Grandes entreprises et PME - article ; n°1 ; vol.96, pg 25-41
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Economie et statistique - Année 1978 - Volume 96 - Numéro 1 - Pages 25-41
Grandes Empresas y pequenas y medianas empresas - Por medio de datos contables, proced entes de las declaraciones fiscales de las empresas a tituló de beneficios industriales y comerciales, el estudiôfaciliu estadisticas de referenda acerca del peso relative y de los respectivos funcionamientos de las grandes empresas (mas de 500 asalariados), de las medianas empresas (de 20 a 499 asalariados) y de las pequeñas empresas (menos de 20 asalariados). Las pequenas empresas, con 1 350 000 unidades en 1973, representan el 95% de las empresas examinadas, es decir — y cabe recordarlo — el conjunto de las empresas no agrícolas, exceptuando parte de los servicios; su peso, en el número total de asalariados (un 19 %) y el giro (un 27 %) se revela sin comparación con su importancia numérica. Las grandes empresas reunen menos del 1 % de todas las empresas, mas realizan el 39 % del giro y emplean el 43 % de los asalariados. Las medianas empresas son asimismo poco numerosas (un 5 %), el lugar que ocupan respecto al empleo asi como su giro es de consideración, elevándose respectivamente a un 38 % y a un 34 %.
Large Businesses and Middle and Small Sized Firms - Utilising accounting information coming from businesses' fiscal declarations relative to commercial and industrial benefits, this study fournishes reference statistics on the relative weight and respective performance of large businesses (more than 500 employees), medium sized businesses (20 to 499 employees), and small sized businesses (less than 20 employees). With 13 500 000 units in 1973, small businesses represent 95 % of the firms studied, that is to say, non-agricultural businesses with the exception of a part of services; their weight in the total number of employees (1 9 %) and turnover figures prove to be out of proportion to their numerical importance. The large businesses bring together less than 1 % of all the businesses, yet they account for 39% of the turnover and employ 43% of the salaried employees; mediums ized businesses are equally small in number (5 %), but their place in employment and turnover figures is important, (38 % and 34 % respectively).
Grandes entreprises et PME - A l'aide des données comptables provenant des déclarations fiscales des entreprises au titre des bénéfices industriels et commerciaux, l'étude fournit des statistiques de référence sur le poids relatif et les performances respectives des grandes entreprises (plus de 500 salariés), des moyennes (de 20 à 499 salariés) et des petites (moins de 20 salariés). Avec 1 350 000 unités en 1973, les petites entreprises représentent 95 % des entreprises étudiées c'est-à-dire rappelons-le, l'ensemble des entreprises non agricoles à l'exception d'une partie des services; leur poids dans le total des effectifs salariés (19 %) et le chiffre d'affaires (27 %) s'avère sans commune mesure avec leur importance numérique. Les grandes entreprises rassemblent moins de 1 % de toutes les entreprises mais réalisent 39 % du chiffre d'affaires et emploient 43 % des salariés. Les entreprises moyennes sont également peu nombreuses (5 %) leur place dans l'emploi et le chiffre d'affaires est important : respectivement 38 % et 34 %.
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1978
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur Renaud Brocard
Monsieur Jean-Marie Gandois
Grandes entreprises et PME
In: Economie et statistique, N°96, Janvier 1978. pp. 25-41.
Citer ce document / Cite this document :
Brocard Renaud, Gandois Jean-Marie. Grandes entreprises et PME. In: Economie et statistique, N°96, Janvier 1978. pp. 25-41.
doi : 10.3406/estat.1978.3095
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1978_num_96_1_3095Resumen
Grandes Empresas y pequenas y medianas empresas - Por medio de datos contables, proced entes de
las declaraciones fiscales de las empresas a tituló de beneficios industriales y comerciales, el
estudiôfaciliu estadisticas de referenda acerca del peso relative y de los respectivos funcionamientos
de las grandes empresas (mas de 500 asalariados), de las medianas empresas (de 20 a 499
asalariados) y de las pequeñas empresas (menos de 20 asalariados). Las pequenas empresas, con 1
350 000 unidades en 1973, representan el 95% de las empresas examinadas, es decir — y cabe
recordarlo — el conjunto de las empresas no agrícolas, exceptuando parte de los servicios; su peso, en
el número total de asalariados (un 19 %) y el giro (un 27 %) se revela sin comparación con su
importancia numérica. Las grandes empresas reunen menos del 1 % de todas las empresas, mas
realizan el 39 % del giro y emplean el 43 % de los asalariados. Las medianas empresas son asimismo
poco numerosas (un 5 %), el lugar que ocupan respecto al empleo asi como su giro es de
consideración, elevándose respectivamente a un 38 % y a un 34 %.
Abstract
Large Businesses and Middle and Small Sized Firms - Utilising accounting information coming from
businesses' fiscal declarations relative to commercial and industrial benefits, this study fournishes
reference statistics on the relative weight and respective performance of large businesses (more than
500 employees), medium sized businesses (20 to 499 employees), and small sized businesses (less
than 20 employees). With 13 500 000 units in 1973, small businesses represent 95 % of the firms
studied, that is to say, non-agricultural businesses with the exception of a part of services; their weight
in the total number of employees (1 9 %) and turnover figures prove to be out of proportion to their
numerical importance. The large businesses bring together less than 1 % of all the businesses, yet they
account for 39% of the turnover and employ 43% of the salaried employees; mediums ized businesses
are equally small in number (5 %), but their place in employment and turnover figures is important, (38
% and 34 % respectively).
