Psychologie sociale - compte-rendu ; n°2 ; vol.66, pg 675-681
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Description

L'année psychologique - Année 1966 - Volume 66 - Numéro 2 - Pages 675-681
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1966
Nombre de lectures 23
Langue Français

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Psychologie sociale
In: L'année psychologique. 1966 vol. 66, n°2. pp. 675-681.
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Psychologie sociale. In: L'année psychologique. 1966 vol. 66, n°2. pp. 675-681.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1966_num_66_2_27542Psychologie sociale
Secord (P. F.), Backman (C. W.). — Social Psychology (Psychologie
sociale). — New York, McGraw-Hill, 1964, 469 p.
Une mise à jour des notions dans une nouvelle présentation nous est
offerte dans ce manuel. Une de ses caractéristiques est d'avoir été rédigé
par un psychologue (P. F. Secord) et par un sociologue (C. W. Backman).
Ceci permet de présenter des données plus récentes sur des problèmes
tantôt plus psychologiques tantôt plus sociologiques, tels que le déve
loppement des structures de relations au sein d'un petit groupe, d'une
part, ou l'analyse du fonctionnement d'organismes sociaux, d'autre
part. Les auteurs ne s'appuient pas sur un cadre théorique unique, mais
cherchent pour chaque sujet à présenter les théories les plus fécondes
et les plus prometteuses.
L'ouvrage est divisé en cinq parties : I) Facteurs sociaux des pro
cessus perceptifs et cognitifs ; II) Processus d'influence sociale ;
III) Structure et processus de groupe ; IV) L'individu et le système
social ; V) La socialisation.
La bibliographie de 35 pages renvoie directement à des articles
classiques ou récents, ce qui rend cet ouvrage susceptible d'être utile
également aux chercheurs.
J.-P. Poitou.
Boudon (R.), Lazarsfeld (P.). — Le vocabulaire des sciences
sociales. — • Paris, Mouton, 1965, 309 p.
« Le vocabulaire des sciences sociales » est le premier d'une série de
trois volumes de morceaux choisis concernant la méthodologie des
sciences sociales ; « L'analyse empirique de la causalité » et « L'analyse
des processus sociaux » lui feront suite. Ces trois ouvrages constituent
une version française de « The language of social research » de Paul
Lazarsfeld et Morris Rosenberg, qui date de 1955, mais une version
largement remaniée et augmentée puisque ce premier volume nous
propose dix-neuf textes sur vingt-cinq postérieurs au travail de 1955,
dont un certain nombre d'inédits.
« Le vocabulaire des sciences sociales » porte en sous-titre : « Concepts
et indices ». Le principal dessein de l'ouvrage est en effet d'expliciter
la démarche qui permet au sociologue, au psychosociologue, voire au
psycholinguiste, de passer de concepts ou notions à des indices empi
riques (la majeure partie de l'ouvrage), ou, inversement, d'opérer une
intégration conceptuelle des matériaux descriptifs (les trois derniers ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 676
articles). Les textes sont groupés en cinq sections : la première, intitulée
« Généralités sur la construction des variables », veut donner les règles
générales de traduction qui permettent de passer du vocabulaire des
concepts à celui des variables ; les suivantes visent à familiariser le
lecteur avec le détail de la démarche. Pour chacun des textes, d'ailleurs,
Boudon et Lazarsfeld précisent, dans une introduction générale de
quinze pages, la raison de son choix par rapport au dessein général
de l'ouvrage ainsi que les aspects méthodologiques sur lesquels ils
conseillent au lecteur de réfléchir à son propos.
La section I, « Généralités sur la construction des variables », s'ouvre
par un texte de Lazarsfeld qui décrit le processus plus ou moins typique
suivi par le sociologue lorsque celui-ci veut déterminer des variables
susceptibles de mesurer des objets complexes, et ramène ce processus
à quatre phases majeures : la représentation imagée du concept, la
spécification des dimensions, le choix des indicateurs observables, et
la synthèse des indicateurs constituant les indices. Cinq autres textes
illustrent ces phases. Ainsi, « Y a-t-il un réveil religieux aux États-
