Psychophysiologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 492-502
12 pages
Français

Psychophysiologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 492-502

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
12 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1949 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 492-502
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

II. Psychophysiologie
In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 492-502.
Citer ce document / Cite this document :
II. Psychophysiologie. In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 492-502.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1949_num_51_1_8545— Psychophysiologie. II.
127. — HOUSSAY (B.-A.). — Physiologie humaine (trad. Cl. La
roche). — 2 vol., in-4° de 1.602 pages Paris, Flammarion, 1950.
Malgré l'existence, en France, de bons traités de physiologie, il
nous manquait un ouvrage de cette classe où se marquât parti
culièrement, en dehors des données générales classiques, le souci
d'informer le mieux possible sur l'Homme. Le psychophysiologiste
s'intéressera plus spécialement à la deuxième partie, qui traite en
détail de la circulation et des contrôles nerveux correspondants; à
la sixième, consacrée aux sécrétions internes; et surtout à la neu
vième, dans laquelle, en plus de 400 pages, sont exposées les données
essentielles relatives au système nerveux, à la motricité, aux organes
des sens, avec un chapitre sur les réflexes conditionnés, un autre
sur l'électro-encéphalogramme. Pour nous en tenir à cette neuvième
partie, nous ne cacherons pas notre satisfaction de voir que l'auteur
a su emprunter aux ouvrages et aux mémoires les plus récents
pour traiter un sujet en pleine évolution, et dans lequel il n'est
pourtant pas, lui-même, par ses recherches, spécialisé.
L'ouvrage, de grand format, se présente avec une typographie
irréprochable, de lecture facile; il est abondamment illustré de
grandes figures claires. Il a été élogieusement préfacé par L. Binet
et, à première lecture, paraît excellemment traduit. Réjouissons-
nous que l'effort de l'éminent physiologiste argentin puisse être
ainsi utilisé au bénéfice de ceux qui, en France, se plaignent à
juste titre des difficultés de documentation, vis-à-vis d'une science
où nous avons — aujourd'hui — tant à apprendre de l'étranger.
A. F.
128. — CHAUCHARD (P.). — L'influx nerveux et la psychologie.
— In-12 de 158 pages, Paris, Presses Universitaires de France, 1950.
Dans ce petit livre, composé de cinq chapitres, on va de l'influx
nerveux, phénomène électrochimique, aux mécanismes centraux
supérieurs, avec quelques considérations sur les problèmes de la
régulation du tonus psychique et de l'humeur qui pourront inté
resser les psychologues. Les données de base sont clairement expos
ées, le chapitre sur les réflexes un peu court, et la partie qui tient
le plus à cœur à l'auteur, celle qui traite des mécanismes de la ■
PSYCHOPHYSlOLOGIli 493
réponse centrale, longuement et subtilement engagée dans les
méandres d'une discussion qui cherche à définir les mérites respect
ifs des théories anglo-saxonnes et du système de l'école de Lapicque,
auquel l'auteur reste résolument fidèle, tout en ne ménageant pas
ses efforts de conciliation. Ceux-ci, qui s'inspirent en grande partie
du contenu d'un de mes anciens articles (Fessard, Revue scientifique,
1944, 219, 4), n'arrivent tout de même pas, à notre avis, à masquer
l'existence d'incompatibilités et la faiblesse de certains arguments
de la thèse chronaxique. Mais ce n'est pas le lieu ici de faire le procès
de cette thèse, dont le mérite a été assez grand pour qu'on puisse
lui demander aujourd'hui de ne pas se dresser en égale en face des
schémas fonctionnels tellement plus élaborés qui nous sont suggérés
par tant de nouvelles données expérimentales sur le dynamisme
central. A cet égard, l'auteur paraît être insuffisamment informé
des travaux contemporains, qui sont loin de négliger l'étude des
régulations hiérarchiques des activités centrales, et qui, pour en
expliquer le mécanisme, se passent fort bien de la notion de chro-
