Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie  - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 433-447
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Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 433-447

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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 433-447
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 38
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

II. Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 433-447.
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II. Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie . In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 433-447.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_30460NEURO-PATHOLOGIE 433
une amélioration est survenue par rééducation). — Ar. of N.,
XXIX, 1933, p. 162-165.
L'un des auteurs s'est attaché à partir de 1906 à la rééducation
d'une femme de 48 ans, aphasique et hémiplégique droite depuis
deux ans à la suite d'une attaque. En 1914, cette femme marchait
avec une canne, et avait recouvré un vocabulaire d'environ 500 mots,
correctement utilisés et assez bien prononcés pour être compris ;
elle n'avait pas réussi à écrire spontanément ni sous dictée, mais
pouvait copier en cursive les mots imprimés.
Morte de pneumonie en 1929 (25 ans après l'ictus), on trouve
à l'autopsie une grande cavité lésionnelle de l'hémisphère gauche
intéressant la 2e et la 3e frontale (cortex compris) jusqu'au corps
strié et à la paroi ventriculaire, le lobe temporal étant resté intact.
Les autres régions et l'hémisphère droit étaient microscopiquement
intacts. Malheureusement les données anatomiques publiées sont
très imprécises, en ce qui concerne la délimitation de la zone atteinte,
et ne fournissent pas de document vraiment utilisable. H. P.
336. — A. ROUQUIER. — Le mécanisme psyeho-physiologique
d'un cas d'aphasie pithiatique. — Enc, XXVIII, 1933, p. 294-301.
Entre l'aphasie organique qui s'accompagne de tous les symp
tômes neurologiques d'une lésion en foyer et l'aphasie véritabl
ement pithiatique, c'est-à-dire exclusivement imputable à la sugges
tion et radicalement curable par contre-suggestion, il y a place pour
une autre sorte d'aphasie qui ne peut être guérie que par rééducation :
tel le cas ici rapporté qui avait débuté en môme temps qu'un état
de stupeur confusionnelle à la suite d'un choc émotif. C'est seulement
en exerçant le malade à coordonner les mouvements nécessaires à
la phonation qu'il a été possible de lui restituer la parole. L'A.
suppose que, s'il était possible de pratiquer en pareil cas un examen
histologique, on constaterait une déformation des cellules pyra
midales de la région motrice. H. W.
337. — H. D. SINGER et A. A. LOW. — Acalculia (Henschen)
(Acalculie de Henschen). — Ar. of N., XXIX, 1933, p. 467-498.
L'incapacité d'accomplir des opérations arithmétiques même
simples accompagne souvent l'aphasie, et Henschen a publié 260 cas
de ce qu'il a appelé 1' « acalculie ».
Les formes pures sont rares.
Les auteurs apportent une observation soigneuse d'un gérant
industriel âgé de 44 ans, trouvé inanimé dans son garage où il dut
être intoxiqué par de l'acide de carbone, n'ayant repris connaissance
qu'au bout de 2 jours et demeuré aveugle 3 semaines, avec amnésie
complète et récupération lente, traité dans un service de maladies
nerveuses.
On note à ce moment des troubles apraxiques ; le malade ne peut
s'habiller lui-même, et il présente un curieux renversement spatial ;
il met sa jambe gauche dans la branche droite du pantalon par
exemple, et il inverse l'ordre des chiffres en écrivant des nombres.
Il ne présente pas de troubles de la sensibilité ou de la réflecti
vité, mais il ne peut lire l'heure, a du mal à trouver le nom des
l'année psychologique, xxxrv 28 434 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
objets, ou à trouver les objets dont on lui donne le nom, ainsi qu'à
indiquer leur usage ; la lecture en revanche est correcte, à cette
réserve près que sont fréquemment prises l'une pour l'autre les
lettres caractérisées surtout par une orientation latérale (le p et le q,