Unis ? », de C. Y. Glock, montre comment l'analyse dimensionnelle
d'une notion comme celle de « réveil religieux » permet de rendre compte
d'affirmations contradictoires recueillies dans la littérature sociologique.
Mais, dans cette section, les auteurs ont mis particulièrement l'accent
sur le phénomène d' « interchangeabilité des indices », ainsi décrit par
Lazarsfeld : « Si on choisit deux sous-ensembles d'items raisonnables
pour construire deux indices parallèles, on observera généralement les
deux faits suivants :
« a) Les deux indices seront statistiquement liés, mais ils ne classe
ront pas exactement les répondants de la même manière ;
« b) Les deux indices conduisent généralement à des résultats empi
riques comparables dans l'analyse de leur liaison avec une variable
externe. »
II s'agit évidemment d'un phénomène fondamental pour la recherche
empirique car, quel que soit le niveau d'analyse, le choix des indicateurs
est en général arbitraire. Il reste qu'il ne s'agit que d'une règle pratique,
c ui souffre évidemment bien des exceptions et qui, on l'espère, devrait
être reprise d'une façon plus formelle dans l'un des deux volumes qui
suivront celui-ci. Même si cet ouvrage veut rester au niveau de la méthod
ologie, définie comme l'art d'apprendre à découvrir et analyser les
présupposés et procédures logiques implicites de la recherche, sans
descendre au niveau des outils techniques, il est, par exemple, difficile
pour le lecteur de ne pas s'interroger sur le sens de la proposition « les
deux indices seront statistiquement liés ». Faudrait-il entendre que
pratiquement l'exigence d'indépendance locale, fondement de l'analyse
de structure latente, ne sera jamais vérifiée ?
Il serait trop long de rendre compte ici des diverses sections sépa
rément. On notera cependant qu'alors que pour les sections II et HT,
traitant respectivement des « indices énumératifs » et des « typologies », PSYCHOLOGIE SOCIALE 677
on a fait appel à des textes plus proprement sociologiques, pour la
section IV, « Indices paramétriques », on a surtout fait appel à des
textes de psychologie sociale, où l'on a coutume d'utiliser une métrique
plus forte. Il s'agit surtout, dans le dernier cas, du traitement de données
de type sociométrique, représentant diverses formes d'élaboration du
concept de matrice sociométrique. Ainsi, un large extrait d'un article
de Faucheux et Moscovici, « Étude sur la créativité des groupes ;
tâche, structure des communications et réussite », illustre comment, en
retenant exclusivement les informations marginales d'une matrice où
sont enregistrés les messages émis par les membres d'un groupe de travail,
on peut aboutir à une typologie des mais aussi des groupes
eux-mêmes ; ou encore, un article de Festinger, Schacter et Bach,
« Analyse structurale des structures de groupe », a été choisi pour montrer
comment on peut utiliser l'élévation d'une matrice à des puissances
successives pour déceler des relations de moins en moins directes unis
sant les membres d'un groupe.
L'ambition des auteurs était de constituer un recueil de morceaux
choisis concernant la méthodologie des sciences sociales, qui puisse jouer
chez les francophones un rôle d'instrument de base pour les étudiants,
voire pour les chercheurs, comparable à celui joué par The language
of social research chez les anglophones. La qualité de ce premier
volume nous semble répondre à ces ambitions. Il faut espérer cependant
qu'on osera aborder certains problèmes d'une façon plus formelle, dans
les volumes suivants, car on peut déjà regretter de ne pas trouver, dès
ce premier volume, un texte un peu plus « mathématique » sur la théorie
de la mesure.
A. Duflos.
Leiderman (P. H.), Shapiro (D.). — Psychobiological Approaches
to Social Behavior (Études psychobiologiques sur le comportement
social). — Standford, Standford Univ. Press, 1964, 203 p.
Un domaine d'investigation relativement nouveau est abordé :
l'étude des interactions entre facteurs biologiques et facteurs sociaux
sur l'individu. L'idée maîtresse qui ressort de cet ouvrage collectif,
est que le fonctionnement physiologique de l'individu est influencé par

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