Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 695-710
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 695-710
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 25
Langue Français
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Extrait

X. Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 695-710.
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X. Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 695-710.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5342LANGAGE 695 PHONATION,
2° relatives au contenu ; 3° relatives à la fois aux 2 catégories pré
cédentes.
L'expérience consistait à faire composer aux sujets des chante
dont la structure musicale : 1° respecterait un rythme préalablement
déterminé ; 2° interpréterait un texte relatif soit à une atmosphère
psychologique (gaîté, tristesse), soit aux couleurs, soit encore à une
narration ; 3° traduirait un poème (contenu et rythme).
Sujets d'expérience : 10 jeunes filles âgées de 14 à 16 ans, de
niveau intellectuel moyen, élèves des écoles communales.
Conclusions : Le chant étant le produit final d'une série d'acteß
psychiques et d'attitudes motrices, il ne donne aucun renseignement
sur le processus même de la création. Ainsi l'A. se sert surtout des
procès-verbaux d'observation. Il se dégage 2 types de production :
1° les « morceleurs » qui composent l'ensemble du chant à partir
des éléments, accentuant la mesure comme séparation des parties et
paraissant être plutôt inhibés par la mélodie ; 2° ceux dont le point
de départ est un tout, vague et pauvre au début, structure glo
bale qui s'enrichit progressivement par des flots de mélodie.
Les créations de ces 2 types présentent des différences dans
tous les détails de la production musicale, détails dont l'A. nous
donne une minutieuse analyse. S. K.
X. — Phonation. Langage. Écriture. Dessin. Musique1
1105. — R. HUSSON et J. TARNEAUD. — Les phénomènes réac-
tionnels 4e la voix. — Rev. fr. de Phoniatrie, I, 4, 1933, p. 251-310.
A la suite de recherches sur les mécanismes physiques impliqués
par la phonation et sur les processus physiologiques et pathologiques
en jeu, les auteurs, unissant leurs compétences et se fondant sur les
observations capitales qu'a permises l'emploi de la stroboscopie
laryngée, montrent l'importance des phénomènes réactionnels, jus
qu'ici négligés, dans le couplage laryngo-pharyngien.
Selon que la cavité pharyngée se trouve accordée ou non sur
le son du larynx, le vibrateur laryngien, constitué par les cordes
vocales, accuse un comportement mécanique différent et les condi
tions les meilleures sont réalisées quand le son propre du pharynx
se trouve coïncider avec l'harmonique le plus grave du son laryngé,
ce xjui assure le maximum absolu de résonance (théorème énergétique
<ie Husson).
En cas de désaccord, la forme de la vibration initiale est modifiée
et même sa fréquence.
Ce qu'on appelle « passages » de la voix correspond à des fréquences
critiques du couplage, au moment où le son propre du pharynx se
tiîOfuve désaccordé au maximum d'avec le son laryngé émis ; il faut
alors une modification de la forme et du volume du résonateur pharyng
ien pour rétablir l'accord, ce qui entraîne une modification complexe
perçue par le chanteur et un changement de timbre de la voix, du
fait de la des harmoniques renforcés.
1. Voir aussi les N<« 39, 232, 366, 380, 392, 393, 398 à 401, 407, 491,
492,517, 541, 708, 709, 851, 853, 861, 1010, 1087, 1102 à 1104, 1379, 1396. 696 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Lorsque des dérèglements se produisent dans le mécanisme
normal du couplage, il y a des altérations de la fonction phonatoire
et l'on explique ainsi toute une série de modifications pathologiques
de la voix, comme les auteurs en donnent des exemples en relatant
11 observations.
Un enseignement défectueux du chant entraîne souvent aussi
des pratiques vocales qui sont la cause de dérèglements tout proches
des atteintes pathologiques.
Il y a là des données de grande valeur pratique pour le maniement
correct de la voix chantée. H. P.
1106. — GINO GORNELLI. — Sul comportamento délia pressione
SOttOglottica durante la fonazione (Sur le comportement de la
pression sous- glottique pendant la phonation). — Archivio italiano
di Otologia, Rhinologia e Laringologia, XLVI, 9, 1934. Extrait,
21 pages.
