Les résidences principales s étendent en grande couronne
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Le nombre de logements franciliens continue de croître au dernier recensement, mais à un rythme ralenti. Pour la première fois, la grande couronne dénombre plus de résidences principales que Paris ou la petite couronne. Avec une faible part de résidences secondaires et un nombre important de logements vacants, l'Ile-de-France confirme son profil atypique par rapport aux autres régions.

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Langue Français

Extrait

INSEE
ILE DE FRANCE
Les résidences principales
s’étendent en grande couronne
époque qu’apparaissent les villes nouvelles et
LE NOMBRE DE LOGEMENTS FRANCILIENS
que se multiplient les logements sociaux.
CONTINUE DE CROÎTRE AU DERNIER
A partir de 1975, l’évolution du nombre total
RECENSEMENT, MAIS À UN RYTHME RALENTI. de logements s’est ralentie, passant de 1,9 %
par an entre 1968 et 1975 à 1,1 % entre 1975POUR LA PREMIÈRE FOIS, LA GRANDE
et 1982. Un contexte économique qui a chan-
COURONNE DÉNOMBRE PLUS DE RÉSIDENCES gé, des normes plus restrictives en matière de
1construction établies afin de protéger le pay-PRINCIPALES QUE PARIS OU LA PETITE
sage francilien , le prix du foncier de Paris et
de la première couronne qui a beaucoup proCOURONNE. AVEC UNE FAIBLE PART DE -
gressé, expliquent ce ralentissement. Si, de-RÉSIDENCES SECONDAIRES ET UN NOMBRE
puis 1975, le nombre total de logements en
Ile-de-France croît en moyenne de 0,9 % parIMPORTANT DE LOGEMENTS VACANTS,
an, cela ne doit pas cacher des disparités au
L’ILE-DE-FRANCE CONFIRME SON PROFIL sein de la région. Ainsi, la grande couronne
voit son parc immobilier progresser de 1,3 %ATYPIQUE PAR RAPPORT AUX AUTRES
par an entre 1990 et 1999, celui de la petite
RÉGIONS. couronne n’augmentant que de 0,7 % et celui
de Paris de 0,2 %.
Il faut toutefois noter que l’augmentation des
logements n’implique pas une augmentation
conjointe et systématique de la population, du
fait des phénomènes de décohabitation et de
variation du taux d’occupation des loge-
e recensement de la population de 1999 a ments.
permis de dénombrer 5 100 000 logements
en Ile-de-France (figure 1), soit 7,1 % deLplus qu’en 1990. La région regroupe 18 %INSTITUT
des logements métropolitains. Que ce soit en Métro La répartition des loge-- Une nouvelle
NATIONAL ments sur le territoirepole ou en Ile-de-France, la progression du nombre répartition
DE LA STATISTIQUE total de logements a été constante depuis 1968, régional a sensiblementgéographique
avec cependant une pointe observée entre 1968 et évolué depuis trente ans.ET DES ETUDES des logements
En 1999, un quart des1975. Une demande massive d’hébergements, dueECONOMIQUES
au rapatriement des Français installés en Algérie logements se situe à Pa-
et l’arrivée à l’âge adulte des enfants du ris (contre un tiers en 1968), les trois quarts
restants se répartissent presque égalementbaby-boom, a entraîné une mise en construction
importante de logements neufs. C’est à cette entre la petite et la grande couronne. L’accrois-
1Limitation des surfaces constructibles et des hauteurs d’immeubles, pour ménager des espaces verts (ex : Plan d’occupation des
sols 1977 de la ville de Paris, Schéma directeur de l’Ile-de-France.
ILE-DE-FRANCE
MENSUEL N° 183 - JUIN 2000 - 16F/2,44 EUROS
àlapageag
DémographieEn 1999, les rési-Figure 1 Répartition des logements totaux en Ile-de-France Plus de résidences·
dences principalesprincipales enDépartements Nombre total de logements
représentent 89 %grande couronne1999 1990 1982 1975 1968 des logements fran-
Paris 1 323 464 1 304 428 1 279 730 1 238 732 1 221 954 ciliens. La région
Hauts-de-Seine 703 563 657 100 625 961 595 688 545 289 regroupe 4 500 000 résidences principales en
1999 (figure 2), soit 19 % des résidences princi580 465 551 626 524 415 493 855 429 002 -Seine-Saint-Denis
pales métropolitaines. Leur progression est de549 790 510 810 481 948 462 911 392 696Val-de-Marne
moins en moins rapide, passant de 1,6 % par
Petite couronne 1 833 818 1 719 536 1 632 324 1 552 454 1 366 987
an entre 1968 et 1975 à 0,7 % par an entre
486 373 420 294 356 690 300 046 237 606Seine-et-Marne
1990 et 1999. En France métropolitaine l’évo-
551 623 502 821 449 126 385 392 291 444Yvelines lution est de 1,7 % par an entre 1968 et 1975 et
Essonne 460 624 412 729 364 820 324 318 234 406 de 1,1 % entre 1990 et 1999.
427 936 386 057 340 258 297 064 233 443Val-d’Oise
