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Fondateur, Directeur de publicatrion : Nicaise Moulombi
www.croissancesaine.org email croissancesaine@yahoo.fr
Mensuel gabonais d’informations de développement durable N° 10 - Mai 2006 - Prix : 500 FCFA
EDITORIAL
Deux évènements ont marqué la vie politique du pays, au cours de ce mois d'avril. Premièrement le décès de Geor ges Rawiri et la rencontre entre le président de la République et Pier re Mamboundou. Georges Rawiri, ci devant pré sident du Sénat s'en est allé, dans sa soixante quatorzième année d'existence. On savait le doyen politique du moyen Ogooué malade. Mais personne n'aura prévu sa disparition brusque. Tant le vieux baroudeur de la politique nationale était solide, résistant et désavouant toutes les sombres conjectures faites par ses adver saires qui parfois, répandaient des fausses rumeurs selon lesquelles il ne finira pas telle ou telle année. Après avoir supervisé la cons truction de " son palais du Sénat " et occupé son majestueux bureau pendant seulement quelques mois, il a tiré sa révérence, sans préavis. George Rawiri laisse en effet un lourd héritage à ses compatriotes : la poursuite du combat pour la décentralisation, son engagement durant sa présidence du Sénat. De cet engagement, on retiendra la prise en compte par le gouverne ment de la loi 16/96 relative à la décentralisation. Un droit qui, même si aujourd'hui pêche dans son application, a le mérite pour la première fois de poser les jalons d'une décentralisation inéluctable pour le progrès des collectivités locales du pays, précurseurs prin cipaux du développement à la base. Qui plus est, Georges Rawiri aura réussi à s'imposer dans sa province natale comme doyen politique de la contrée, en dépit de la diversité d'opinions qui ne manquent pas tant cette province regroupe toutes les composantes ethniques du pays, au point qu'el le a été surnommé " Gabon en miniature " . Ce qui manifestement n'est pas très évident dans les aut res provinces où l'on ne trouve pas forcément une personnalité domi nante pouvant, bon an mal an, faire l'unanimité de ses congénères. Pendant plusieurs décennies, l'homme s'est imposé dans sa pro vince. Faisant et défaisant les rois au point que nul dans ce coin ne pouvait lui contester encore moins lui discuter ce rôle. Etre patriar che donne non seulement des pré rogatives qui deviennent des devoirs mais aussi des obligations : le devoir de maintenir une cer taine cohésion dans la province. Et l'obligation, en bon père de famille, de pouvoir donner une seconde chance à ceux qui, à ses yeux, n'ont pas voulu se confor mer aux règles du jeu. Georges Rawiri était tout cela à la fois. Premier directeur de Radio Gabon après les indépendances, c'est aussi un grand vide qu'il lais se dans le monde de la communi cation ; dans la mesure où il était le doyen des ingénieurs de radio. Qu'il est très difficile de mourir même pour celui qui a incarné pendant longtemps la tête de file des militants PDG purs et durs qui n'ont jamais voulu quitter le bateau pendant les fortes tempêtes qui l'ont secoué, au point de laisser croire à son naufrage. Ce sursaut, Georges Rawiri l'au ra trouvé dans la création de son mouvement des amis de Bongo Ondimba qui lui a servi d'exutoi re pour rassembler autour de lui tous ceux qui voulaient revenir dans le bateau PDG. Comme dit le
poète, les morts ne sont pas m o r t s Longtemps annoncer par la rumeur sous forme d'explications houleuses, la rencontre Omar Bongo Ondimba Pierre Mam boundou a finalement eu lieu. Même si peut être les uns argu menteront que celle ci n'a rien donné, il faut tout de même dire qu'elle aura permis d'aplanir un tant soit peu les nuages d'incom préhensions qui s'amassaient au fur et à mesure entre les deux hom mes. Et, comme le soulignait Henry Kissinger, l'ancien secrétaire d'Etat américain initiateur de " la poli tique des petits pas ", l'essentiel est déjà que les deux hommes acceptent de se rencontrer. Cette rencontre, on le sait n'a pas fait le bonheur de ceux qui sont adeptes des solutions radica les notamment ceux là qui refu sent de concéder quoi que ce soit à l'opposition. Parlant de l'opposition : celle ci, laminée par le pouvoir, n'est plus représentée que par l'U.P.G et quelques formations politiques se réclamant comme telles. C'est dire que pour que notre pays se targue davantage de faire partie du concert des pays démo cratiques, il faut qu'existe un cou rant politique dit de l'opposition. Sans celle ci, qui sert aussi de garde fou parler de démocratie devient utopique. Non ! Il n'y a aucun intérêt à abattre ceux qui incarnent le cou rant oppositionnel : sur la scène internationale, ils