension de 511 gr., voltage de 5,0).
Étant donnée la loi du tout ou rien, tout niveau supplémentaire
de tension représente la réponse d'un nombre donné de fibres en plus,
les retards de mise en œuvre des fibres moins sensibles augmentent
donc en fonction de cette moindre sensibilité. LATENCES, MOUVEMENTS D'EXPRESSION 717 RÉACTIONS,
II existe en outre une certaine réduction de latence avec l'inten
sité de stimulation pour chaque groupe d'éléments (à laquelle les
auteurs ne prêtent pas attention), dont la marge, d'après les
chiffres des auteurs, augmente avec le niveau de tension (c'est-à-dire
avec l'ordre de sensibilité décroissante des fibres mises en jeu).
Entre le voltage 3,3 (87 gr. de tension) et le voltage 4,3 (467 gr.
de tension), la variation de latence du seuil est de 0,37 a (1,22 à 0,85
ou 30 %, celle de la tension 5,6 gr. est de 2,76 a (4,54 à 1,78) ou 60 %.
H. P.
1149. — G. BLANK. — Brauchbarkeit optischer Reaktionsmessungen
(La valeur des déterminations des temps de réactions visuels). —
Ind. Psychot., XI, 5, 1934, p. 140-150.
Plus de 10 séries de de temps de réactions visuels
simples et de choix, faites sur 30 personnes, ont montré que ces temps
se raccourcissent sous l'influence de la répétition de l'épreuve (chaque
série comprend 50 déterminations). Chez un groupe de personnes,
ce raccourcissement est important, il atteint en moyenne 7,5 % pour
la réaction simple et 20 % pour la réaction de choix. Chez d'autres,
l'accélération de la réaction est à peine prononcée.. La corrélation
entre les valeurs de la dernière série de déterminations et la valeu

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