Phonation. Langage. Dessin. Musique - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 569-582
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 569-582
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 17
Langue Français
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Extrait

X. Phonation. Langage. Dessin. Musique
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 569-582.
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X. Phonation. Langage. Dessin. Musique. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 569-582.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6285PHONATION. LANGAGE. DESSIN. SILSJQUE 569
X. — Phonation. Langage. Dessin. Musique.
HARVEY FLETCHER. — The physical properties of Speech,
Music and Noise and their relation to transmission problems {Les
propriétés physiques du langage, de la musique et du bruit, et leurs
rapports avec les problèmes de transmission). In-8 de 25 pages.
New- York, Western Electric Company, Octobre 1924.
Depuis la radiophonie, on ne se préoccupe plus seulement de garder
l'intelligibilité de la parole transmise comme en téléphonie courante,
On a souci d'une transmission plus fidèle, d'où la nécessité de mieux
connaître les sons à transmettre, et leur audition.
Les physiciens des laboratoires de téléphonie se sont donc mis à
la phonétique analytique et synthétique, et l'auteur donne des oscil-
ÎQgranimes de mots divers, indique la participation moyenne des
sons de différentes hauteurs dans le langage de conversation anglaise
(ou spectre sonore du langage), montre d'après la vérification syn
thétique la composition des diverses voyelles de langue anglaise}
parlées et chantées. Et il analyse de même les différentes notes d'in
struments de musique, comme le piston, la clarinette, le trombone
ou l'orgue, et les spectres sonores des instruments ; enfin, il donne
des analyses de bruits., en particulier un bruit de rue, avec une
extrême irrégularité de vibrations s'ordonnant à une fréquence
moyenne de 500. Et il résume la mécanique schématique de l'au
dition d'après Wegel et Lane, mettant en rapport ces données avec
le problème de la bonne transmission téléphonique : il est plus
facile de savoir ce qu'il faudrait que de le réaliser en pratique.
H. P.
L-B. CRANDALL et C. F. SACIA. — A dynamical study of the
vowel sounds (Etude dynamique des sons des voyelles). — The Bell
System technical Journal, III, 2, 1924, Extrait, 6 pages et 3
planches.
Le développement technique des laboratoires de téléphonie per
met de réaliser d'importants progrès phonétiques ; en particulier
l'analyse des voyelles a été singulièrement poussée ces dernières
années.
L'appareil dont se sont servis les auteurs consiste en un trans
metteur, un amplificateur, et un oscillographe, le dispositif n'appor
tant aucune déformation pour les. sons compris entre 100 et 5000
v. d. ; l'enregistrement oscïllographique se fait sur une bande sen
sible à raison de 6 mètres par seconde, en sorte que l'on suit en détail
la courbe vibratoire, et ensuite on procède à une analyse « photo
mécanique » des courbes obtenues.
Treize voyelles ont été soumises à une telle analyse pool, put, tone,
talk, ton, father, part, tap, ten, pert, tape, tip, team, chez quatre
hommes et quatre femmes.
Le spectre sonore moyen de chaque voyelle a pu être ainsi établi»
et une planche fournit les 13 spectres masculins et les 13 féminins
(nettement différents). H. P. 570 ANALYSES BIBMOGBAPH1QUGS
E.-R. JAENSCH. — Grundfragen der Akustik und Tonpsychologie.
— II. HANS LACHMUND. — Vokal und Ton [Problèmes fo
ndamentaux de V acoustique et de la psychologie du son. — //. Voyelle
et son musical). — Z. für Ps., 88, 1921, p. 1-52.
