Sensations cutanées et sous cutanées. Sensations internes - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 425-433
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 425-433
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 27
Langue Français

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3° Sensations cutanées et sous cutanées. Sensations internes
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 425-433.
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3° Sensations cutanées et sous cutanées. Sensations internes. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 425-433.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6272SENSATION ET PERCEPTION 425
II semble d'après l'introspection des sujets que la durée maxima
qui puisse être appréhendée en bloc se trouve aux environs de 6 s
econdes pour les excitations visuelles, de 5 secondes pour les excita
tions auditives. Au delà des limites de ce « présent psychique » le
«ujet doit, à la fin de l'excitation, en rappeler le début par un effort
<ie souvenir.
En prenant position dans le débat classique, l'auteur affirme qu'à
la base de la perception de la durée il y a la perception de la succession
mais rapportée au début par une sorte « de retour en arrière » dans
l'attitude du sujet. D. W.
3° Sensations cutanées et sous cutanées
sensations internes
F. UMBERTO SAFFIOTTI. — Sulla topograîia délia sensibilita
tat tile, barica, dolorifica nella cornea (Sur la topographie de la
sensibilité tactile, borique, dolorifique de la cornée). — Mémoires
publiés à l'occasion du jubilé de Rossolimo, Moscou, 1925, p. 187-
191.
L'auteur a procédé sur lui-même, devant la glace, à une excitation
■systématique de différents points de la cornée avec un fin cheveu
(de 69 fx de diamètre) exerçant des pressions de 0,8 à 7 milligrammes.
Il note, à la marge externe, un anneau de 1 millimètre où se
trouvent quelques points tactiles, et des points insensibles, pas de
points de douleur nette ; on peut ressentir seulement, parfois, du
picotement.
Sur une surface circulaire correspondant à l'iris, il y a encore des
points insensibles, des points de tact et de pression, et quelques de douleur.
A la marge interne de l'iris, les points de douleur deviennent
nombreux, les points de tact sont rares. Dans la zone centrale,
correspondant à la pupille, il n'y a que de très rares points de pression
et quelques points de tact, mais de nombreux points de douleur à
sensibilité très vive, et, tout à fait au centre, des points donnant
tout de suite une sensation maximale intolérable.
En somme on constate, à-la périphérie, le picotement (avec réflexe
de sécrétion lacrymale, irritatif) ; dans la zone moyenne la douleur
tolerable avec réflexe palpébral défensif pouvant être inhibé ; au
centre, la douleur intolérable à laquelle correspond le réflexe pupillaire
spécifiquement douloureux.
Quelques recherches sur d'autres sujets se sont montrées confirma-
tives.
Rapprochant ces données de la topographie des terminaisons
nerveuses, Saffiotti attribue les impressions de douleur aux troncs
nerveux de provenance sclérale dont l'innervation est prévalente
dans la région centrale (avec terminaisons libres et en boutons). Les
terminaisons en plaque et en massue de la région moyenne (d'origine
sclérale et subconjonctivale) assureraient la sensibilité au tact et à"
la pression. H. P. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 426
TH. HAUSMANN. — Kritisches und Ergänzendes zur Lehre von
den taktilen Empfindungen und zum Tastproblem (Observations
critiques complémentaires à la théorie des sensations tactiles et au
problème du tact), — Pf. A., GCVI, 4 et 5, 1924, p. 511-524.
La transmission périphérique de la pression ne joue aucun rôle
dans l'excitation tactile de la peau. La sensation du contact, repré
sente une qualité particulière de sensation, pour la production de
laquelle, il n'est pas nécessaire qu'une déformation entre en jeu;
elle est due en effet à des modifications de l'état de la surface de la
peau, qui sont produites par des modifications de contact, rempla
cement de l'air par un milieu solide. Il faut distinguer une telle
sensation de contact de la sensation d'attouchement qui se produit
à la suite d'une légère pression et sous une déformation minime et
qui n'est qu'une sensation de pression quantitativement très affaiblie.
