Ch. Pupin, Le Neurone et les hypothèses histologiques sur son mode de fonctionnement R. Deyber, État actuel de la question de l amœboïsme Micheline Stefanowska, Les appendices terminaux des dendrites cérébraux et leurs différents états physiologiques Manouélian, Société de Biologie, 19 février 1898 Mathias Duval, L amœboïsme du système nerveux. La théorie histologique du sommeil. Les nervi nervorum - compte-rendu ; n°1 ; vol.4, pg 438-449
13 pages
Français

Ch. Pupin, Le Neurone et les hypothèses histologiques sur son mode de fonctionnement R. Deyber, État actuel de la question de l'amœboïsme Micheline Stefanowska, Les appendices terminaux des dendrites cérébraux et leurs différents états physiologiques Manouélian, Société de Biologie, 19 février 1898 Mathias Duval, L'amœboïsme du système nerveux. La théorie histologique du sommeil. Les nervi nervorum - compte-rendu ; n°1 ; vol.4, pg 438-449

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Description

L'année psychologique - Année 1897 - Volume 4 - Numéro 1 - Pages 438-449
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1897
Nombre de lectures 34
Langue Français

Extrait

Alfred Binet
Ch. Pupin, Le Neurone et les hypothèses histologiques sur son
mode de fonctionnement__**__R. Deyber, État actuel de la
question de l'amœboïsme__**__Micheline Stefanowska, Les
appendices terminaux des dendrites cérébraux et leurs
différents états physiologiques__**__Manouélian, Société de
Biologie, 19 février 1898__**__Mathias Duval, L'amœboïsme du
système nerveux. La théorie histologique du sommeil. Les nervi
nervorum
In: L'année psychologique. 1897 vol. 4. pp. 438-449.
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Binet Alfred. Ch. Pupin, Le Neurone et les hypothèses histologiques sur son mode de fonctionnement__**__R. Deyber, État
actuel de la question de l'amœboïsme__**__Micheline Stefanowska, Les appendices terminaux des dendrites cérébraux et
leurs différents états physiologiques__**__Manouélian, Société de Biologie, 19 février 1898__**__Mathias Duval, L'amœboïsme
du système nerveux. La théorie histologique du sommeil. Les nervi nervorum. In: L'année psychologique. 1897 vol. 4. pp. 438-
449.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1897_num_4_1_2922ANALYSES 438
passages successifs de ces cellules. On voit que d'abord la chromo-
phile se rassemble un peu vers la périphérie et les grains augmentent
de grandeur (flg. 2 et 3), puis la chromophile se concentre autour du
noyau et les grains de chromophile diminuent beaucoup en nombre
et augmentent considérablement en volume (fig. 4 et 5).
Tels sont les effets observés par l'auteur ; relativement au volume
des cellules, l'auteur ne conclut rien de précis ; s'il y a une influence
sur ce volume elle n'est pas nette.
Victor Henri.
J. SOURY. — La thermométrie cérébrale. Rev. philosophique,
août 1897, n° 4, p. 388-407.
Etude critique où l'auteur passe en revue les travaux de ces der
nières années sur la température cérébrale dans ses rapports avec
les phénomènes psychiques. Les principales études analysées sont
celles de Schiff (Arch, de physiologie, 1869-1870), Tanzi(Reggio-Emilia,
1889), Dor ta et surtout Mosso (la Temperalura del cervello). Nous
notons que l'auteur accepte de confiance les résultats des expériences
de Kiesow ; ils sont cependant bien critiquables.
A. Binet.
A. THOMAS. — Le cervelet (Elude anatomique, clinique et physiolo
gique). Paris, Steinheil, 1897, 356 p. et 107 flg.
Nous espérons pouvoir, dans notre prochaine Année, faire une revue
générale du cervelet. Pour le moment, nous nous contenions de
reproduire la conclusion de l'étude de l'auteur : « Le cervelet doit
être considéré comme un organe se développant comme les voies de
la sensibilité, avec lesquelles il entre en effet en rapport chez l'adulte
par plus d'un faisceau ; il enregistre des excitations périphériques et
des impressions centrales, et réagit aux unes et aux autres ; il n'est
pas le siège d'un sens particulier, mais le siège d'une réaction parti
culière mise en jeu par diverses excitations ; cette réaction s'applique
au maintien de l'équilibre, dans les diverses formes d'attitudes ou de
mouvements, réflexes, automatiques, volontaires ; c'est un centre
réflexe d'équilibration. »
A. B.
REVUE GÉNÉRALE SUR L'AMŒBOÏSME DU SYSTÈME NERVEUX
Ch. PUPIN. — Le Neurone et les hypothèses histologiques sur son
mode de fonctionnement (Théorie histologique du sommeil). Slein-
heil, Paris, 1896.
R. DEYBER. — Etat actuel de la question de l'amœboïsme. Steinheil,
Paris, 1898. PHYSIOLOGIE ET HISTOLOGIE DU SYSTÈME NERVEUX 439
