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MB1 – Propédeutique – Psychologie – Paradis A n n é e Universitaire 2007-2008GENERALITESPour l'OMS la santé est davantage un système de valeur que se donne un individu qu'une normalité b iologique; unevaleur subjective qui appartient a l'individu et qui tient compte des conflits personnels qui se révèle à son niveau.Lorsqu'il y a maladie, il y a état de crise et perte de sécurité à différents niveaux:sur le plan physique:ou elle peut se traduire par une souffrance, une limitation des possibilités physiques,voire même une invalid ité. Cettesituation de faiblesse entrainant un phénomène de dépendance. sur le plan psychologique: ou elle entraine une perte de repère, l'individu voit sa place sociale se modifier,il n'a plus la même " valeur" dans lecadre de son emploi,le regard d'autrui se modifie,ainsi que son propre regard. Nait une sensation de vul nérabilité , dedifférence...souvent,l'expérience de la maladie confronte le patient a la question de la mort,ou du moins à une per te de maitrised'une partie de sa vie.sa relation aux autres se voit modifier:d'une part par lui même (le malade se centre sur lui même,change de mode de vie,régresse) et de l'autre par l'extérieur (apparait alors compassion,manque de confiance entrainant une perte de re sponsabilitépour le malade,ou rancœur ,autrui lui faisant "payer sa maladie".)bien souvent,cettes ouffrance psychologique majore la souffrance physi. qued'où la nécessité d'un suivi ...

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Langue Français

Extrait

Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
Novembre 2007
Sources Étudiantes
MB1 – Propédeutique – Psychologie – Paradis
Année Universitaire 2007-2008
GENERALITES
Pour l'OMS la santé est davantage un système de valeur que se donne un individu qu'une normalité biologique; une
valeur subjective qui appartient a l'individu et qui tient compte des conflits personnels qui se révèle à son niveau.
Lorsqu'il y a maladie, il y a état de crise et perte de sécurité à différents niveaux:
sur le plan physique:
ou elle peut se traduire par une souffrance, une limitation des possibilités physiques,voire même une invalidité. Cette
situation de faiblesse entrainant un phénomène de dépendance.
sur le plan psychologique:
ou elle entraine une perte de repère, l'individu voit sa place sociale se modifier,il n'a plus la même "valeur" dans le
cadre de son emploi,le regard d'autrui se modifie,ainsi que son propre regard. Nait une sensation de vulnérabilité , de
différence...
souvent,l'expérience de la maladie confronte le patient a la question de la mort,ou du moins à une perte de maitrise
d'une partie de sa vie.
sa relation aux autres se voit modifier:
d'une part par lui même (le malade se centre sur lui même,change de mode de vie,régresse)
et de l'autre par l'extérieur (apparait alors compassion,manque de confiance entrainant une perte de responsabilité
pour le malade,ou rancœur ,autrui lui faisant "payer sa maladie".)
bien souvent,cette souffrance psychologique majore la souffrance physique.
d'où la nécessité d'un suivi psychologique: l'accompagner pour voir comment envisager le soin
lui donner repère pour retrouver un sentiment de sécurité interne, psychologique.
c'est pourquoi la consultation est bien souvent autant pour la guérison physique que pour la consolation, et que tout
médecin se doit d'envisager le mot soigner d'une façon très large.
LE SENTIMENT DE SECURITE DU MALADE:
un malade fragile psychiquement peut facilement développer un sentiment de paranoïa,le regard du médecin est donc
primordial pour le malade.
si l'évolution pathologique n'est pas bonne,il faut continuer a voir le patient,même si cela est difficile.
il arrive que ce soit le patient qui ne veuille pas guérir:
.la perte de l'environnement réconfortant suscitent affolement,et la guérison donne alors lieu a une forme d'angoisse,
et on assiste alors à des rechutes alors que le patient devrait aller mieux.
on définit l'empathie comme:
une attention particulière du médecin,une sorte d'ouverture affective qui permet le partage synchronique d'état
psychocorporel avec les différents partenaires.
c'est a dire qu'en face du malade ,on peut ressentir l'émotion du malade avec plus ou moins une identification a celui-
ci,une compréhension des ces émotions.
Une deuxième composante de l'alliance réside dans l'aspect cognitif: collaboration du médecin autour d'hypothèses
étiologiques et de la résolution du problème.
INFORMER
Cela renvoie à la valeur subjective du duo santé/maladie,
car les médecins,dont la représentation de la maladie est formatée par la faculté et ces connaissances possèdent un
savoir commun à tous les médecins mais le malade lui n'à pas les même repères,ni la même vision de la maladie.
cette situation est encore plus flagrante lors de la médecine transculturelle ou le médecin à le devoir de se décentrer
de ses repères pour rentrer dans le système de valeur du malade pour pouvoir communiquer avec lui.
il est nécessaire de toujours tenir compte du rythme du patient,de l'accompagner et de s'interroger de ce qu'il reste
d'une consultation,des déformations de l'entente.
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Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
Novembre 2007
Sources Étudiantes
MB1 – Propédeutique – Psychologie – Paradis
Année Universitaire 2007-2008
LES EXPLICATIONS
Pour donner un diagnostic,nécessité de certitudes. Et importance du vocabulaires employé.(si besoin est,prendre 3
consultation pour annoncer un diagnostic).
Dans le cas d'enfant,se débrouiller pour que les parents,en plus de comprendre le diagnostic,l'acceptent(exemple de
l'autisme et de la nécessite d'une traitement précoce et suivi pour le patient).
Nécessite de justifier tout examen complémentaire.
En ce qui concerne la thérapeutique,parler des possibilités mais aussi des contraintes,pour l'enjeu majeur du suivi du
traitement(exemple des conséquences du traitement de la schizophrénie,:grossissement,diminution de la vision,effets
sur la libido,nécessite de préparer le malade pour pas qu'il arrête le traitement.)
Nécessite également de susciter le patients pour qu'il pose ces question et surtout de ne pas en induire les réponses.
D'où la nécessite pour le médecin d'être à l'aise et confiant (dans le cas de maladies à pronostic vital engagé,un
malade sentant son médecin pas en sécurité peut chercher à le protéger ,et éviter de parler de ce qui le préoccupe à
savoir sa mort prochaine: la façon d'être du thérapeute oriente le discours du malade!!)
COMMENT REPONDRE A L'INQUIETUDE DES PATIENTS?
La façon de l'accueillir est fondamentale existe trois façon
1:"ce n'est rien,ne vous enfaite donc pas":on le renvoie à sa solitude et on le dévalorise en ne prenant pas en compte
sa détresse,comme si elle n'était pas justifiée.
2:"oui,je comprend":mieux mais...
3:"oui,je comprend,mais on va vous aider,et vous savez ,de nombreux malades dans votre cas se posent les même
questions."
Ne pas oublier qu'une inquiétude importante se traduit par une agressivité a votre égard, une charge d'angoisse
importante entrainant une réaction colérique voire agressive,attention a ne pas la prendre pour soit.
LORSQUE L'INFORMATION NE PASSE PAS
pourquoi une info n'est elle pas recevable?
l'alliance médecin malade n'est pas établie,en relation avec des mécanismes de défense circulant. Tout le psychisme
est de diminuer au maximum les angoisses émergents,d'où la mise en place de ces mécanismes.
il est nécessaire d'avoir des compétences relationnelle pour faire face aux émotions
négatives:honte,colère,tristesse,ayant des conséquences sur la relation de soin.
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