introduction pour une étude comparée des enchainements révolution-Premier empire Weimar-III° Reich
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Pour une étude comparée des enchainements révolution-Premier empire Weimar-III° Reich, car le bouleversement qu'a provoqué la révolution française en France ne trouve à notre sens d'équivalent en Allemagne que dans l'enchainement Weimar-III°reich

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Publié le 31 mai 2011
Nombre de lectures 57
Langue Français

Extrait

REVOULUTION 1789 --- REVOLUTION INDUSTRIELLLE --- WEIMAR III° REICH ---
PERIODE EXISTENTIELLE
En quoi la seconde guerre mondiale et ses conséquences constituent un achèvement et une
rupture avec un détachement de la survie et la conception nouvellement réalisée de la vie
humaine comme existence, non pas que l’existence soit une notion née après la seconde
guerre mondiale mais parce que c’est dans un mouvement conjoint de la pensée et de
l’histoire que l’existentialisme renouvelle en le sens (il n’est pas le seul courant de pensée à le
faire : sans en faire un inventaire exhaustif, on peut noter la psychanalyse freudienne,
l’ontologie heideggerienne ou le structuralisme) on peut trouver à ce long processus une
origine : la révolution française et une cause principale (tout du moins le moteur) les
révolutions industrielles.
La révolution française est politique, sociale et économique bien évidemment, mais on peut
également la considérer comme existentielle en ce sens qu’elle n’entendait pas seulement
créer une société nouvelle mais un homme nouveau, régénéré ce que sous-entend sa
prétention affichée à l’universalité. Son premier acte fondateur, la déclaration des droits de
l’homme, est le plus reconnu et s’est universalisé de fait en 1948 (reconnaissance
internationale même de la part des pays qui ne les respectent pas mais qui s’y réfèrent
toujours) et parce qu’elle se pose la question du bonheur (« idée neuve en Europe » selon
Saint-Just), de la citoyenneté, de l’existence politique et sociale de l’individu que ne se posait
pas l’ancien régime.
Le processus d’industrialisation qui est commun à toute l’Europe bien qu’ayant des
rythmes propres à chaque pays va de pair avec une urbanisation progressive de la population
qui devient à majorité citadine à la veille de seconde guerre mondiale. Cette urbanisation
entraine un changement de mode de vie de fait et une généralisation d’un mode de vie
existentiel en marche. L’absolutisme n’a pas disparu il s’est démocratisé. Aujourd’hui un
pauvre est plus riche par beaucoup d’aspect que Louis XVI, l’arbitraire absolutiste était très
limité (7 détenu à la bastille son symbole quand celle-ci est prise par les manifestants, des
moyens de contrôles plus que précaire, la violence au XVIII° siècle était bien plus présente
qu’à notre époque mais elle était sociale dans son immense majorité) on en a juste sophistiqué
les modalités en en divisant la responsabilité dans une tripartition juridique, scientifique et
sociale. Si la domination de l’élite actuelle repose sur le primat du travail et de la création de
richesses économique contrairement à l’élite d’ancien régime, l’élite financière, industrielle et
administrative peut y être comparé dans son mode de vie existentiel (tourné vers les plaisirs)
qui se répand dans les classes moyennes. Ce sont la révolution française et l’industrialisation
qui sont les parents de cette extension nobiliaire par la technique et le droit.
La république de Weimar (issue d’une courte révolution politique du fait de la défaite du
deuxième Reich en 1918) représente le bouleversement allemand équivalent à la révolution de
1789 en France. Passage d’un ancien régime impérial (sorte de dictature éclairée de l’époque)
à une république démocratique avec persistance d’ancien régime, fondation de logique
partisanes et de nouvelles idéologies, période de créativité reconnue et de fragilité
institutionnelle incurable. Au-delà de la durée similaire des deux processus politiques 1789-
1815, 1918-1945, on peut noter le commun passage d’une république instable à une dictature
militaire, la quête commune d’un sauveur (de la révolution dans le cas de Bonaparte, de
l’Allemagne dans le cas d’Hitler) une commune réorganisation de la carte administrative du
pays, une commune volonté de domination de l’Europe de l’Espagne à la Russie. Ce qui les
distingue est d’abord un contexte et une motivation porteurs d’espoir dans le cas de Napoléon
(espoir de perpétuation de la révolution) et volonté de porter les principes universels de la
révolution en Europe, surfant sur le désespoir ambiant dans le cas d’Hitler pour prendre le
pouvoir et le répandre en Europe en dominant l’autre pour lui montrer sa supériorité. La
principale distinction politique (peut-être est-ce la seule véritable, les autres ressorts du
pouvoir totalitaire ayant leur équivalent soit dans la révolution soit dans l’empire) est les lois
de Nuremberg et la Shoah ce qui peut être induit sous l’eugénisme et le darwinisme social.
Les détenus du lager où « l’homme réduit à lui-même, pour maintenir le rapport humain
dans sa primauté » (Blanchot), cet homme réduit à l’existence la plus extrême et la plus
première du besoin dramatiquement mis en scène représente à notre sens l’achèvement (dans
le sens de conclusion comme dans celui de mise à mort) catastrophique et paroxystique d’un
processus d’existentialisation de la vie humaine par les révolutions politiques qui en change le
rapport de chacun à lui-même et par l’industrialisation de son économie, c’est-à-dire des
modes de productions de ses besoins.
De ces hypothèses, étudier la rupture existentielle créée par la seconde guerre mondiale
sous l’angle du changement de mode de vie que ce soit en milieu rural (avec la seconde
révolution agricole) ou urbain en analysant le passage à un mode de vie que nous qualifions
d’existentiel : nouvelle relation d’entraides du fait des manques de la seconde guerre (en
milieu rural en particulier), mutations économiques et sociales en ville (individualisme et
existence contexte à définir) crise du progrès aboutissant à la première révolution existentielle
mai 1968.
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