Sensibilités cutanées - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 487-490
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 2 - Pages 487-490
4 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 15
Langue Français

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Sensibilités cutanées
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 487-490.
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Sensibilités cutanées. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 487-490.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_2_26941PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 487
Sensibilités chimiques.
H amor (G. H.). — Correlation of chemical structure and taste
in the saccharine series (Corrélation de la structure chimique et du
goût dans les séries de la saccharine). — Science, 1961, 134, 1416-
1417. — Steinhardt Jr (R. G.), Calvin (A. D.), Dodd (E. Anne). —
Taste structure correlation with a-D Mannose et ß-D Mannose
(Corrélation goût-structure avec les mannoses a-D et ß-D). — Science
1962, 135, 367-368.
Une épreuve gustative de 60 dérivés de la série de la saccharine a
permis à H. de déterminer quelques relations du goût avec la structure,
deux saveurs entrant en jeu, sucrée et amère, qui peuvent coexister
(la nitro-saccharine, sucrée d'emblée, laisse une saveur amère très vive).
L'insipidité totale résulte de la substitution à Timide hydrogène d'un
autre groupe chimique. Si la 5-aminosaccharine est insipide, la 4- est
bien sucrée.
Le D-mannose est aussi un corps de saveur ambiguë, il est perçu
par les uns comme sucré, par d'autres comme amer, le plus souvent
comme successivement sucré et amer.
L'ambiguïté tiendrait à ce que ce corps est en réalité constitué par
un mélange en proportions variables de deux anomères a et ß.
St. et C. ont réussi la tâche difficile d'isoler l'anomère a, qui est
toujours perçu uniquement sucré ; sans réussir à isoler le ß à l'état pur,
ils ont pu obtenir des mélanges équilibrés (70 % a et 30 % ß). Dans ce
cas, 4 sujets ont perçu d'abord la saveur sucrée et ensuite l'amertume
due au ß. Ainsi une saveur tout à fait différente dépend d'une différence
minime de position structurale :
H OH
>| et >|
OH H
Le cas serait le même pour les a et ß du D-glucopyranoxyl D-glucôse;
Et, avec une seule différence quantitative les a-anomères du glucose
et du galactose sont plus sucrés que les ß-anomeres.
. . H. P.
Sensibilités cutanées.
Yai (H.). — Studies on pressure spots (1) (Études sur les points de
pression (1)). — Jap. Psychol. Res., 1961, 3, 57-70. —Yai (H.). —
Studies on pressure spots (2) (Études sur les points de pression (2)). -^
Jap. Psychol. Res., 1961, 3, 115-123.
L'auteur rapporte un ensemble d'études sur la sensation de pression
qu'il distingue du toucher. Pour le faire il s'appuie sur des travaux
anciens et sur ses propres expériences.
D'une part, il classe en sept catégories les différentes sensations
qualitatives de- -contact en fonction de la pression de l'élément qui
appuie sur la peau. Cette gamme va de la non- perception de pression
; 488 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
pour un poids trop faible à la sensation de piqûre en passant par deux
ensembles de sensations, celle du toucher et celle de pression. C'est à ces
dernières qu'il consacre ses recherches. Il postule d'autre part que
l'important dans l'examen de la sensibilité de pression est la variation
en une surface donnée du nombre des points de pression détectables.
La variation de ce nombre sera un meilleur critère de celle de la sensi
bilité cutanée de pression que la variation du seuil de pression. C'est la
thèse de l'auteur qui s'appuie pour le soutenir sur deux considérations :
a) La stabilité du nombre de ces points sur une surface donnée du corps
(20 mm x 20 mm quadrillée en 100 carrés) chez un sujet donné lorsque
les conditions d'exploration sont stables. Sur la face dorsale de l'avant-
bras droit il trouve en moyenne 10 à 20 points de pression. L'exploration
se fait à l'aide d'un crin de 1,3 g de 0,25 mm de diamètre ; b) La seconde
considération est celle des modes de réponses des fibres d'une préparation
de peau de crapaud (fibres afférentes isolées) qui se classent selon leur
vitesse de réaction en rapides, lentes et moyennes. C'est la variation
du recrutement de ces différentes fibres qui provoque des sensations
différentes de toucher et de pression. La théorie est qu'il y a une struc
ture d'éléments qui répondent et non comme le propose Frey un récep
teur de pression spécifique.
