Les nouvelles aires urbaines     Un territoire rural sous influence urbaine
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Les nouvelles aires urbaines Un territoire rural sous influence urbaine La Basse-Normandie compte 37 pôles d’emploi, unités urbaines La Basse-Normandie compte 37 pôles Ces pôles ne présentent toutefois pas offrant au moins 1 500 emplois. d’emploi. Leurs aires d’influence s’éten- le même profil : leur taille (de 1 500 à dent de plus en plus. Les pôles, leurs 96 000 emplois) et leur attractivité va- Neuf Bas-Normands sur dix vi- couronnes périphériques propres et les rient fortement. vent dans l’aire d’influence de espaces interstitiels où se croisent leurs ces villes, composée des pôles En Basse-Normandie, 89 % de la popu-influences abritent aujourd’hui près de eux-mêmes, de leurs couronnes lation vit dans l’aire d’attraction de cesneuf habitants sur dix. Les 11 grandes périphériques et de l’espace multi- pôles. Même si elle s’étend, l’influenceaires urbaines s’étendent, mais leur polarisé. des villes s’avère cependant moinsemprise reste moins forte qu’au niveau prégnante dans la région qu’au plannational. Depuis 1999, la populationLa suprématie des grands pôles, national. Hors Paris en effet, cette partdes couronnes a beaucoup augmenté,dits urbains, s’avère moindre en atteint 95 %.plus par élargissement des contours deBasse-Normandie qu’au niveau na- leur périphérie que par densification.tional. La région compte onze aires L’influence urbaine proprement dite estLes pôles urbains ont, eux, perdu desurbaines. moins marquée en Basse-Normandiehabitants.

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Les nouvelles aires urbaines
Un territoire rural
sous influence urbaine
La Basse-Normandie compte 37
pôles d’emploi, unités urbaines La Basse-Normandie compte 37 pôles Ces pôles ne présentent toutefois pas
offrant au moins 1 500 emplois. d’emploi. Leurs aires d’influence s’éten- le même profil : leur taille (de 1 500 à
dent de plus en plus. Les pôles, leurs 96 000 emplois) et leur attractivité va-
Neuf Bas-Normands sur dix vi-
couronnes périphériques propres et les rient fortement.
vent dans l’aire d’influence de
espaces interstitiels où se croisent leurs
ces villes, composée des pôles En Basse-Normandie, 89 % de la popu-influences abritent aujourd’hui près de
eux-mêmes, de leurs couronnes lation vit dans l’aire d’attraction de cesneuf habitants sur dix. Les 11 grandes
périphériques et de l’espace multi- pôles. Même si elle s’étend, l’influenceaires urbaines s’étendent, mais leur
polarisé. des villes s’avère cependant moinsemprise reste moins forte qu’au niveau
prégnante dans la région qu’au plannational. Depuis 1999, la populationLa suprématie des grands pôles,
national. Hors Paris en effet, cette partdes couronnes a beaucoup augmenté,dits urbains, s’avère moindre en
atteint 95 %.plus par élargissement des contours deBasse-Normandie qu’au niveau na-
leur périphérie que par densification.tional. La région compte onze aires
L’influence urbaine proprement dite estLes pôles urbains ont, eux, perdu desurbaines.
moins marquée en Basse-Normandiehabitants.
que sur l’ensemble du territoire : cœur5 pôles moyens et 21 petits pôles
Région à caractère rural, la Basse-Nor- de l’espace urbain, les onze grandes ai-forment un maillage important
mandie voit toutefois l’influence des resbaséessurunpôledeplusde10000de pôles d’emploi secondaires.
villes s’accroître. Le mouvement de emplois, les seules qualifiées d’urbaines,
L’espace périurbain est le prin- périurbanisation se poursuit. La réunissent moins de six habitants sur dix
cipal bénéficiaire de l’essor dé- concentration de l’emploi dans des pô- (58 %) quand la moyenne nationale
mographique régional entre 1999 les urbains et les choix des ménages hors Paris atteint 72 %.
et 2008. de résider toujours plus loin des cen-
La place des villes moyennes et petitestres font entrer de nouvelles commu-Dans leur ensemble, les cou-
reste importante en région. Leurs airesnes dans l’espace d’influence des
ronnes des aires gagnent des
villes. La prise en compte des récents d’influence réunissent le quart de la
habitants par extension de leur pé-
population (16 % en France métropoli-résultats du recensement de la popula-rimètre. Les pôles tendent à
taine hors Paris). Enfin, un Bas-Nor-tion a permis de définir une nouvelle
perdre de la population.
cartographie de ces aires d’influence. mand sur dix réside dans une
commune dite "isolée" car l’emprise deL’aire urbaine de Caen, 397 000 Selon ce nouveau millésime du zonage
è la ville y est moindre bien qu’existante.habitants, se classe au 22 rang en aires urbaines (ZAU 2010), la
des grandes aires françaises. Cher- Basse-Normandie compte désormais Cependant dans l’Orne et la Manche,
è ces dernières réunissent respective-bourg-Octeville occupe la 68 37 pôles d’emploi, à savoir des unités
è ment 15 et 20 % des habitants.position et Alençon la 120 . urbaines d’au moins 1 500 emplois.
