W. J. M. Buch : De Oost-indische Compagnie en Quinam. De betrekkingen der Nederlanders met Annam in de XVIIe eeuw - article ; n°1 ; vol.29, pg 364-370
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W. J. M. Buch : De Oost-indische Compagnie en Quinam. De betrekkingen der Nederlanders met Annam in de XVIIe eeuw - article ; n°1 ; vol.29, pg 364-370

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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1929 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 364-370
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Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 14
Langue Français

Extrait

Emile Gaspardone
W. J. M. Buch : De Oost-indische Compagnie en Quinam. De
betrekkingen der Nederlanders met Annam in de XVIIe eeuw
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 29, 1929. pp. 364-370.
Citer ce document / Cite this document :
Gaspardone Emile. W. J. M. Buch : De Oost-indische Compagnie en Quinam. De betrekkingen der Nederlanders met Annam in
de XVIIe eeuw. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 29, 1929. pp. 364-370.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1929_num_29_1_3259— - 364
faite au panier, rappelle les échantillons du Bac-so*n, et très rares. La céramique,
elle est bien plus grossière que celle de Samrong Sen. Une belle hache de bronze à
douille et des débris de fer ont été recueillis aussi à Ban Mon ; mais peut-être sont-
ils d'une époque relativement récente.
Melle Colani tente des comparaisons entre ces outillages et ceux qui ont été
exhumés en d'autres régions. Si la facture de la période archaïque, paléolithique,
présente à Hoà-binh des affinités avec celle de Ceylan, les instruments taillés des
périodes intermédiaire et la moins ancienne (néolithique inférieur ou mésolithique)
rappellent parfois certains instruments chelléens et acheuléens d'Europe. Le paléo
mésolithique du Tonkîn, dans son ensemble, n'a pas été retrouvé au Sud du Thanh-
hoâ (i), mais il s'apparente à des outillages découverts à Sumatra et dans la
péninsule de Malacca.
Il est bien impossible de fixer la date, même approximative, de ces gisements, et
aussi d'établir un synchronisme quelconque avec les périodes classiques de la
préhistoire européenne. L'établissement plus modeste, mais plus sûr, d'une chrono
logie relative, limitée à l'Indochine, voire même d'abord au Tonkin, doit être
le but immédiat des chercheurs: il faut souhaiter que beaucoup de ceux-ci, de la
qualité et de l'enthousiasme de Melle Colani, nous en rapprochent tous les jours.
Ch. Robequain.
Dr. W. J. M. Висн. — De Oost-indische Compagnie en Quinam. De
betrekkingen der Nederlanders met Annam in de XVIIe eeww. —
Amsterdam, H. J. Paris, 1929, in-8°, xu-124 p.
Après M. O. Náchod, qui a écrit l'histoire de la Compagnie hollandaise des Indes
Orientales au Japon au XVIIe siècle (á), et après le Dr. H. Muller, qui a édité les
documents d'archives concernant, pour la même époque, les relations de la Compag
nie avec le Cambodge et le Laos (3), M. В., dans une thèse qui rappelle les livres de ses
deux prédécesseurs, nous retrace les rapports de la même compagnie et du Qui-
depuis 1600 jusqu'à 1652. On sait qu'alors le nom de Quinam (*) correspondait
(1) Cf. BEFEO., XXVII, 464-466.
(2) O- Náchod, Die Beçiehungen der Niederlândischen Ostindischen {Compagnie
%u Japan im sieb^ehnten Jahrhundert. Inaugural-Dissertation der hohen philoso-
phischen Fakultat der Universitut Rostock zur Erlangung der Doktorwiirde. Berlin,
1897,8°, xxxiv-444 p., plus Gcx p. de pièces originales.
(3)Dr- Hendrik P. N- Muller, De Oost-indische Compagnie in Cambodja en Laos.
Verzameling van Bescheiden van 1636 tot 1670. 's-Gravenhage, 1917, 8°, Lxvni-464 p-
Werken uitg. door de Linschoten-Vereeniging, XIII (cf. BEFEO. } XVIII, x, 17-18).
(*) Висн, p. iv-v, 3, 4, 120. Essai d'étymologie in Bull, des Amis du Vieux Hué,
I, 1914, p. 337 sq. et 347 sq. — — 365
chez les Hollandais à notre nom de Cochinchine et servait à désigner la partie de
l'Annara actuel comprise entre le sông Gianh (*), ou la frontière tonkinoise, et le
cap Varella, ou la frontière came.
C'est en eifet en Annam qu'eurent lieu les premières tentatives. A peu près une
année avant la fondation de la Compagnie (1602), Gaspar van Groensbergen,
avec deux navires s' étant approché des côtes, et ayant dépêché le marchand
Wanderaer, avait été informé par lui du commerce que Portugais et Japonais