le b et le d). Les phrases, même longues, sont correctement répétées.
L'écriture est plus atteinte ; les mots écrits en orthographe
phonétique. Il n'y a pas d'hémianopsie décelable, et pourtant, quand
le malade constitue des mots avec des lettres d'un alphabet mobile,
il ne prend jamais les lettres qui se trouvent à sa droite.
Les couleurs sont bien nommées et correctement assorties.
Il a dû y avoir de l'agnosie au début, mais passagère (les doigts
n'ayant pas été distingués pendant environ 2 mois).
La série des nombres est bien récitée à l'endroit, mais avec beau
coup d'erreurs dans la récitation à l'envers.
Des séries d'objets sont comptées sans erreur jusqu'à dix, sépa
rées en deux moitiés, mais dès que les dix sont dépassés, les erreurs
surviennent.
Les opérations même les plus simples (5+6 par exemple) sont
impossibles au début, la rééducation ayant amené des progrès, plus
rapides, chose curieuse, pour la multiplication que pour l'addition.
La manipulation de la monnaie a été toutefois possible assez
correctement.
En examinant la perception des nombres (lecture ou copie écrite)
en présentation brève (tachistoscopie) , on s'aperçoit qu'il y a une
grande difficulté. Si les nombres de 2 chiffres sont parfois lus à
la lre, et en tout cas à la 2e présentation, il faut 3 ou 4 expositions
pour les nombres de 3 chiffres, et les nombres de 4 et 5 chiffres ne
sont plus jamais perçus correctement.
Et, pour dire le nombre de points d'un groupe (même limité à
2 ou 3), même après plusieurs présentations, le malade montre une
incapacité complète, celle de saisir, en somme, des entités disconti
nues en un acte de perception unique.
Les mots monosyllabiques de 4 lettres sont lus en 1, 2 ou 3 pré
sentations, mais seulement lettre par lettre, et de droite à gauche,
nouvelle manifestation de l'inversion spatiale. Les mots disyllabiques
ne sont jamais lus après présentations tachistoscopiques répétées.
Les abréviations symboliques sont comprises.
L'écriture des nombres de 2 chiffres sous dictée est correcte.
Au delà, il semble que la synthèse ne se fasse pas ; par exemple
242 dicté est écrit 200 42 ; 2.500 est écrit 2.000 500 (et relu 2.500).
Pour la lecture en laissant un temps illimité, on constate qu'elle
n'est correcte que quand il n'y a pas plus de 3 ou 4 chiffres autres
que les zéros, jusqu'à 6 chiffres (340.000) avec des zéros.
L'estimation des grandeurs est correcte s'il n'y a pas d'opération
arithmétique nécessaire.
La répétition immédiate va jusqu'à 3 mots monosyllabiques et
3 nombres de 2 chiffres:
L'arrangement de lettres et de chiffres manifeste des disposi
tions très désordonnées, la copie des dessins est maladroite.
Les tests intellectuels (définitions, oppositions, synonymes, etc.)
sont très bien réussis. NEURO-PATHOLOGIE 435
En somme cette acalculie est liée à deux troubles, la construction
d'un ensemble avec des parties discontinues et l'atteinte de la struc
turation spatiale (conformément à l'opinion de Lange, voyant dans
l'acalculie un effet de l'atteinte de la catégorie de direction spatiale).
Il eût été intéressant d'avoir des données précises sur la motric
ité oculaire et certaines fonctions visuelles complexes. H. P.
338. — A. JELLINEK. — Beobachtungen bei Amusie and ihre
musikpsychologischen Parallelen (Observations sur Vamusie et
les phénomènes parallèles de la psychologie musicale). — Z. f.
Ps., GXXVIII, 1933, p. 281.
L'amusie produite par des lésions cérébrales offre des troubles
parallèles à ceux qu'on observe à l'état normal chez les débutants
ou dans des passages difficiles : par exemple l'impossibilité de dis
socier la mélodie et les paroles, de chanter la mélodie sur une seule
voyelle, de tenir, sans la répéter, cette voyelle en passant du staccato
au legato, de chanter une mélodie qu'on entend jouer par un instru
ment (alors qu'on peut la reproduire d'après le chant) ; de maintenir
l'égalité du temps, dans des passages de difficulté motrice différente,
ou de varier le temps à volonté, etc. P. G.
339. — J. LHERMITTE et J. O. TRELLES. — Sur l'

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