Recensement de la population 2009
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Recensement de la population 2009
La périurbanisation s'accélère
erAu 1 janvier 2009, la Champagne-Ardenne par an) mais à un rythme plus lent qu’entre 1990 et
1999 (-627 personnes par an). Au cours de la périodecompte 1 337 953 habitants, en très légère
1999-2009, la Champagne-Ardenne perd ainsibaisse par rapport à 1999. Dans chacun des
chaque année en moyenne 0,03 % de ses habitants,départements, le phénomène de péri-
pendant qu’au niveau national la population aug-urbanisation est à l'œuvre, avec en
mente annuellement de 0,65 % pour atteindre 62,5
résultante un gain de population dans les er
millions d’habitants au 1 janvier 2009. En 1990, la
espaces périphériques et une baisse de
Champagne-Ardenne représentait 2,4 % de la popu-
population dans les pôles, baisse plus ou lation de France métropolitaine, elle en représente
moins marquée selon l'attractivité du 2,1 % aujourd’hui.
département. Depuis le milieu des années 1990, l’excédent des
Dans la Marne, en raison de la position naissances sur les décès ne compense plus le déficit
des arrivées sur les départs. Conséquence du vieil-excentrée du pôle rémois, le phénomène de
lissement de la population amplifié par les migra-périurbanisation, soutenu dans les com-
munes ardennaises et axonaises, pèse sur
Variation annuelle moyenne de densité lisséel'évolution démographique du départe-
de population entre 1999 et 2009ment. Dans l'Aube, au contraire des autres
grands pôles de la région, Troyes joue un
rôle moteur dans la croissance démo-
graphique du département, croissance
soutenue par des arrivées importantes de
Franciliens. En Haute-Marne, le déclin
démographique conjugué au phénomène
de périurbanisation affaiblit les villes et
pourrait à terme fragiliser la trame urbaine
du département. Les Ardennes, en raison
d'un contexte économique dégradé, con-
naissent un fort déficit d'attractivité qui
pénalise aussi fortement la croissance des
grands pôles.
er
Au 1 janvier 2009, 1 337 953 habitants résident en
Champagne-Ardenne, soit 4 249 personnes de
moins qu’en 1999. Après avoir atteint son maximum
en 1990, la population champardennaise continue
Source : Insee, recensements de la population ; rayon de lissage 12 km
de diminuer entre 1999 et 2009 (-425 personnestions fortement déficitaires pour les classes d’âge des 20 à 40 vince ou encore 115 hab./km² en France métropolitaine. Elle se
e
ans, la contribution du solde naturel au gain de population est maintient, de ce point de vue, au 18 rang des régions, devant
de moins en moins élevée: au cours de la période 1999-2009 : la Bourgogne, l'Auvergne, le Limousin et la Corse. Sur les
elle est de 0,29 %, moitié moins qu’entre 1975 et 1982. Ce 1 949 communes de Champagne-Ardenne, 1 320 présentent
taux, bien qu’inférieur au taux moyen national (0,41 %), place une densité de moins de 30 habitants par km² ; dans 468
e
la Champagne-Ardenne au 9 rang des régions françaises ; d'entre elles, la densité est même inférieure à 10 hab./km².
l’Auvergne et le Limousin ferment le classement avec des sol- Après la Corse et le Limousin, la Champagne-Ardenne est la
des naturels négatifs. région française où le poids des communes de faible ou très
Depuis la fin des années 60, la région souffre d’un déficit appa- faible densité est le plus élevé avec 68 % des communes
rent des arrivées de population sur les départs. Entre 1999 et concernées, contre 41 % au niveau national. Au contraire, les
2009, le déficit migratoire contribue en moyenne annuelle pour 172 communes champardennaises de densité supérieure à
-0,32 % à l’évolution démographique régionale, taux le plus 300 habitants/km² pèsent pour 9 % dans l'ensemble des com-
dégradé des régions françaises après celui du Nord- munes de la région, contre 20 % au niveau national.
Pas-de-Calais. De façon générale, les régions d’un grand quart
nord-est sont pénalisées par un déficit migratoire élevé, avec Moins densément peuplées, les communes sont aussi plus
pour conséquence des évolutions démographiques très faibles petites : elles comptent, en moyenne en 2009, 686 habitants
au regard de la moyenne nationale : Nord-Pas-de-Calais contre 1 437 habitants en France de province et 1 708 en
(+0,09 %), Lorraine (+0,17 %), Bourgogne (+0,20 %). France métropolitaine. La région regroupe 1 949 communes,
Enserrée par des régions peu attractives, excepté soit 5,3 % des 36 568 communes de France métropolitaine.
l’île-de-France, la Champagne-Ardenne accueille aussi sur son
territoire une zone importante de faible densité - moins de 30 Le phénomène de périurbanisation
habitants par km² - située dans la « diagonale du vide », se confirme
laquelle connaît dans ses parties centrale et septentrionale
une tendance à la désertification.
