Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 548-561
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Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 548-561

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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 548-561
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

VI. Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs.
Sentiments. Esthétique élémentaire.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 548-561.
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VI. Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire. In: L'année psychologique.
1924 vol. 25. pp. 548-561.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6205548 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
clinique d'accouchement de Munich. Il faisait apparaître dans une
pièce obscure à une distance latérale de 1 /2-1 mètre de l'enfant,
lampe électrique d'intensité variable qu'il promenait lentement
devant le sujet.
Voici les résultats obtenus :
1° Chez la moitié environ des nouveau-nés l'excitation lumineuse
provoque des réactions de peur. Ceux-là n'ont pas pu être examinés.
D'autres semblent indifférents, alors que quelques-uns manifestent
des signes de joie
2° Le réflexe pupillaire à la lumière a lieu chez tous les enfants
dès la naissance.
3° Un petit nombre de nouveau-nés sont capables de fixer un
objet lumineux et d'exécuter des mouvements coordonnés de deux
yeux. Mais la plupart n'y réussissent guère ; ce n'est que vers le
troisième mois que tous les enfants sont maîtres de leurs mouvements
oculaires.
Ces résultats s'accorderaient assez bien avec les données relatives
au développement cérébral du nouveau-né.
D. W.
F.-B. HOFMANN. — Augenbewegungen und relative optische
Lokalisation (Mouvements oculaires et localisation optique relative).
— Z. für B., LXXX, 1924, p. 81-90.
Lorsque l'objectif visé à la suite d'un mouvement volontaire des
globes oculaires n'est pas atteint, il se produit, non seulement un
faux déplacement de tout le champ visuel, d'où l'influence sur la
localisation absolue des objets, mais aussi une altération des localisa
tions optiques relatives.
P. B.
VI. — Tendances et instincts. Emotions. Phénomènes
affectifs. Sentiments. Esthétique élémentaire,
L.-A. REID. — Instinct, emotion and the higher life [L'instinct,
Vemotion, et la vie supérieure de Vesprit). — Br. J. of Ps., XIV, 1,
1923, p. 78-93.
Critique de la théorie de Me Dougall, selon laquelle les instincts
sont les premiers moteurs de toute activité humaine, et les formes
les plus compliquées de la vie supérieure, intellectuelle ou morale, ne
sont que des moyens subordonnés à ces fins instinctives.
R. soutient qu'il y a une émotion de valeur (esthétique ou morale),
de caractère spécifique, irréductible à l'instinct, et « nouvelle » par
rapport à lui. L'instinct ne peut expliquer la vie supérieure de
l'esprit.
L'auteur paraît ignorer, comme la plupart de ses collègues de
langue anglaise, les explications qui ont été données de ces faits par
les sociologues français. G. P. .
ET INSTINCTS. EMOTIONS. SENTIMENTS 549 TENDANCES
H.-J. ZIGLER. — Instinct and psychological viewpoint (L'instinct
et le point de vue psychologique). ■ — Ps. Rev., XXX, 6, 1923,
p. 447-460.
Z. passe en revue les différentes définitions de l'instinct qu'on
trouve dans les manuels de psychologie américains, et conclut qu'il
faut, pour étudier ce problème d'une manière complète, se placer
successivement aux différents points de vue, sans en exclure aucun.
G. P.
J. DREVER, et E. JONES. — The classification oî the instincts
(La classification des instincts). — Br. J. of Ps., XIV, 3, 1924,
p. 248- 261.
Pour Drever, les instincts ou les tendances instinctives, formes
innées du comportement, peuvent, du point de vue psychologique,
être divisés ainsi :
a) En généraux et spécifiques (par exemple, l'instinct du jeu est
plus général que l'instinct combatif).
• b) Dans chacune de ces catégories, en instincts d'appétition et de
réaction.
c) En simples et émotionnels.
Jones montre le profit qu'on peut tirer de la psychanalyse dans
l'étude de cette question. Il propose la classification suivante :
