Rôle du Temps et Tachictoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de Succession et de Mouvement - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 600-615
17 pages
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Rôle du Temps et Tachictoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de Succession et de Mouvement - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 600-615

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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 600-615
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

d) Rôle du Temps et Tachictoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de Succession et de
Mouvement
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 600-615.
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d) Rôle du Temps et Tachictoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de Succession et de
Mouvement. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 600-615.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6471■
600 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
au contraire paraître à l'œil hétérogènes. On arrive à la solution de-'
trois manières ; en cherchant à voir l'une des pièces comme partie
d'un tétraèdre imaginaire ; en cherchant -à superposer un triangle à
un. trapèze (rare) ; enfin par accident (solution encore plus rare).
- P. G.
696. — E. BOURDON. — Illusions provoquées par une diplopie. —
J.dePs., XXIV, 1,1927, p. 78-79.
On peut réaliser l'illusion d'un mouvement au moyen d'impressions
immobiles produites successivement dans chacun des deux yeux.
Des deux images produites par diplopie, celle qui apparaît au-dessus
de l'autre apparaît en même temps comme plus éloignée et notable
ment plus grande. La localisation visuelle d'une impression dépend
de la direction de l'attention. G.-H.L.
697. — F. LIPPAY. — Ueber die Vergleichung von Helligkeiten
bei binokularer und monokularer Beobachtung [De la comparaison
des clartés en vision binoculaire et monoculaire). — Pf. A.,.
CCXV, 1927, p. 768-778.
La sensibilité aux différences d'éclat est-elle, comme on le prétend
d'habitude, plus grande en vision binoculaire qu'en vision monocul
aire ? Oui, si l'on ne prend pas de précautions spéciales. Mais si l'on
opère dans des conditions constantes d'adaptation, et si l'on se limite à
la vision strictement fovéale, on ne constate aucune différence nette-
entre les deux cas (tout au moins pour les 3 sujets examinés par L.).
Il faut sans doute croire à l'absence quasi-totale d'interconnexions
entre les deux fovéa, alors qu'il en existe certainement pour les ré
tines périphériques: celles-ci se montrent une fois de plus fonctionnelle^
ment différentes des rétines centrales. A. F.
d) Rôle du Temps et Tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement
698. — A. BASLER. -- Ueber die Abhängigkeit der Verschmelzungs
freauen z von der Dauer der zwischen Farbreizen liegenden
Pause bei Scheiben versuche {Sur la dépendance de la fréquence de
fusion vis-à-vis de la durée de la pause entre les stimuli colorés
dans les recherches avec les disques). — Z. für Sin., LVIII, 3-4, 1927, '
p. 88-94. .
actuellement professeur à l'Université Sun Yat Sen de L'auteur,
Canton, a constaté qu'un disque à secteurs noirs et blancs d'éten
due respective variable entraînait la fusion en une impression de gris
homogène pour une fréquence moindre de rotation quand on augment
ait la proportion du noir, sur un fond noir, alors que, sur fond blanc*,
ce changement n'avait pas d'influence, la durée de la période restant
constante. m
De même, sur fond vert, la fusion de secteurs rouges et verts se
fait plus facilement quand on augmente la proportion du vert sur:
fond vert, le fond rouge laissant cette augmentation sans effet. Et de VISIt»?* . MOTIIICITB OOUI.AIKE 601
meuve encore sur fond bleu pour l'augmentation de proportion d*un
secteur bleu fusionné avec un jaune, le fond jaune étant sans effet.
B. en conclut qu'il y a des couleurs qui sont des stimuli (blanc,
rouge, jaune) et d'autres qui constituent des pauses entre les stimuli
(noir, vert, bleu) conformément à la division de Hering en processus
d'assimilation et de désassimilation.
La comparaison se faisait entre une partie centrale et une partie