Jaensch et ses élèves ont essayé de reprendre le difficile problème
de l'analyse et de la synthèse des voyelles. La méthode d'investiga
tion, ébauchée par Jaensch dans deux articles publiés avant la guerre
(Z. für Sinnesphysiol. 47, p. 219, 1913 ; et Untersuchungen zur
Tonpsychologie, Bericht über den VI. Kongress für experimentelle
Psychologie, Göttingen, 1914), et précisée par l'auteur, repose sur
l'emploi de la sirène à sélénium. Le dispositif est, schématiquement,
le suivant. Un faisceau lumineux parallèle, qui éclaire une cellule
de sélénium intercalée, dans le circuit d'un téléphone (ou, plus exac
tement, d'une lampe à trois électrodes en dérivation sur laquelle
est placé un téléphone, selon le montage habituel), est intercepté,
interrompu par les bords découpés d'un disque tournant. En modif
iant le profil du disque, en le découpant de façon sinusoïdale, et selon
les modalités de durée et d'amplitude voulues, on réalise les varia
tions correspondantes dans le circuit du téléphone. La résistance
<ie la cellule de sélénium varie de 5.000 ohms (éclairement total)
à 100.000 (obscurité). Les disques sont faits en carton épais, les
bords découpés en sorte qu'une « onde » représente le 15e ou 30e de
la circonférence (disques de 24° ou de 12°). Le procédé rend l'onde
sonore visible en quelque sorte : le bord du disque en constitue
presque le tracé.
Les expériences faites à l'aide de cette technique ont conduit
l'auteur aux conclusions que voici.
Une onde sonore nous apparaît comme une voyelle, lorsque nous
n'en entendons plus la tonalité, la hauteur tonale. Pour éliminer
la sensation tonale, il suffit d'altérer la régularité du phénomène
sonore, d'apporter un « facteur de perturbation ». Ce facteur peut
être de deux espèces : longueur d'onde, amplitude.
La « perturbation » ainsi apportée ne doit pas être irrégulière,
mais périodique. La suite des ondes est ordonnée de manière à former
des périodes de plusieurs (5, dans la plupart des expériences) ondes
dont la longueur et l'amplitude oscillent autour d'une moyenne
(sans s'en écarter beaucoup). Ce sera, par exemple, une période telle
que : 18°, 24°, 21°, 30°, 27°, et à l'intérieur de cette période, l'ampli
tude passera de 4 millimètres à 10 millimètres pour revenir à 4 mill
imètres, croissance et décroissance progressives ou brusques.
Cette périodicité apporte, à côté de la fréquence, un fait nouveau :
le « régime périodique », le « son périodique » (Periodenton), le « ton
vocal » (Stimmton), porteur de la qualité vocale. La voyelle est en
tendue quand la vocalité se substitue à la tonalité, quand le « ton
vocal » se substitue au « ton musical ».
La nature même de la voyelle n'est pas liée au « ton vocal », elle
ne dépend que du nombre de vibrations : on entend Vo à 450, l'a
à 930, quel que soit le nombre de périodes (pour l'a cette règle ne
serait peut-être pas absolue : il pourrait y avoir une légère influence
le la périodicité). PHONATION. LANGAGE, DESSIN. MUSIQUE 571
Les actions de l'amplitude et la longueur d'onde s'ajoutent : lor
squ'on supprime l'un des deux facteurs de « perturbation », il faut
augmenter l'autre. Les voyelles obtenues dans ces conditions sont
d'ailleurs moins nettes, moins pures, que celles qu'on obtient par
l'action combinée des deux facteurs.
Une seconde série de recherches a eu pour but d'examiner quel
ques-unes des conditions de la synthèse des voyelles telle qu'elle
était effectuée dans l'expérience même de Helmholtz : par fusion
de plusieurs sons simultanés. Ces conditions semblent être de deux
ordres. Il faut une localisation subjective commune des sons cons
tituants, sinon l'oreille fonctionne comme un organe analyseur et
distingue chaque son séparément ; l'étude de cette localisation sou
lève d'ailleurs une série de problèmes techniques délicats. Il faut,
d'autre part, des intensités différentes des sons composants. Dans
les expériences de l'auteur, faites avec deux sifflets (512 et 640 vi
brations, une tierce), on entendaitJ'o, lorsque le son supérieur (640)
était considérablement plus faible que le son plus bas. L'explication
de la « vocalité » obtenue dans ces conditions serait la même que
celle des précédentes expériences : le son supérieur introduit un
« facteur de perturbation ». I. M.
E.-R. JAENSCH. — Grundfragen der Akustik und Tonpsychologie.
— III. HANS LACHMUND. — Ueber die Abhängigkeit der
scheinbaren Schalls

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