faisaient à Tourane et à Faifo. Ce premier contact marque aussi le premier conflit.
Groensbergen apprit à la fois que le roi du pays avait reçu poliment son messager
et qu'il préparait un attentat contre lui. Peu de jours auparavant, pour avoir abordé, avait eu vingt-trois hommes tués et avait été retenu quelque temps
prisonnier : il envoya deux chaloupes piller et brûler un village, et leva l'ancre.
Simple incident, mais significatif. Les incidents jouèrent d'ailleurs un assez grand
rôle dans les débuts de la Compagnie au Quinam. Ils retardèrent peut-être de
vingt années l'établissement de relations fixes: en 1613 ou 1614, H. Brouwer, prési
dent du comptoir de Firando (Hirado), envoie deux Hollandais commercer au
Quinam avec une jonque ; ils arrivent dans le temps que les Annamites vengeaient
cruellement une offense commise contre leur roi par un marchand anglais (2) ; biea
qu'adversaires des Anglais, les Hollandais perdent dans l'affaire un de leurs agents
et un Japonais, qui sont mis à mort, et leurs marchandises, que l'on confisque.
La tentative n'a pas de suite. En 161 7, le fondateur de Batavia, Coen, ordonne à
deux reprises la visite du Quinam : deux vaisseaux, YOude Zonne et le Galjas, y
feront escale, le refus de l'équipage les en empêche ; le yacht Ja:atra, qui devait
les y rejoindre, ne les trouvant pas, continue sur Firando et est coulé par les
Portugais au large de Formose. Une succession de hasards enfin détermina la
Compagnie à passer en 1633 des projets à l'entreprise. Une galiote portugaise,
prise par un vaisseau hollandais au cours d'un voyage au Japon, avait été rejetée, le
8 septembre précédent, à la suite d'une tempête sur la côte d'Annam. D'abord
bien accueillis par la population, mais bientôt prisonniers du roi, les six marins
hollandais qui la montaient, virent des Japonais et des Portugais leur disputer la
cargaison et le roi la saisir. Ce dernier voulait les faire livrer aux Portugais du
Cambodge. Un Chinois intercéda. Le roi, changeant d'humeur, lui accorda de
remmener les Hollandais sur sa jonque ; deux d'entre eux moururent en route. Les
autres atteignirent Batavia le 3 mai 1633. Ils apportaient au gouverneur général,
de la part du roi de Quinam, une invitation formelle à envoyer dans son royaume
les vaisseaux de la Compagnie. Cette invitation, et les renseignements fournis par
le Chinois, décidèrent la Compagnie à tenter une expédition nouvelle.
(') C'est la rivière que M. Buch, p. 4 et passim, appelle rivière de Poutsin- L'o
rthographe de ce mot varie dans les documents. La copie de la carte de 1658 reproduite
par M. В- l'écrit: Poesin» Le P. Cadière» qui rapporte deux autres formes : Pousijn,
Possin, l'explique par : rivière du Bô-chinh ^jï ®C (Le mur de Bbng~h&i, in BEFEO-,
VI, p. 156).
(2) II s'agit sans doute du marchand Peacock, v. Maybon, Hisť moď du pays
d'Annam, p. 65. - - 366
La guerre ouverte que, sous l'impulsion de Hans Putmans, gouverneur de For-
mose, la Compagnie était à la veille d'entreprendre pour forcer la Chine au
commerce, rendait particulièrement opportun un établissement dans le sud, envisagé
longuement depuis 1609, c'est-à-dire du jour où la Compagnie avait eu un comptoir
à Firando. Le besoin d'un marché, d'un magasin chinois destiné à fournir son
commerce au Japon ne cessa jamais de diriger la politique de la Compagnie en
Annam. Elle, dont les pires traitements n'avaient pas affaibli la ténacité, n'hésita pas
à sacrifier le Quinam pour le Tonkin, où les mêmes difficultés l'attendaient, dès
qu'elle le crut nécessaire pour s'assurer ce magasin. Or le régime prohibitif venait
de cesser au Japon (1632), les interdictions de Iemitsu allaient en livrer aux Hollan
dais presque tout le trafic extérieur (années 1635 et suivantes) (j). Les instructions et
les lettres de Batavia pour 1633 montrent bien ce que la Compagnie espérait trouver
au Quinam, de la soie jaune indigène et des tissus chinois, un or de titre peu inférieur
à l'or chinois, du poivre..., en un mot, une double compensation pour les pertes subies
du fait de la fermeture de la Chine: une partie des marchandises chinoises détournées
vers le marché voisin, et ses produits indigènes. Ajoutons l'intérêt de commerce
local, débouché, par exemple, pour l'argent acheté au Japon, et le souci de chasser
de là comme d'ailleurs les Portugais et les Espagnols.
L'envoi de deux n

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