La deuxième partie de l'article traite de l'effet de « pression d'à
côté » (side-pression) au réflexe de pression de Pakagi. La sensation de
pression normale, au nombre des points de pression sur une surface
donnée de la peau, diminue lorsque l'on appuie sur une surface cutanée
voisine. Cette « pression à côté » correspond concrètement à l'appui
d'une barre d'acier de 20 cm2 et d'un poids de 3 kg. Plus proche est le
lieu où on applique cette pression, plus grande est la réduction du nombre
des points de pression d'une surface donnée. L'effet de pression à côté
est maximum 1 mn après son application et déviait graduellement après.
On peut constater également un effet consécutif de contraste de pression
à côté reconnaissable au fait qu'il disparaît en 1 mn lorsqu'il a été provo*
que par une pression d'une durée de 1 à 5 mn. Cet effet de pression à
côté serait bien central.
Dans le second article, l'auteur fait apparaître la possibilité de
conditionner la sensibilité cutanée de pression. Il démontre en plusieurs
étapes l'établissement du conditionnement. Le stimulus et la réponse
inconditionnels sont la pression à côté et l'atténuation de la sensibilité
de pression correspondante. La réponse conditionnée est la
de normale.
1° On pratique des couples d'explorations M à intervalles de 5 mn
avec 1 mil entre deux explorations successives. (Nous considérerons
par la suite ce couple d'exploration comme un essai.) L'auteur constate
qu'en répétant ces essais M-M, le nombre des points de pressions
détectés est stable.
2° Après avoir constaté par un essai M-M le nombre des points de
pression en une surface donnée l'expérimentateur fait 5 essais avec dès PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 489
couples d'explorations pM-pM, où pM est une exploration avec effet
de pression à côté dans des conditions temporelles analogues aux précé
dentes. L'auteur constate que systématiquement le nombre des points
de pression à l'exploration pM est plus faible. S'il poursuit alors l'expé
rience avec des essais M-M, il constate que les explorations décèlent un
nombre de points de pression inférieur à celui du premier exemple.
Il y a conditionnement temporel avec une extinction progressive.
3° Après un essai contrôle M-M, l'auteur fait 5 essais, toujours dans
les mêmes conditions temporelles, avec des couples d'exploration M-pM.
Après ceux-ci l'auteur reprend des essais M-M. Il constate que la seconde
exploration du couple décèle un nombre de points de pression toujours
inférieur à celui constaté à la première exploration M-M. L'écart s'atténue
progressivement, il y a également extinction du conditionnement.
L'auteur démontre, d'autre part, que ces effets de conditionnement
sont indépendants des places respectives de M et de pM. L'effet est donc
bien central. Cependant, il faut remarquer que ce qui
suit les lois d'extinction et de renforcement demande pour pouvoir
s'établir des conditions temporelles très bien définies.
G. O.
Weinstein (S.), Sersen (E. A.). — Tactual sensitivity as a function
of handedness and laterality (La sensibilité tactile en fonction de la
préférence manuelle et de la latéralité). — J. comp. physiol. Psychol.,
1961, 54, 665-669.
Dans cette recherche, les auteurs veulent d'abord vérifier les résultats
d'un travail antérieur dans lequel ils avaient trouvé un seuil de sensibil
ité tactile plus bas à la main gauche qu'à la main droite, chez des indi
vidus normaux. Ils essaient ensuite de déterminer si cette différence est
d'origine périphérique (peau moins épaisse pour la main non préférée,
moins souvent utilisée) ou

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