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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
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Extrait
4SMEMOIRES
SANSON
TOME SIXIÈMK
mw^
#
mSEPT GÉNÉRATIONS D'EXÉCUTEURS
-1688 1847
MEMOIRES
DES
SANSON
MIS EN ORDRK REDIGES ET PUBLIES,
m
PAR
H. SANSON
DESANCIBN KXKOLTEUr. HAUTES (K D V B B S DE LA CODR DE PARIS
J08BUA.— Vois-lu, Uilberl, l'iiomme
qui sait le mieux l'histoire de ce temps-
ci, c'est le guichetier de la Tour de
Londres.
—Simon Remabd Vous vous trompez,
mon maître, c'est le bourreau
Victor Hugo.— Marie Tiidor
journée I scène M.
PARIS
DUPRAY DE LA MAHÉRIE, ÉDITEUR
14. RUE D'ENGHIEN, 14
186 3t-6
\
— MAHERIK— IMPRIMERIE PARISIENNE. DUPRAY DE LAPARIS.
Filles-Dieu,Boulovart Bonne-Nouvelle, 26 {Impasse des S).VENDÉMIAIRE. - LE DIRECTOIREAFFAIRE DE
Sous le régime fer de la dictature répu-de
blicaine, le nombre des attentats et des crimes
contre la propriété et contre les personnes avait
diminué dans des proportions considérables.
Bonnes ou mauvaises, la politique absorbait
toutes les passions. Aussitôt que thermidor eut
ladétendu le système de la compression et de
VI 1AFFAIRE DE VENDÉMIAIRE2
sarexcitation anormale, ces mêmes délits re-
plus fréquents que jamais peut-êtreparurent
ne l'avaient été. La réaction était partout,ils
dans les sentiments, dans les instincts comme
dans les idées. En songeant aux misères de la
veille, chacun semblait douter du lendemain
une sorte deet s'abîmait avec fareur dans
avait supposéles jouissances qu'il perdues
;
procure, et que lescette soif de l'or qui les no-
voulu réfréner étaitvateurs avaient , rentrée
cœurs. Les classes supérieuresdans tous les do
s'enrichissaient par la spéculation,la société
par l'agiotage le plus effrénépar le trafic,
;
on avait de nouveau recours au volplus bas,
à l'assassinat pour se procurer leet quelquefois
métal. Les grandes préoccupationsprécieux
l'avaientla Convention empêchéepolitiques de
aux questionsquelque attentiond'accorder
organisée contreintérieur. Parfaitementd'ordre
impuissante lorsqu'ilopinions , elle étaitles
sûreté des citoyens. Less'agissait d'assurer la
à Paris comme sous lesmalandrins pullulaient
la monarchie la pro-plus mauvais règnes de ;
de grandevince était infestée de détrousseurs