Géographie humaine - article ; n°381 ; vol.70, pg 462-469
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Description

Annales de Géographie - Année 1961 - Volume 70 - Numéro 381 - Pages 462-469
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1961
Nombre de lectures 40
Langue Français

Extrait

Georges Chabot
Géographie humaine
In: Annales de Géographie. 1961, t. 70, n°381. pp. 462-469.
Citer ce document / Cite this document :
Chabot Georges. Géographie humaine. In: Annales de Géographie. 1961, t. 70, n°381. pp. 462-469.
doi : 10.3406/geo.1961.16108
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1961_num_70_381_16108462 ANNALES DE GÉOGRAPHIE
Les cartes relatives à la zoologie sont beaucoup moins nombreuses.
Les cartes de la faune marine ont un intérêt économique certain mais sont
difficiles, à élaborer. Les cartes de la faune terrestre sont presque irréalisables
sauf si on étudie séparément les divers groupes.
La biogéographie, maintenant que l'écologie est remise en honneur,
se développe et surtout la cartographie qui prend un magnifique essor.
Il serait temps de doter le monde d'une carte de sa couverture végétale
à l'échelle de 1 : 5 000 000 par exemple et un accord international est souhai
table pour la réaliser.
H, Gaussen.
GÉOGRAPHIE HUMAINE
La Section de Géographie humaine, que présidaient Georges Chabot et
Marguerite Lefevre, est sans doute celle qui a réuni le plus de communic
ations1. Du moins détenait-elle le record parmi les 292 résumés reçus par
le secrétariat de l'Institut dans les délais réglementaires ; elle totalisait
alors 75 communications, suivie de près par la géographie économique qui
en comptait 70. Ces chiffres ont été d'ailleurs modifiés par la suite, de nou
velles communications ayant été apportées et d'autres retirées; il reste
pourtant que l'affluence fut grande en géographie humaine, et sans doute le
secteur a-t-il bénéficié de l'absence d'une section de géographie régionale où
auraient pu tout aussi bien s'inscrire certaines des communications présent
ées. Aussi l'amphithéâtre du Folketshus, où se déroulaient les travaux de
la section, ne chôma-t-il guère : 9 séances s'y succédèrent ; encore fallut-il
comprimer le programme, et le Secrétariat du Congrès avait délibérément
écarté certaines communications en recommandant de n'en lire que le titre.
I. — En tête des présentées, il faut placer celles qui
posaient le problème général des fondements de la géographie humaine.
G. Caraci (Rome) l'abordait avec le sujet suivant : Un problème de la géogra
phie moderne.: le rapport nature-homme ; W. Hartke (Munich) étudiait La
part des facteurs socio géographiques dans la formation du paysage, et
H. J. Keuning (Groningue), la place de la géographie sociale dans la géogra
phie humaine. Le premier essaie de résoudre l'antinomie entre les deux termes
« nature » et «homme ». H- J. Keuning s'efforce de définir le rôle de la géo
graphie sociale ; celle-ci doit être considérée comme une partie de la géogra
phie régionale, et s'efface pour faire place à la sociologie générale dès que le
phénomène social dépend de la structure sociale générale. Wolfgang Hartke
s'appuie sur des cartes à grande échelle où il a établi, pour chaque parcelle,
le groupe sociologique auquel appartient le détenteur de la parcelle ; la fo
rmation du paysage dépend largement de la différenciation de ces groupes
sociaux. La discussion commune à ces trois communications a surtout été
1. Je dois remercier M. François Gay et Mme Jacqueline Bonnamour qui, ayant assumé les
fonctions de secrétaires de séances, ont bien voulu me communiquer leurs notes sur les discussions
auxquelles les communications ont donné lieu. XIXe CONGRÈS INTERNATIONAL DE GÉOGRAPHIE 463 LE
marquée par une intervention d'Orlando Ribeiro qui insiste sur la notion
de milieux réceptifs et répulsifs ; les civilisations et leurs techniques portent
l'empreinte de leurs milieux d'origine, et ont été mises à l'épreuve dans des
conditions favorables ou défavorables.
Ces problèmes généraux ont été également posés à propos de la géographie