WWW.INSEE.FR/BASSE-NORMANDIELa population dans les catégories du zonage en aires urbaines de Basse-Normandie
France
Communes Population en 2008 métropolitaine hors
aire urbaine de Paris
Superficie DensitéCatégories du zonage en aires urbaines de 2010 Répartition Répartition(en km2) (hab/km2)
des de la
Nombre en % Effectif en %
communes population
(en %) (en %)
Grandes aires urbaines 615 33,9 850 796 58,0 4 931 172,5 39,4 71,9
Grands pôles (plus de 10 000 emplois) 99 5,5 508 368 34,6 787 646,1 8,0 52,3Espace
des
Couronne des grands pôles 516 28,5 342 428 23,3 4 144 82,6 31,3 19,6grandes
aires Communes multipolarisées
urbaines 221 12,2 95 714 6,5 1 935 49,5 11,4 6,4
des grandes aires
(*)
Espace périurbain 737 40,7 438 142 29,9 6 079 72,1 42,7 26,1
Moyennes aires 84 4,6 87 916 6,0 848 103,6 3,6 4,2
Moyens pôles (de 5 000 à 10 0000
16 0,9 60 205 4,1 187 322,3 1,3 3,5emplois)
Espace
Couronne des moyens pôlesdes 68 3,8 27 711 1,9 662 41,9 2,3 0,7
autres
Petites aires 76 4,2 111 055 7,6 902 123,1 4,2 5,0aires
Petits pôles (de 1 500 à 5 000 emplois) 46 2,5 100 349 6,8 595 168,6 2,5 4,7
Couronne des petits pôles 30 1,7 10 706 0,7 307 34,9 1,7 0,3
Autres communes multipolarisés 458 25,3 161 071 11,0 4 914 32,8 20,2 6,6
Communes isolées hors influence des
358 19,8 160 873 11,0 4 059 39,6 21,2 5,9pôles
Ensemble 1 812 100,0 1 467 425 17 589 83,4 100,0 100,0100,0
(*) L'espace périurbain comprend la couronne des grands pôles et les communes de l'espace multipolarisé des grandes aires
Source : Insee, recensement de la population 2008
Le zonage en aires urbaines 2010Onze aires urbaines
structurent le territoire
Parmi les onze grands pôles abritant
plus de 10 000 emplois, sept sont en-
tourés de larges couronnes urbaines re-
liées économiquement au pôle. Ces
pôles, les plus pourvoyeurs en emplois
hormis Vire, peuvent par essence
rayonner plus largement que les villes
plus modestes. Celui de Bayeux voit
son influence territoriale limitée par sa
proximité avec le premier pôle régional.
La faible distance entre les pôles de
Granville et Avranches justifie surtout
un espace multipolarisé autour d’eux.
Quant à l’aire littorale de Dives-sur-Mer
-Trouville, désormais contigüe à celle
de Caen, sa possibilité d’étalement est
géographiquement contrainte.
Les aires de Bayeux, Saint-Lô, Vire,
Flers et Lisieux forment un pourtour à
l’aire caennaise, laissant dans l’inters-
tice une vaste couronne multipolarisée
où leurs champs d’action interfèrent.
Parmi les grandes aires urbaines
bas-normandes, une seule dépasse les
frontières régionales : celle d’Alençon
qui s’étend aussi sur les Pays de la Loire.
WWW.INSEE.FR/BASSE-NORMANDIELes pôles urbains ne comptent qu’une pace multipolarisé où se croisent les in- couronnes des pôles mais aussi sur
centaine de communes, mais concen- fluences de plusieurs pôles couvre près l’espace auparavant hors influence des
trent 35 % de la population régionale et du quart de la superficie régionale. Il pôles. Sa croissance démographique
46 % des emplois. Deux pôles dominent réunit 11% de la population. atteint 7 %.
par leur taille : Caen et Cherbourg-Octe-
ville. Leurs aires sont les seules à fran- Des évolutions Une influence croissantechir le seuil des 100 000 habitants. Le
contrastées selon lespôle de l’aire caennaise, 21 communes, des grands pôles
et les 247 communes de la couronne to- territoires urbainstalisent 397 000 résidents répartis à
égalité entre les deux espaces. L’en- Les différents territoires n’ont pas tous
semble couvre en 2008 un tiers du Cal- Au cours de la dernière décennie, l’em-connu la même dynamique de déve-
vados. A l’extrémité nord du Cotentin, prise territoriale des grandes aires
loppement au cours de la dernière dé-
s’est accrue. Ainsi le littoral du Calva-Le cœur de l’aire cherbourgeoise, 7 cennie. Illustration de l’urbanisation
communes, concentre quant à lui les dos vit désormais sous influence ur-croissante autour des grands pôles,
troisquartsdelapopulationdel’aire.Sa baine depuis Villerville à l’est jusqu’à
l’espace périurbain a été le principal
Port-en-Bessin à l’ouest. L’urbanisa-zone d’influence, 44 communes, est li- bénéficiaire de l’essor démographique
mitée à l’est par les petits pôles d’emploi tion a aussi gagné la côte sud-ouest durégional : + 11 % . La pression fon-
de Valognes et Saint-Vaast-la-Hougue. Cotentin, de Bréhal à Avranches.
cière, certaines préférences pour l’ha-
bitat pavillonnaire, l’environnement Bayeux est la seule aire urbaine à
plus aéré ... ont drainé plus loin des pô- perdre de la population et voir son ter-Un maillage d’aires plus
les ceux qui y travaillent et leurs famil- ritoire d’influence s’étioler au pro

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