Enregistrement, chez un sujet présentant une fistule trachéale
permanente, de la pression de l'air sous-glottique.
L'augmentation de pression précède l'émission vocale de quelques
centièmes de seconde (2 à 14 suivant les phonèmes) ; les voyelles
a, i, ou, exigent une pression minima de 25, 35 et 30 mm. de mercure
(avec valeurs maximales de 45, 60 et 55). Pour jes consonnes, la
pression minima varie beaucoup (de 5 mm. pour S ou F à 15 pour R,
30 pour M et L, 35 pour P, T, 35-40 pour D), la maxima au cours de
l'émission varie de 40 à 65 mm.
La courbe révèle dans son allure des caractéristiques des pho
nèmes ; elle présente, pendant l'émission (sauf généralement au début
et à la fin) des vibrations plus ou moins accentuées. H. P.
1107. — R. HUSSON. — Rôle phonatoire du rhino-pharynx, des
fosses nasales et des sinus. — R. française de Phoniatrie, II,
7, 1934, Extrait, 46 pages. — Réaction du résonateur pharyngien
sur la vibration des cordes vocales pendant la phonation. — G. R.,
GXGVI, 1933, p. 1535-1537.
La cavité pharyngo-buccale, dans la phonation, joue le rôle
d'un résonateur associé au vibrateur laryngien, avec réaction sur
celui-ci contrairement à l'assertion d'Helmholtz, le couplage laryngo-
pharyngien présentant une liaison croissante avec la hauteur des
sons (construction du résonateur pharyngien, avec perte d'amortis
sement). En position élevée du larynx, la diminution du volume pha
ryngé ne permet plus son accord sur un harmonique grave du son
du larynx, et l'on a, dans des cas d'allure paradoxale, avec des
vibrations laryngées énormes, une intensité vocale très faible, l'abai
ssement du larynx comportant une intensification notable avec une
diminution de l'effort vocal.
En revanche, les cavités nasales ne constituent pas un système
résonateur (volume à peu près invariable et forme très irrégulière) :
il y a au contraire un rôle parasite d'absorption vibratoire (amorti
ssement par les parois) ; la « nasalisation », qui représente un rôle
acoustique secondaire, due à l'abaissement du voile du palais,
comporte un relancement in tempo du son du larynx : à chaque vibra- PHONATION. LANGAGE 697
tion laryngée, il y a un déclenchement, très vite amorti, du son
propre (généralement non harmonique) des fosses nasales, le formant
nasal changeant le timbre du son perçu (mécanisme analogue à celui
du mirliton). H. P.
1108. — A. GEMELLI et G. PASTORI. — I metodi dell'elettroacus-
tica nello Studio del linguaggio (Les méthodes électroacoustiques
dans Vétude du langage). — Ar. it. di Ps., XII, 3-4, 1934, p. 241-
294.
L'analyse électro-acoustique du langage paraît avoir trouvé —
grâce à la technique moderne — des moyens d'investigation à l'abri
des erreurs qui entachaient les autres méthodes d'étude. L'avantage
le plus marqué de cette méthode consiste dans la réalisation de condi
tions qui se rapprochent de façon tout à fait exceptionnelle des réelles de la vie. Les 2 aspects du problème — perceptif et
phonétique — qui intéressent particulièrement la psychologie expé
rimentale, peuvent être étudiés par cette méthode avec un succès
qui dépasse de beaucoup celui obtenu par d'autres méthodes. Dans
leur travail, les A. décrivent les divers moyens d'expérimentation,
les causes d'erreurs possibles et les tentatives d'amélioration de
différentes méthodes de l'étude du langage. L'application de l'élec
tricité a apporté à ces essais et à ces efforts une aide fort appréciable
et des possibilités multiples de perfectionnement. Les A. rapportent
des résultats de recherches extrêmement riches qu'ils avaient confront
és à l'.aide de méthodes différentes. La conclusion de cette comparai
son est tout en faveur de la méthode électro-acoustique. S. H.
1109. — A. GEMELLI et G. PASTORI. — Ricerehe elettro

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