a) Instincts d'attraction, comprenant la faim et la sexualité, avec
les instincts subordonnés de curiosité et de possession.
b)de répulsion, au nombre de trois : l'aversion, la fuite,
avec les sous-variétés décrites par Rivers, et l'aggressivité.
G. P.
FEDERICO CALVO. — El nombre instinctivo y el nombre racio-
nal. (L'homme instinctif et Vhomme rationnel). — Rev. de Fil.,
X, 5, 1924, p. 279-286,
L'auteur distingue dans la société deux types d'hommes dont il
trace, schématiquement, le caractère. Le premier, soumis aux ten
dances égoïstes primitives, est un retardé dans le développement
social, qui n'est pas adapté aux conditions actuelles de nos sociétés ;
régi par la recherche du plaisir et la fuite de la douleur, il est cause
de conflits incessants et se montre pernicieux quand il est doué d'une
vive intelligence. Le second, au contraire, a subi la transformation
des sentiments primitifs en un altruisme admirable, et est un facteur
d'équilibre et d'harmonie dans la société.
Mais la plupart des hommes ne sont-ils pas intermédiaires entre
ces types exceptionnels qu'envisage F. Calvo ? H. P.
JOSÉ INGENIEROS. — El instinto maternai y la familia [U ins
tinct maternel et la famille). — Rev. de Fil., X, 5, 1924, p. 161-179.
L'auteur fait dériver, phylogénétiquement, de l'instinct de nutri
tion primitif un instinct de conservation et un instinct social, de 550 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'instinct primitif de reproduction, un instinct sexuel et un instincC
maternel.
Ce dernier, dont Ingenieros s'occupe dans cette étude, est conçu;
comme un système d'habitudes héréditaires pour la protection de la
descendance, permettant la transformation de la progéniture en.
individus adaptés aux conditions de vie spécifiques. Il n'est pas-
indispensable à la conservation de toutes les espèces, mais il l'est à la:
conservation de certaines ; son apparition se présente comme un.
perfectionnement des fonctions reproductrices, et il se développe, se
perfectionne à son tour en donnant naissance à l'instinct domestique,
qui implique la coopération conjugale dans là protection des enfants.
Le foyer maternel devient le noyau de la famille, avec apparition de-
la propriété domestique qui conditionne l'association stable entre
les conjoints et les enfants. La famille prend la prédominance sur la
sexualité, et la sélection domestique modifie radicalement les condi
tions de la sexuelle.
Les sentiments domestiques — la « domesticidad » — sontdéfinis-
par la solidarité coopérative qui satisfait dans un même foyer les ten
dances pour la protection de la progéniture (tandis que l'amour est
un sentiment de préférence individuel pour un individu de l'autre
sexe satisfaisant les tendances à la reproduction de l'espèce).
L'organisation de la famille comporte essentiellement la subordi
nation de l'instinct sexuel à l'instinct maternel, la limitation de-
l'amour par le sentiment domestique.
Telles sont les idées générales développées par Fauteur, fidèle aux
concepts darwiniens, dans cette esquisse bio-sociologique.
H. P.
M. I. BOAS. — La défense psychique. — In-8, 225 p. et 29 planches),
Paris, Alcan, 1924 (12 fr. 50).
C'est une élude originale et intéressante que celle de l'auteur sur
ce qu'il appelle la défense psychique ; elle comprend une partie expé
rimentale — qu'il a poursuivie au laboratoire de psychologie physio
logique de la Sorbonne — dont nous avons précédemment rendu
compte (An. Ps., XXIII, p. 364 et XXIV, p. 389), et une importante
partie théorique.
La conception fondamentale est la suivante : pour se défendre
contre les atteintes nocives d'un agent extérieur, ou de l'action dou
loureuse qui résulte de la non-satisfaction d'une tendance, rencon
trant quelque obstacle, il existe, à côté des réactions classiques d'at
taque ou de fuite, un troisième mode de défense. « Dans le cas, dit-il,
où l'organisme est dans l'impossibilité d'échapper, soit par la fuite, soit
par l'attaque, aux atteintes d'un agent extérieur, il lui reste encore,
pour s'y soustraire,la ressource de se rendre insensible à leur influence*.
Il existe pa

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