périphérique de disques tournant derrière des ouvertures d'écrans
colorés.
Il n'y a pas de valeurs numériques systématiquement données,
les conditions d'éclairement et de réflexion ne paraissent pas avoir
préoccupé l'auteur. H. P.
699. — H. BLAIR. — On an integral relation between the slopes
of the blanches of Porter graphs (Sur les rapports entiers entre
les pentes des branches des graphiques de Porter). — J. of Opt.
Soc, XV, 1, 1927, p. 1-16.
On sait que les fréquences critiques de fusion, en vision inter
mittente, sont des fonctions linéaires du logarithme de l'intensité.
Les'droites qui pour chaque longueur d'onde représentent la loi de
Ferry-Porter sont en réalité à plusieurs branches, jusqu'à 4 ou 5,
ainsi qu'il résulte des travaux d'Allen. L'auteur montre que les pentes-
successives sort vraisemblablement des multiples entiers d'un même
facteur légèrement variable d'ailleurs d'une couleur à l'autre. Cette
relation simple semble s'appliquer aussi aux graphiques analogues
correspondant aux sensations gustatives et aux sensations de pres
sion, avec, cette fois, une remarquable constance du facteur de pro
portionnalité.
B. interprète ces résultats en supposant qu'on met chaque fois en
jeu un certain nombre d'éléments nerveux régis par la loi du tout
ou rien et dont les fréquences d'influx suivent la loi logarithmique
(en accord avec les récents travaux d'Adrian). Des termes soustrac-
tifs peuvent apparaître (et la pente changer) par suite des dérivations
d'influx nécessaires aux réflexes sensoriels d'Allen.
Il y a peut-être là des rapprochements intéressants, mais l'exposé
ne nous en a pas paru très clair. A. F.
700. — H. PIÉRON. — L'influence de l'intensité sur le temps de
réaction à la cessation d'un stimulus lumineux. — B. B., XCVII,
1927, p. 1147-1148. (reproduction de la note)
« J'ai poursuivi, il y a quelques années, une série de recherches sur
la réaction à la cessation d'un stimulus lumineux, en rapport avec
une étude des variations de la persistance sensorielle dues à un chan
gement de l'intensité excitatrice. Au cours de ces recherches, j'ai
constaté qu'il était difficile d'obtenir vraiment la réaction à la cessa
tion : avant la disparition complète, il y a une chute de l'intensité sen
sorielle, et, dès que cette chute — signe précurseur de l'évanouiss
ement total — se produit, la réaction se déclenche tout naturellement
(tandis que pour l'apparition du stimulus, il n'y a pas un tel signe
précurseur). Cela rend difficile l'interprétation de la loi de variation
des temps de réaction au masquage d'une plage lumineuse telle que je 602 ANALYSES BIRLIOGKAPHIQUES
l'ai obtenue. Aussi n'ai-je pas publié en leur temps les résultats de mes
recherches. Mais, quelques auteurs ont récemment étudié les temps
de réaction à la cessation du stimulus, et examiné l'influence de l'i
ntensité déjà signalée par Woodrow 1, en particulier J.-L. Holmes 2.
« Aussi ai-je pensé qu'il n'était pas inutile d'indiquer les valeurs
numériques que j'avais obtenues en 1921. On trouvera ci-dessous,
en a, les temps de réaction t, pour une série d'intensités i exprimées
en multiples d'un éclat liminaire pris pour unité, avec indication de la
variation moyenne p. 100 (v. m.) : plage de 5 mm. de diamètre du
photoptomètre Polack vue à 60 centimètres de distance, avec point
de fixation fovéal rouge, tangent à la partie supérieure de la plage
exposée pendant une seconde. Tachistoscope de Michotte portant un
écran pour le masquage de la plage lumineuse et déclenchant électr
iquement au même moment le chronoscope de Hipp :
1 2 2,8 10 20 50 5
t ... 410,4 298 231,9 226,4 287,8 264,4 239,6
v. m.. 8,6 10,5 8,3 7,9 6,3 4,2 5,6
« De même que pour la réaction à l'apparition de la lumière, les
retards de latence décroissent lorsque l'intensité augmente, et sui
vant une loi hyperbolique analogue.
« Les résultats sont interpolates de façon très satisfaisante par la
formule générale de la loi que j'ai proposée 3 :
avec, comme valeurs des constantes : K = 222,4, a = 188.
« Voici la comparaison des chiffres obtenus t0 et calculés tc.
i.. I 2 2,8 5 10 20 50
t,. ...... . , 410,4 298 287,8 264,4 239,6 231,9 226,4
te 316,4 289,5 260 241,2 231,8 226,2
Ecarts.... 0 + 18,4 -+- 1,7 — 4,4 + 1,6 - 0,1 - 0,2

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