religieuse, à la suite d'une communication de W. Zelinski (Carbondale.
Illinois) sur la répartition de V appartenance religieuse aux États-Unis en 1952,
qui présente des cartes de cette répartition et montre les difficultés de réa
lisation ; la discussion porte sur le rôle des recherches religieuses en géogra
phie humaine et elle fut une des plus animées du Congrès. Pierre Brunet
(Caen) pense que l'appartenance à une religion ne suffit pas et qu'il faut étu
dier la profondeur du sentiment religieux, mais les critères de cette profondeur
ne sont pas les mêmes suivant les diverses religions. F. Fisher (Philadelphie)
montre l'influence des mutations religieuses (catholicisme -protestantisme),
et X. de Planhol (Nancy) estime que la question se pose différemment
dans les sociétés traditionnelles qui représentent les trois quarts de la planète,
et où l'influence religieuse est très forte sur les comportements humains,
et les sociétés industrielles modernes où la religion affecte surtout les compor
tements personnels.
L'épilogue de ces discussions apparut à la fin du Congrès ; il fut demandé
que la géographie religieuse fut mise à l'ordre du jour du xxe Congrès, mais
un certain nombre de membres refusèrent de s'associer à ce vœu.
II. — Les séances consacrées aux questions de population ont donné
lieu surtout à des communications d'intérêt régional de R. T. Gajda (Ottawa)
sur Vœcoumène du Canada, de T. P. Jost (Ottawa) sur l'exploitation du Labrad
or central par le R. P. Louis Babel ; de G. J. Martin (Ypsilanti) sur Vèthio-
pianisme en Afrique au Sud du Sahara ; de H. S. Raup (Kent, Ohio) sur les
sociétés communautaires à la frontière américaine. La communication de
O. Inchauspe (Mendoza) sur Vespace géographique dans le bassin supérieur
et moyen du fleuve Tunuyan est en réalité une excellente étude de géographie
régionale, montrant les conditions naturelles qui aboutissent à l'organisation
de grandes « oasis fluviales ». On peut en dire autant de la communication
de Bogdan Zaborski sur les régions géographiques humaines du Sud-Est
canadien (Ottawa) où il se fonde sur les phases du peuplement mais où il
montre en même temps l'influence des conditions physiques. Et on y pourr
ait rattacher aussi les problèmes régionaux de la géographie sociale en Afghan
istan, où Constance George Michel (West-Haven, Connecticut) étudie le
séparatisme en Afghanistan à la lumière des différences ethniques et cultur
elles.
Les mouvements de la population ont été étudiés par Richard Lawton
(Liverpool) pour V Angleterre et le Pays de Galles au xixe siècle, par L. Kosinski
pour les territoires de V Ouest polonais. Jovan F. Trifunoski (Skoplje) a attiré
l'attention sur les habitations aroumaines en Macédoine Yougoslave : venus
d'Albanie ou de Grèce depuis le xvine siècle, les Aroumains dans la Macédoine
de l'Ouest, artisans et commerçants, y ont édifié des maisons confortables 464 ANNALES DE GÉOGRAPHIE
contrastant avec l'habitat environnant. Alberto Mori (Pise) a montré l'im
portance de V émigration viagère en Italie : en Italie méridionale, trois ci
nquièmes des communes enquêtées signalent la présence de retours au pays
(trois quarts en Galabre). Le problème général fut alors posé, une discussion
s'est élevée sur les conséquences de ces retours qui ont ramené des capitaux
et contribué à transformer la mentalité du pays, et la question a été retenue
pour une reprise au prochain Congrès. G. Borgstrom (East-Lansing, Michigan)
s'est placé au contraire sur le terrain des définitions générales : Les termes
géographiques de pression démographique, densité, niveaux de nourriture,
commerce alimentaire ; il définit des « unités de vie » théoriques qu'il compare
aux étendues de terres labourables et de pâturages.
III. — L'habitat rural peut faire l'objet de recherches très diverses.
K. S. Ahmad (Lahore), dans le développement des agglomérations dans le
Pakistan occidental, remonte jusqu'à l'époque préhistorique pour établir
des groupes chronologiques dans la formation des villages qui s'est faite
par saccades. Mais c&#

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