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on a lu, on a vu
  Encyclopedia of Pest Management David Pimentel (dir.) 2002, Marcel Dekker, New York-Bâle, 929 p. Il s’agit d’une encyclopédie consacrée à la protection des cultures, rédigée par 286 auteurs sous la direction de D. Pimentel (Cornell University, Ithaca, New York, États-Unis) . Le choix éditorial retenu est de consacrer de 1 à 5 pages à chacun des 265 thèmes retenus sous la forme d’un exposé concis de l’état des connaissances, complété par une bibliographie volontairement réduite (le plus souvent de 6 à 12 références permettant au lecteur intéressé d’accéder à une information plus détaillée). L’ouvrage n’a pas l’objectif d’être un traité de protection des cultures, mais bien de satisfaire un lecteur curieux comme un professionnel désireux d’actualiser ses connaissances. Vous y découvrirez donc aussi bien ce qu’est la pratique du « scouting », l’usage des plantes-pièges comme celui des répulsifs, mais aussi la définition du concept d’organisme nuisible aux cultures, les vertus des cultures intercalaires ou de la rotation des cultures, sans oublier bien sûr l’arsenal des moyens curatifs de lutte et les nouvelles orientations de la protection des cultures ( integrated pest management, aerawide pest management, conservation of biological controls, ecological based pest management, integrated farming , etc . ). La protection de la forêt et celle de la santé humaine sont également l’objet de quelques chapitres. Parmi les auteurs, en majorité nord-américains (États-Unis, 128 ; Canada, 41), on dénombre 25 britanniques, 16 australiens, 6 suédois, 5 danois, 4 israéliens, 3 néo-zélandais et quelques autres… dont notre collègue Serge Quilici (CIRAD Réunion). Sous réserve d’un inventaire détaillé des références bibliographiques citées par ces auteurs, les publications des chercheurs français ne semblent pas connaître une meilleure audience ! Ces observations recoupent celles que j’ai été amené à faire à l’occasion de l’analyse de plusieurs ouvrages récents en langue anglaise consacrés, sous des formes diverses, à la protection des cultures. Qu’en conclure ? Pierre Ferron p.ferron@wanadoo.fr
 L'image des personnes âgées à travers l'histoire Philippe Albou  1999, Glyphe & Biotem éditions, Paris, 228 p. Parmi les événements nationaux majeurs qui ont agité l'opinion en 2003 et qui ont été gérés de façon fort maladroite, deux d'entre eux - le dossier des retraites et les incidences de la canicule - concernaient au premier chef les personnes dites âgées. Dans le premier cas, on a recherché la solution de difficultés évidentes dans la seule prise en considération de ratios comptables ; dans le second, on a tenté
 
108   
Le Courrier de l’environnement de l’INRA n°51, février 2004
d'exorciser le drame en dénonçant les supposés coupables du dysfonctionnement du système de ipgrénovreanntitso nd. esO np lsu'se sétl réemnednut aciompte à cette occasion combileen 1 n. oCs ocmonpctiet toeynens (dirigeants inclus) étaient res réalités sociales et sociéta s u de l'importance numérique croissante des « seniors », il est indispensable que, au-delà des stéréotypes habituels, chacun prenne conscience de la réalité du phénomène. C'est à cela que s'attache le petit livre du docteur Albou, en nous décrivant, dans une perspective historique, la place de la vieillesse dans la société française. La question n'est pas aussi simple qu'on pourrait l'imaginer, ne serait-ce que pour des raisons typologiques (qu'est-ce qu'une personne âgée, quand commence la vieillesse ?). L'image du vieillard est ambiguë puisque s'y mêlent des connotations négatives (déchéance physique) et positives (sagesse). Selon les lieux, les temps et les classes sociales, e cette image et le statut de la personne âgée fluctuent considérablement. Mais ce n'est qu'au XVIII siècle que la vieillesse a commencé à être considérée comme un phénomène social et plus seulement comme une accumulation de destins individuels. Au passage, l'auteur dénonce les effets de mode médiatique qui tendent à donner une image négative de la situation réelle des personnes âgées (maladie d'Alzheimer, vieillards en institution gériatrique). Plusieurs annexes intéressantes complètent ce livre, en particulier un historique de la politique française en faveur des personnes âgées et une petite histoire de la gérontologie et de la gériatrie. Comme l'écrit le professeur Sournia qui préface cet ouvrage, il est certain que le récit des expériences passées aidera les générations futures à trouver leurs propres solutions. Pierre Marsal pierre-marsal@wanadoo.fr   Risques collectifs et situation de crises. Apports de la recherche en sciences humaines et sociales Claude Gilbert (dir.) 2003, L'Harmattan, Paris, Collection 2003, 340 p. Les risques susceptibles d’affecter les collectivités humaines (risques naturels, technologiques, sanitaires, alimentaires, liés à la rupture de grands systèmes…) et les crises qu’ils suscitent sont au cœur des débats contemporains. Les sciences humaines et sociales ont, depuis une dizaine d’années, développé des recherches nombreuses et diverses sur ces questions considérées comme des problèmes de société cruciaux. Elles ont ainsi introduit de nouveaux cadres d'analyse susceptibles de changer assez radicalement la compréhension, voire la gestion, des risques et des crises. Cet ouvrage est issu d’un colloque organisé par le Programme risques collectifs et situations de crise du CNRS (1994-2000) qui a été l’occasion de prendre mesure et acte de ces changements. Il est construit autour de cinq questions centrales dans le champ des risques et des crises : les modes d’émergence des risques comme problèmes publics ; l'impact des configurations d’acteurs et organisations sur la gestion des risques ; le rôle des hommes et des organisations dans les accidents et catastrophes ; les nouvelles modalités d’expertise et de concertation en matière de risques ; les perspectives de recherche sur les situations de crise aujourd'hui. Les contributions rassemblées relèvent d'approches disciplinaires variées et s'appuient sur différents cas de risques et de crises : risques naturels, nucléaires, alimentaires, de santé-environnement, OGM, « vache folle », saturnisme, pollution industrielle des sols, boues d’épuration urbaines, risques liés aux transports, aux grands systèmes socio-techniques, etc. Transmis par Yves Le Pape ylepape@aol.com  
 
                                                 1 On pourrait formuler la même remarque à propos des inondations de la vallée du Rhône : la société contemporaine serait-elle caractérisée par l'imprévision du prévisible ?
 
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