Dans la grande couronne, le rythme de croisGrande couronne 1 926 556 1 721 901 1 510 894 1 306 820 996 899 -
sance annuel moyen des résidences principa-Ile-de-France 5 083 838 4 745 865 4 422 948 4 098 006 3 585 840
les s’établit à 1,2 % entre 1990 et 1999. Même
23 612 318 21 493 375 19 294 161 16 980 317 14 675 505Province
si ce rythme représente un fort ralentissement
France métropolitaine 28 696 156 26 239 240 23 717 109 21 078 323 18 261 345
par rapport à la période précédente, il reste
Source : recensements de la population - Données provisoires 1999 deux fois plus élevé que celui de la petite cou-
ronne. Aussi, la grande couronne, dont les ré-
sidences principales représentent 39 % desement du parc immobilier de la grande couronne
celles de la région (37 % en 1990), sea été trois fois plus rapide que celui de la petite
place-t-elle pour la première fois devant Pariscouronne. Cette zone ne comptait que 28 % des lo-
ou la petite couronne.gements en 1968 ; elle en concentre 37 % en 1999.
L’existence d’au moins une ville nouvelle dans
L’évolution annuelle moyenne des résidenceschacun de ces départements a joué un rôle essen-
principales de la petite couronne est légèrementtiel dans cette croissance. Les seules communes
inférieure à celle de la région et pour la premièreconstituant la ville nouvelle de Marne-la-Vallée
fois, entre 1990 et 1999, la progression des rési-ont vu leur parc de logements multiplié par trois.
dences principales en Seine-Saint-Denis est in-
férieure à celle des autres départements (0,3 %De ce fait, la part des logements situés en petite
par an).couronne a régressé de 2 points par rapport à
1968. Cette réduction concerne les trois départe-
Enfin, à Paris, pour la première fois depuisments de la zone. Les Hauts-de-Seine, qui
1968, l’évolution annuelle des résidences prin-concentrent toujours la plus grosse proportion
cipales est positive (+ 0,2 %).des logements franciliens après Paris, connais-
sent la plus forte baisse relative.
Figure 2 Evolution des logements franciliens selon la catégorie·
Résidences secondaires
Départements Résidences principales Logements vacants et logements Total logements
occasionnels
Evolution Evolution Evolution Evolution
annuelle annuelle annuelle annuelle
1999 1999 1999 1999
moyenne moyenne moyenne moyenne
90-99 90-99 90-99 90-99
Paris 1 111 721 0,2 136 018 1,6 75 725 - 2,1 1 323 464 0,2
Hauts-de-Seine 625 691 0,6 59 169 3,5 18 703 - 2,1 703 563 0,8
524 369 0,3 48 814 4,5 7 282 - 3,1 580 465 0,6Seine-Saint-Denis
500 038 40 093 9 659 549 790Val-de-Marne 0,7 4,2 - 1,7 0,8
Petite couronne 1 650 098 0,5 148 076 4,0 35 644 - 2,2 1 833 818 0,7
432 785 1,8 31 436 3,7 22 152 - 2,6 486 373 1,6Seine-et-Marne
503 246 33 803 14 574 551 623Yvelines 1,0 2,9 - 1,9 1,0
Essonne 420 716 1,2 30 012 4,6 9 896 - 3,2 460 624 1,2
394 774 1,1 26 517 3,9 6 645 - 3,2 427 936 1,1Val-d’Oise
53 267Grande couronne 1 751 521 1,2 121 768 3,7 - 2,6 1 926 556 1,3
Ile-de-France 4 513 340 0,7 405 862 3,1 164 636 - 2,3 5 083 838 0,8
19 301 824 1,2 1 563 009 -0,1 2 747 485 3,0 23 612 318 0,8Province
France métropolitaine 23 815 164 1,1 1 968 871 0,5 2 912 121 0,4 28 696 156 1,0
Source : recensements de la population - Données provisoires 1999A Paris, le taux de vacance est élevé depuisFigure 3 Taux de vacance en Ile-de-France de 1968 à 1999·
1982. Il avait déjà atteint 8,7 % à cette date, il12
dépasse 10 % en 1999. L’augmentation pari-
10 sienne est de 1,6 % par an et touche 17 arron-
dissements sur 20. Treize arrondissements
8
enregistrent un taux de vacance supérieur à
6 10 %(figure 4).
4
Dans la petite couronne, le taux de vacance
des logements, qui avait légèrement baissé2
de 1975 à 1990, a progressé de deux points
0 sur la dernière période .
1968 1975 1982 1990 1999
Grande couronne Rappelons qu’un logement est déclaré vaParis Petite couronne Province -
cant lorsqu’il est neuf, prêt à habiter, etSource : recensements de la population - Données provisoires 1999
situé dans un immeuble partiellement li-
vré ; ou bien non habité et destiné à la des-
Parmi les 11 % de loge truction ; ou encore, qu’aucun occupantAugmentation -
ments qui ne sont pas n’a pu être identifié lors du recensementdes logements
des résidences principa par l’agent recenseur ou le voisinage. Par-vacants
les, 8 % sont des loge ailleurs, l’augmentation des logements-
ments vacants et 3 % vacants sur la dernière période intercensi-
sont occupés de façon périodique (logements taire

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