L'adjudant Benoit; roman

Marcel Prévost

Description

4^ %^% *-vfc-9f> 1U5^1^ m. 4^ >L-,, fi^ J V / ,.^^i P ^ ..^ r f1 // r *^^ iVfi ^ L'Adjudant Benoît Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous les pays, compris la Suède, la Norvège et la Russie.y f\r[ bien cru comprendreEt j'ai qu'entre eux, jusqu'à ce que les événements vinssent brus- leur timidité, le mot n'avaitquer jamais été prononcé. Les circonstances se prêtèrent pourtant à leur intimité. Entre eux, le vieux neJoze paraissait guère qu'aux repas souvent même; absent tout un jour,il restait toute une Depuis que la guerre avaitnuit. éclaté, sa responsabilité de régisseur le tourmentait; il parcourait sans relâche le domaine et les environs du domaine, entre Cissey et Gour- denange, laissant au manchot Rimsbach la garde du château. Son idée fixe était qu'une autre randonnée de uhlans menaçait. — qu'est-ce queEt je dirai à M. le baron, Pologne,qui est bloqué en si une fois la paix il trouve en rentrantsignée à Uffigny son château incendié?...pillé ou Benoît et jeune fillela connurent donc de longues heures tête à tête. D'abord ils furent l'adjudant benoît5o un blessé quelconque et une infirmière quel- l'inquiétude et la douleurconque, puis, dimi- leurs personnalités se dessinèrent Tunenuant, pour l'autre. Gertrude disait : — ne peux pas regretter d'avoir donnéJe l'alarme : pourtant, si je ne vous avais pas appelé, vous ne seriez pas blessé à l'heure qu'il est...

Sujets

• World War

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 26
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 10 Mo

Extrait

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L'Adjudant BenoîtTous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous les pays,
compris la Suède, la Norvège et la Russie.yf\r[ <M ix
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DE l'académie française
L'Adjudant Benoît
ROMAN
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PARIS
LIBRAIRIE ALPHONSE LEMERRE
PASSAGE CHOISEUL,23-33, 23-33?QL'Adjudant Benoît
VANT la guerre actuelle, je
n'avais jamais vu l'adjudant
Benoît Castain. Nous aurions
punous rencontrer, pourtant ;
son père, « Monsieur Cas-
tain comme», on l'appelle, ou encore « le
Veuf régit», depuis quelques années un
domaine proche du mien, au point où les
territoires du Gers, d«s Laudes et du Lot-et-t'ADJUDANT BENOÎT
Garonne touchent ets'enchevêtrent. Castainse
est un homme réputé capable et honnête, mais
quelque peu égoïste et tyrannique. Nos rap-
ports se bornaient à des conversations de
les foires de la contrée,circonstance, dans
comices, bien à l'occasion d*unedans les ou
—de ces expériences d'agriculture soufreuse,
—défonceuse, semoir d'un type nouveau qui
rassemblent de loin les propriétaires et les
expériences,régisseurs. Foires, comices ou
fils Castain n'y assistait jamais. A dix-le
huit ans, ayant conquis facilement son di-
plôme de bachelier sciences-langues, il fut
expédié en Saxe par son père, qui le destinait
à l'agriculture.
— — celui-Voyez-vous, monsieur, disait
— d'organisation, rien neci, pour les choses
vaut les Allemands. l'agriculture, c'estEt
une chose d'organisation.
iTout de suite après ce stage, le jeune
auxhomme fit son congé comme artilleur
^une place de les deuxenvions forte l'Est;