MICHELINE STEFANOWSKA. — Les appendices terminaux des
dendrites cérébraux et leurs différents états physiologiques ( Tra
vaux de laboratoire de V Institut Solvay). Bruxelles, 1897, p. 1-58.
MANOUÉLIAN. — Société de Biologie, 19 février 1898.
Mathias DUVAL. — L'amœboïsme du système nerveux. La théorie
histologique du sommeil. Les nervi nervorum. Revue scientifique,
12 mars 1898.
Les lecteurs de Y Année ont été tenus exactement au courant des
progrès de cette question si importante pour la psychologie. Un pre
mier article d'Azoulay a été publié à un moment où la question était
encore dans le domaine des hypothèses. Azoulay a résumé, avec les
figures de ses remarquables préparations, tout ce qu'on savait sur
l'histologie des neurones, il a exposé et critiqué la célèbre hypothèse
de Mathias Duval et de Lépine. Cette hypothèse peut être exposée
dans les termes suivants que nous empruntons à Duval :
« Les neurones s'articulent entre eux par simple contiguïté, les
ramifications terminales d'un prolongement cellulifuge (cylindre -axe)
venant se ramifier dans la proximité immédiate des ramifications
d'un prolongement cellulipète (prolongement de protoplasma) du
neurone suivant. Ainsi est définitivement substituée à l'ancienne idée
de continuité entre les éléments (Gerlach), la notion de pure contiguïté
(Cajal, Kölliker, Retzius, Gehuchten, etc.).
» Puisqu'il n'y a pas continuité, ce qui serait état définitif, perman
ent, immuable, mais simple contiguïté, ce qui comporte des varia-
lions en plus ou moins, on est naturellement amené à se demander
si précisément ces ramifications de substance protoplasmique dispo
sées dans le voisinage les unes des autres, ne seraient pas suscepti
bles de se rapprocher ou de s'écarter plus ou moins par le fait de la
contractililé de ce protoplasma ; telle est essentiellement l'hypothèse
de l'amœboïsme nerveux. »
Cetle hypothèse a servi, on se le rappelle, à expliquer le sommeil
et l'anesthésie par une rupture temporaire des contacts.
Depuis cette époque, un auteur belge, Demoor, a cherché à rem
placer l'hypothèse par un fait vérifié l. Dans une étude intitulée la
Plasticité morphologique des neurones, il rapporte diverses expé
riences sur les animaux ; il empoisonnait les animaux par léther ou
la morphine, ou en les soumettant à des excitations fortes pendant
un certain temps. Des fragments de cerveau enlevés à ces animaux
et à des animaux témoins avaient montré que l'excitation prolongée
et l'empoisonnement des centres nerveux produisent une modifica
tion caractéristique dans les prolongements protoplasmiques des
neurones ; ces prolongements, au lieu de présenter un calibre homo-
(1) Année psychologique, II, p. 255. 440 ANALYSES
gène, présentent des varicosités plus ou moins grandes, réunies par
des fils très fins. C'est ce qu'on appelle l'état perlé, qui serait caracté
ristique de la fatigue et de l'empoisonnement ; mais il est juste de
remarquer que ces résultats ont été critiqués par différents auteurs,
et attribués par eux à des erreurs de technique.
Nous avons à parler, cette fois-ci, de divers travaux nouveaux.
Quelques-uns ne sont que des comptes rendus, par exemple le travail
Fig. 89. — Cellule nerveuse munie de ses appendices pyriformes.
de Pupin, et celui plus récent de Deyber. D'autres sont des recherches
originales ; ce sont celles de Mlle Stefanowska et de Manouélian.
MUe Stefanowska, qui appartient au même laboratoire que
Demoor et a profité de ses conseils, a repris la question où l'avait laissée. Elle a porté son attention, non sur l'état perlé
des filaments protoplasmiques, mais sur leurs épines. On appelle
épines des aspérités de forme définie que certains auteurs ont signa
lées dans les filaments protoplasmiques, et que Cajal a le premier
décrites ; ces épines ont été niées depuis par Semi-Meyer, qui n'a pas PHYSIOLOGIE ET HISTOLOGIE DU SYSTÈME NERVEUX 441
pu les retrouver en employant, au lieu de la méthode de Golgi au
chromate d'argent, la méthode du bleu de méthylène, en injection
sous-cutanée ; le bleu colore bien les filaments protoplasmiques des
neurones, mais il ne met en évidence aucune épine (Ueber eine
Verbindungsweise der Neuronen. Arch. f. mikr. Anat., Bd. XLVII,
Heft 4, 1896). Kölliker partage ce scepticisme. Cajal, un peu ému par
ces réserves, a repris l'étude des épines avec le bleu de méthylène, et
constaté que la méthode employée (celle des injections sous-cutanées
et celle de l'imbibition de morceaux frais dans une solution de bleu
e

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