servent de cau tion politique et même écono mique au régime. Politique dans la mesure où l'opposition jouant son rôle, per met de dénoncer les abus, tout comme la société civile représentée par les ONGs et les syndicats. Economique parce que en ce siè cle, aucun pays européen, aucun bailleur de fonds et surtout pas les Institutions de Bretton woods ne peuvent accorder des crédits ou des prêts aux pays qui ne prati quent pas la démocratie et c'est peu dire. Notre pays qui négocie un accord triennal avec le FMI n'a pas intérêt à revenir sur une pensée unique en décimant l'opposition. Les experts du FMI sont clairs à ce sujet, dans la mesure ou certai nes clauses relatives bon exercice de la démocratie apparaissent de temps en temps dans les écrits et les conversations. Le DSCRP lui même ne peut être appliqué sans une dose de démocratie. La pratique de la démocratie elle même impose de nouveaux indices de valeur notamment l'a bandon des pratiques aveugles de répression et celle de la langue de bois pour tenter d'en expliquer les raisons. Car, en ce siècle de la para bolique, de l'Internet et du multi média, personne n'est plus dupe. Cela donc le chef de l'Etat l'a bien compris. Fidèle à ses principes de dialogue, il a pris sur lui même de rencontrer le leader de l'UPG. Voilà qui a permis de calmer les tensions nées après les derniers évènements. C'est cela le bon démocrate ! Assam Tchassombo
L'habitat au Gabon : mythe ou réalité ? près le Pacte national de solidarité, prôné le candi dat à la présidentielle de 1998, Omar Bongo, le bliqueA"Mon projet des actes pour le Gabon" est en passe de nouveau slogan politique du Président de la Répu suivre la même sort que celui du septennat passé. En effet, les secteurs les plus sensibles pour le bien être de populations sont aussi ceux là qui sont les plus redoutés par ces mêmes populations. Redoutés, parce que les services qui y sont attendus n'arrivent jamais. C'est le cas du ministère de l'Habitat. Ce ministère que l'on peut considérer comme un ministère de Libreville, appartenant aux autochtones de Libreville, alors que ce département important de la vie des populations de tout le Gabon, est en passe de devenir aussi le bourreau de ces mêmes populations. En effet, comment comprendre que ce ministère fasse autant d'échecs aux projets du chef de l'Etat depuis plus d'une décennie ? L'on a encore en idée le projet de cette fameuse cité marocaine, inaugurée à grandes pompes par le président de la République, en présence du roi du Maroc. N'est ce pas là une manière pour les responsables de ce département minis tériel de tout mettre en uvre pour diaboliser "Mon projet des actes pour le Gabon". Programme de campagne qui a pourtant reçu l'adhésion totale des électeurs en novembre 2005. Et dire que les chantiers de ce même promoteur maro Le Premier ministre Eyéghé Ndong, pour plus cain se déroulent normalement et sans anicroche en Guinée de vigilence Equatoriale, les Gabonais n ont désormais que leurs yeux pour La lutte contre l'enrichissement illicite devrait être perçue plueurer sur leur triste sort... par les populations comme un signe de solidarité à leur "Passons aux actes". Cette conception politique du prési égard. Mais que constatons nous sur le terrain ? Comme le dent Omar Bongo Ondimba est finalement mal perçue par successeur du roi Salomon avait décidé d'alourdir le poids des les hommes et femmes qu'il a choisis pour travailler à ses côtés. impôts aux Israélites, le ministère de l'Habitat, au lieu de per Ces actes sont pour la plupart mal traduits par ceux là même mettre une ruée des Gabonais vers l'accès à la propriété fon qui ont la charge d'améliorer les conditions de vie des Gabo cière, a plutôt décidé de mettre la barre de leurs prestations nais. Au ministère de l'Habitat, les choses sont perçues très haute et infranchissable pour nombre de compatriotes. d'une autre manière. Pour exemple : La borne, la plus petite de ces prestations, Tenez. Depuis plus de deux ans, les Marocains attendent coûtant pas plus de 3000 francs est revendue à 20000 francs. les terrains viabilisés pour la réalisation de la cité qui devrait Donc un intérêt net de 17000 francs. être livrée dans un bref délai. D'autres raisons pourront être Des intrigues de ce genre sont légion dans les directions de données, mais la réalité est toute autre. Notre ministère l'Habitat et du Cadastre. Nous reviendrons plus amplement bâtisseur n'a trouvé mieux que de passer à un partage entre sur ce dossier qui sent à mille lieues la magouille. amis et parents. A cette allure, demain sera pire qu'aujour d'hui.Nicaise Moulombi
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