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Extrait
THE LIBRARY OF
BROWN UNIVERSITY
THE CHURGH
COLLECTION
The Bequest of
ColonelGeorgeEarl Ghurch
1835-1910VOYAGES
DANS
L'AMERIQUE MÉRIDIONALE,
IV.ERRATA.
iToï/ie ÏV, page , en titre et dans tout ce chapitre : hec-fleurs ^ lisez80
beque-Jleur.%^
page 3;?6 , ligne 19 : eîi arrière engagées lisezen arrière et engagées.,,
VOYAGES
DANS
L'AMÉRIQUE MÉRIDIONALE
PAR DON FÉLIX DE AZARA,
coMiaissAiRi: et commandant des limites espaonoles dans i<e paracita'?
DEPUIS 1781 jusqu'en 1801;
descriptionContenant la géographique politique et civile du,
Paraguay la rivièreet de deLa Plata; l'histoire de la decou--
verte et de la conquête de ces contre'es des détails nom-;
breux surleur histoire naturelle, et sur les peuples sauvages
qui les habitent; le re'cit des moj^ens emploje's par les
Jésuites pour assuje'tir et civiliser les indigènes , etc.
d'après lesPUBLIÉS MANUSCRITS DE l'AUTEUR,
NOTICE SUR SAAVEC UNE VIE ET SES ÉCRITS,
PAR C. A. WALCKENAER;
ENRICHIS DE NOTES PAR G. CUVIER,
SECRETAIRE PERPÉTUEL DE LA CLASSE DES SCIENCES PHYSIQUES DE L'INSTITUT, eJC
Suivis de l'histoire naturelle des Oiseaux duParaguay etdeLaPlata,par
le même auteur traduite d'après l'original, , espagnol , et augmentée
d'un grand nombre de notes, parM.SONNINI
;
ACCOMPAGNÉS d'uN ATLaS DE VINGT-CINQ PLANCHES.
TOME QUATRIÈME,
PARIS,
DENTU, IMPRIMEUR-LIBRAIRE,
ȔTB DU PONT-DE-I.0DI> Tl<^ 3.
1809,^
VOYAGES
DANS
L^AMÉRIQUE MÉRIDIONALE.
CARACTÈRES COMMUNS
AUX CHARPENTIERS.
les Guaranis donnentv^uoiQUE à ces oiseaux le nom
û'j-pecus, les Espagnols lesnomment charpentiers parce
,
qu'ils charpentent les troncs d'arbres et qu'ils vivent de
ce travail. Ils tiennent dans les boisse , et quoiqu'ils puis-
sent se perchercomme les autres oiseaux, ils ne le font ce-
pendant pour l'ordinairepas ils se cramponnent aux5
troncs des arbres et les parcourent de bas en haut , et ja-
mais du haut en bas en tenant letoujours corps vertica-,
lement et jamais en travers. Pour cet exercice, la naturej
donné des jambes et des piedsleur a courts et robustes
j
-des doigts vigoureux des ongles très crochus , forts5
,
épais que larges deuxpointus et plus doigts en devantj
joints parunephalangecommune, et deux autres derrière^
croupion gros et musculeux les pennes de la queuele con-j
caves, avec leurs tiges comme usées à l'extrémité, très-
et leurs barbes décomposées,fortes et élastiques, aussi
que du crin, et formant au bout de chaque penneroides
la figure d'un fer de lance } de sorte que les charpentiers
arbres avec leurs pieds ets'appuients'accrochent aux avec
leur queue.
a. 1IV.,
(a)
yeuxde d'un de'nuéLes ces oiseaux sont entourés espace
de plumes. Ils ont les épaules étroites et le cou gros et
court 'j leur vol est rapide et sinueux leurs mouvemensj
prompts, leur instinct, ainsi leurphysionomie,sont et que
sont farouches. Leur bec est gros à sa base, droit, très-
solide^ et de substance semblable à la corne sa moitiéj
termine en une lame verticale commesupérieure se , celle
d'un petit ciseau il a, de plus, trois arêtes affilées, l'une5
deux autres sur les côtés. C'est avec ceà la base et les bec
qu'ils frappent les troncs d'arbres à coups redoublés
entend de loin, et qu'on ne peut compter, tant ilsqu'on
ils reconnaissent qu'un ver est logésont précipités. Quand
et s'ils ne trouvent point de trou pour lesous l'écorce,
vite detirer en dehors , ils frappent plus fort et moins ,
lorsqu'ilsveulentcreuserles trousoù ilsnichentmêmeque j
tant de persévérance à ce travail,îls mettent quelquefois
plus gros jus-qu*ils parviennent à percer les troncs les
,
de l'arbre. Un malheureux Indien du Pa-qu'au centre
mort, suspendu par lamain qu'il avaitraguay a été trouvé
fourrée dans un de ces trous de charpentiers pour en
qu'ayant glissé il n'avaitprendre les petits , et , pu retirer.
charpentiers se nourrissentde vers, qu'ils prennentLes
des arbres, introduisant, dansfacilement sous l'écorce en
trous, leur langue, qu'ils peuvent faireles fentes et les
deux. Elle est arrondiesortir deleurbouche d'un pouce ou
un petit ver de terre , l'intérieur est un cartilagecomme
, et elle se termine en pointe triangulaire , dontélastique
ontde petites languettes. Cetteles arêtes ou les côtés con-
de la langue la rend très-propre à s'insinuerformation
ouvertures et à saisir les vers quidans les plus petites , ne
s'échapper lorsque l'oiseau les retire avec sa lan-peuvent
gue. Tous les charpentiers sentent mauvais ce que j'at-,