La sensation de contact ne suit pas la loi des sensations de pression
établie par Frey, mais elle augmente d'intensité avec l'augmentation
de la surface de contact. Il existe une sensation de pression profonde
dont le seuil est beaucoup plus élevé que celui de la sensibilité cutanée.
Les sensations des mouvements internes (sensations endocinétiques)
jouent aussi un certain rôle dans le tact. Dans une partie des données
du tact (consistance) non seulement la sensation de la pression
entre en jeu, mais pour d'autre données (stéréognosie) c'est le com
plexe formé par ces sensations de pression et les sensations endoci
nétiques qui agit alors, mais dans la reconnaissance des différences de
niveau, le rôle principal appartient aux sensations endocinétiques.
P. B.
FRANK ALLEN et A. HOLLENBERG. — On the tactile sensory
reflex (Sur le réflexe sensoriel tactile). — Q. J., of Ph., XIV, 4,
1924, p. 351-378. — FRANK ALLEN et MOLLIE WEINBERG.
— The tactile sensory reflex (Le réflexe sensoriel tactile). — Q. J.
of Ph., XV, 3 et 4, 1925, p. 377-383.
Des variations dans la sensibilité d'un récepteur tactile sont
accompagnées de variations opposées de la persistance sensorielle :
les auteurs se sont proposé de mesurer celles-ci pour suivre celles-là
dans diverses circonstances. Ils ont d'abord imaginé une technique
ingénieuse afin d'obtenir des excitations intermittentes assez fr
équentes pour atteindre la fusion. Un jet d'air sous pression, canalisé
par un tube étroit (lmm,5 de diamètre) est dirigé vers la surface
cutanée choisie (face palmaire de l'index, lèvres). L'orifice du tube
est obturé périodiquement par un disque percé de trous qui tourne
rapidement. Les pressions ont varié de 1 centimètre à 5 centimètres
de mercure, les périodes critiques de 10 à 2 <j. La formule :
D = Ä: log P + C
qui interpole les résultats expérimentaux, montre que la durée de
persistance décroît quand l'intensité de l'excitant augmente. La
droite qui représente D en fonction de log P change brusquement
de pente une ou deux fois. De plus, pour chaque pression, on trouve SENSATION ET PERCEPTION 427
deux périodes critiques, qui correspondent sans doute aux sensibil
ités superficielle et profonde.
La fatigue préalable de la surface à l'épreuve favorise la fusion.
Celle-ci, au contraire, est plus difficilement atteinte lorsque des
surfaces cutanées voisines sont excitées : il se produit un renforc
ement réflexe de la sensibilité des terminaisons. Les influx afférents
atteignent également d'ailleurs, les terminaisons d'où sont parties les
excitations initiales, de sorte que la sensibilité d'un récepteur déter
miné résulte d'un équilibre entre les actions fatigantes et les action»
renforçatrices. L'expérience montre que pour une excitation faible,
ces dernières sont prépondérantes (light touch enhancement) ; pour
une excitation forte, c'est l'inverse, mais la fatigue disparaît plus
vite que l'augmentation de sensibilité (post enhancement).
Il est aisé de voir de quelle façon les phénomènes tactiles de contraste
(simultané ou successif) s'expliquent par cette théorie du « sensory
reflex » que les auteurs utilisent ensuite pour rendre compte de faits
plus complexes : les fluctuations de sensibilité étudiées par Waterston,
le chatouillement, l'extension de la démangeaison par grattage,
l'influence de l'humidité des surfaces, les variations pathologiques de
la sensibilité, la douleur.
Dans une partie théorique, Allen émet cette idée que la loi de
Weber-Fechner, valable pour les intensités moyennes, n'est pas
physiologiquement fondamentale, mais qu'elle représente justement
cette résultante entre les deux processus inverses dont il a été ques
tion plus haut. A. F.
D. KATZ. — Zur Psychophysik der menschlichen Hand [Contribut
ion à la psycho-physique de la main de Vhomme). — Z. für pad. Ps.,
XXVI, I et 2, p. 29-37 et 97-104.
Ces pages sont extraites d'une monographie que l'auteur fait
paraître chez Barth : Der Aufbau der Tastwelt. Elles contiennent des
rema

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