Résumé
Grandes entreprises et PME - A l'aide des données comptables provenant des déclarations fiscales des
entreprises au titre des bénéfices industriels et commerciaux, l'étude fournit des statistiques de
référence sur le poids relatif et les performances respectives des grandes entreprises (plus de 500
salariés), des moyennes (de 20 à 499 salariés) et des petites (moins de 20 salariés). Avec 1 350 000
unités en 1973, les petites entreprises représentent 95 % des entreprises étudiées c'est-à-dire
rappelons-le, l'ensemble des non agricoles à l'exception d'une partie des services; leur
poids dans le total des effectifs salariés (19 %) et le chiffre d'affaires (27 %) s'avère sans commune
mesure avec leur importance numérique. Les grandes entreprises rassemblent moins de 1 % de toutes
les entreprises mais réalisent 39 % du chiffre d'affaires et emploient 43 % des salariés. Les entreprises
moyennes sont également peu nombreuses (5 %) leur place dans l'emploi et le chiffre d'affaires est
important : respectivement 38 % et 34 %.Grandes entreprises et PME
par Renaud BROCARD et Jean-Marie GANDOIS *
Faut-il croire que surtout les grandes s'imposent dans la concurrence internationale? Ou au
contraire, ne faut-il pas reconnaître l'efficacité des petites et moyennes entreprises dans certains
créneaux, leur rôle pour les créations d'emplois ou encore leur importance dans l'animation régionale?
Portant sur l'ensemble des activités non agricoles et sur l'année 1973, cet article vise à apporter quelques
éléments statistiques pour éclairer ce débat.
Depuis l'ouverture des frontières et plus particulièrement entreprises et PME constituent des formes d'organisation
depuis le V* Plan, la constitution de grandes unités capables de la production en partie substituables. Si cette substitua-
d'affronter la concurrence internationale a été une préoccu bilité, au moins partielle, apparaît claire dans le commerce,
pation importante de la politique économique. La puissance elle est moins évidente dans l'industrie et semble en partie
financière, la capacité d'établir des réseaux de commercial liée aux modifications de la structure sectorielle de la pro
isation étendus, la possibilité de définir des stratégies divers duction industrielle.
ifiées de produits et d'implantation géographique, les L'objet de cet article est d'apporter quelques éléments budgets consacrés à la recherche, les économies d'échelle statistiques de référence dans le débat. Ils concernent le liées à la production de masse font en effet des grandes poids relatif et certaines « performances » comparées des firmes des acteurs majeurs dans la compétition économique PME et des grandes entreprises. Ces éléments de cadrage internationale. macroéconomique n'ont évidemment pas pour but de per
Mais, plus récemment, l'importance du maintien d'un mettre de trancher dans un débat aussi complexe, mais
tissu industriel et commercial diversifié a été par ailleurs seulement d'éclairer celui-ci.
affirmée. L'accent a été mis sur l'efficacité des petites et L'étude porte sur l'ensemble des activités non agricoles moyennes entreprises (PME) dans certains « créneaux » de et sur l'année 1973. Cette année est la dernière qui précède production, sur les capacités d'innovation qui pouvaient la crise et constitue, de ce fait, un bon point de référence. être les leurs, sur leur caractère indispensable pour la satis Il sera ultérieurement possible d'actualiser le constat préfaction des besoins de proximité, sur leur rôle pour la senté ici, la crise ayant pu modifier quelque peu les posicréation d'emplois, sur leur importance dans l'animation tions relatives des grandes entreprises et des PME, en dépit d'une activité économique régionale d'initiative locale. Le de la grande inertie des structures 1. Prolongeant d'autres dépérissement de la concurrence lié à la domination des travaux statistiques sur la concentration [1], [2], l'approche marchés par les grandes firmes a été souligné. Le dynamisme retenue est originale à double titre. Tout d'abord par son des PME a pu aussi être jugé primordial pour le maintien caractère général : l'ensemble des secteurs et la totalité dans la vie économique de « l'esprit d'entreprise ». des entreprises (sans limitation de taille, du moins pour
Si la grande firme est toujours considérée comme le fer certaines analyses) est pris en considération. Ensuite, dans
de lance dans la compétition internationale, la petite et l'examen de la concentration, l'accent est mis sur la distinc
moyenne entreprise apparaît aujourd'hui comme un élément tion entre grandes entreprises et PME.
majeur de l'équilibre économique et social. Un débat est
ainsi ouvert sur la structure souhaitable du système pro
ductif, sur le rôle et l'importance respectifs désirables des Qu 'appel lera-t-on grande entreprise...
grandes entreprises et des PME. Ce débat les fait apparaître
à la fois comme complémentaires et antagoniques. Plutôt Un préalable de l'analyse est, évidemment, de définir la complémentaires, par exemple, dans une organisation indus petite et moyenne entreprise par rapport à la grande unité. trielle de la production automobile où coexistent quelques Le débat habituel est, en la matière, fort peu précis. S'il grands constructeurs et de nombreuses PME sous-trai oppose les grands groupes ou les entreprises de, par exemptantes, bien que les rapports de prix entre constructeurs et le, plus de 500 salariés aux autres, il oppose quelques sous-traitants les opposent. Plutôt antagoniques, par exemp
le, dans le commerce de détail alimentaire, bien qu'achats
de masse et achats de proximité soient complémentaires
* Renaud Brocard et Jean-Marie Gandois font partie de la division «Statistiques pour les ménages. Ce débat n'a de sens que dans la mesure des entreprises» du département «Entreprises» de l'INSEE. où la 'complémentarité n'est pas compl

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