Sur les 1 949 communes de Champagne-Ardenne, les deux
tiers gagnent des habitants ou restent stables. Ces 1 268 com-
Un territoire de faibles densités munes en croissance démographique ne rassemblent toutefois
que 43 % de la population régionale.
En occupant 4,7 % de la superficie du territoire national et en Dans la strate des petites communes de moins de 2 000 habi-
regroupant 2,1 % de la population française, la Cham- tants, les deux tiers aussi gagnent des habitants. Dans la
pagne-Ardenne affiche, en 2009, une densité de population strate des plus grandes, les proportions s'inversent : 54 des 80
moyenne de 52 hab./km², contre 95 hab./km² en France de pro- communes de Champagne-Ardenne d'au moins 2 000 habi-
Évolution de la population des communes de Champagne-Ardenne entre 1999 et 2009 selon leur type d’espace
Taux de variation annuel moyen
2009
en %
dû au
1990 1999 solde ap-dû aunombre
parentsoldepopulation de 1999-2009
des en-
communes naturel trées sur
les sortiesUnités : nombre et %
Espace des grandes aires urbaines 893 568 898 903 900 133 765 0,01 0,42 -0,41
grandes aires urbaines 832 827 838 097 836 474 634 -0,02 0,44 -0,46
grands pôles urbains 597 750 598 388 575 939 60 -0,38 0,45 -0,83
couronnes des grands pô-
235 077 239 709 260 535 574 0,84 0,41 0,43
les urbains
communes multipolarisées des grandes ai-
60 741 60 806 63 659 131 0,46 0,19 0,27
res urbaines
Espace des autres aires 206 183 200 011 189 008 202 -0,56 0,09 -0,65
moyennes aires 83 958 81 330 77 240 113 -0,51 0,19 -0,70
moyens pôles 58 832 57 069 51 739 12 -0,98 0,21 -1,19
couronnes des moyens
25 126 24 261 25 501 101 0,50 0,13 0,37
pôles
petites aires 122 225 118 681 111 768 89 -0,60 0,02 -0,62
petits pôles 110 659 107 242 100 028 35 -0,69 0,02 -0,71
couronnes des petits pôles 11 566 11 439 11 740 54 0,26 0,02 0,24
Autres espaces 248 097 243 288 248 812 982 0,22 -0,03 0,25
autres communes multipolarisées 134 084 133 978 140 620 548 0,49 0,03 0,46
communes isolées hors influence des pôles 114 013 109 310 108 192 434 -0,10 -0,11 0,01
Champagne-Ardenne 1 347 848 1 342 202 1 337 953 1949 -0,03 0,29 -0,32
Sources : Insee, recensements de la population et état civil
2 Insee flash Champagne-Ardenne n° 140tants connaissent une baisse de population. En particulier sur grands pôles, avec notamment de très fortes diminutions dans
les 14 communes de plus de 10 000 habitants, seulement le moyen pôle de Langres (-1,4 %) ou de Vitry-le-François
quatre sont en croissance démographique : Tinqueux dans la (-1,50 %). Dans les moyens pôles, la dynamique naturelle est
Marne, Troyes, Sainte-Savine et Saint-André-les-Vergers moins soutenue que dans les grands pôles et le déficit migra-
dans l'Aube. toire particulièrement élevé (-1,19 % en contribution). Seule-
Pour les plus petites communes, le sens des évolutions démo- ment une partie des migrations au départ d'un pôle moyen
graphiques et leur intensité s'expliquent davantage par leur vient alimenter la croissance des couronnes : au total dans les
proximité avec des grandes villes que par leur taille. Depuis moyennes aires - espace des moyens pôles et leur couronne - ,
les années 70, cherchant à concilier lieu de vie et lieu de tra- la population diminue en moyenne annuelle de 0,51 %.
vail sous contrainte de budget, les ménages s'éloignent de Dans les petites aires, globalement en baisse démographique
leur commune de travail pour acquérir un logement dans des importante (-0,60 % en moyenne annuelle), le constat est
territoires où le coût du foncier est moins élevé et où le cadre proche avec un

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