naxie. Les idées de régulation et de subordination ne sont pas
l'apanage de la théorie de Lapicque, même complétée par les tr
avaux de Chauchard mettant en évidence cette « métachronose soma-
togène )> dont l'agent aurait la curieuse propriété de franchir les
ligatures nerveuses! Mais, question de mécanisme mise à part, il
reste en effet que ce qui distingue les deux thèses, c'est surtout
l'accent mis par celle de Lapicque-Chauchard sur la nécessité d'une
régulation préparatoire des possibilités d'aiguillage de l'influx, alors
que la thèse anglo-saxonne se contente d'y voir la conséquence du
jeu instantané des excitations et des inhibitions centrales. Et l'au
teur ne craint pas d'écrire que la répartition des potentiels s'établit
« à l'avance, en quelque sorte en vue des actes à accomplir, finalité
de fait qui tire son origine de l'harmonie de construction de la
machine nerveuse, véritable processus de préadaptation ».
A. F.
129. — HEBB (D. 0.). — The organization of behavior (L 'orga
nisation du comportement) . — In-16 de 335 pages, New-York,
John Wiley.
Le sous-titre du livre précise son objet : « Une théorie neuro
psychologique. » Hebb a été frappé du fait que l'ensemble des faits
mis en évidence par la psychologie de la forme et par Lashley n'ont
pas été expliqués adéquatement par les psycho-physiologistes qui
restent fidèles à une conception connectioniste du système nerveux.
Par ailleurs, l'hypothèse de Köhler de l'existence de champs de
force ne le satisfait pas et ne lui semble pas rendre compte des
processus d'apprentissage qui interviennent même dans la percept
ion. Il se propose donc en restant fidèle aux théories connection- 494 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
nistes d'élaborer une théorie des processus centraux qui expliquent
mieux; les faits acquis en psychologie.
Ce ne sont pas les connections entre la stimulation et la réponse
(S. R.) qui lui apparaissent essentielles mais les connections entre
les différentes cellules réceptrices. Sa théorie s'appuie sur un double
postulat : 1° la répétition engendre une facilitation des conductions
synaptiques; 2° il y a entre les cellules réceptrices des actions de
réverbération telles que l'excitation de la cellule peut agir en retour
sur la même cellule après avoir excité d'autres cellules. Ce processus
essentiel dans sa théorie permettrait d'expliquer la création d'assemb
lées cellulaires qui rendraient compte des intégrations perceptives.
Hebb précise sa théorie en prenant des exemples empruntés aux
perceptions visuelles. Si dans l'aire 17 il y a une correspondance
point par point entre les éléments rétiniens et les zones réceptrices,
par contre l'aire 17 est entourée de l'aire 18 et les connections entre
l'aire 17 et 18 sont très nombreuses. Une excitation locale
de l'aire 17 peut agir sur une grande zone de l'aire 18. Ce seraient
les assemblées cellulaires de l'aire 18 connectées aux excitations de
l'aire 17 qui expliqueraient la perception des formes en tant que
telles, les généralisations perceptives, les fluctuations de l'atten
tion, etc. En effet, une perception dépendrait à la fois des processus
périphériques et de l'action centrale des assemblées cellulaires.
La formation de ces assemblées résulterait bien entendu de
l'expérience (rôle des processus de facilitation) et Hebb explique,
par exemple, comment la fixation d'un sommet d'un triangle ayant
entraîné des mouvements oculaires (réflexe de fixation) vers les
autres sommets, il se crée un schéma d'excitations qui correspondra
à la forme triangle et qui sera en quelque sorte indépendant du
triangle présent.
Hebb montre comment ces processus centraux peuvent expliquer
l'ensemble du comportement car ces assemblées cellulaires pour
raient s'étendre en deçà du cortex, aux centres sous-jacents. Mais
il est cependant amené à faire intervenir un autre processus d'or
ganisation, « intrinsèque » celui-là qui existerait dans le sommeil
et dans la première enfance et qui serait caractérisé par une syn
chronisation dans l'excitation des cellules corticales.
A côté de ces processus d'organisation interviennent les

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents