Traduction mathématique et vérification de quelques systèmes de relations causales - article ; n°3 ; vol.8, pg 369-384
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Description

Revue française de sociologie - Année 1967 - Volume 8 - Numéro 3 - Pages 369-384
Ф. А. Изамбер: Математика и причинность в социологии: перевод на математический язык и проверка некоторых систем причинной связи.
Главной темой книги Будена « Математический анализ социальных фактов » является анализ причинной связи. Автор делает попытку уточнить передачу простой причинной связи при посредстве математических функций, применить регрессивный анализ к сложным структурам, пользуясь методом диссоциации причин, и рассмотреть пригодность методов проверки структур, которые предлагаются в виде гипотез.
François-André Isambert : Mathematic translation and verification of a few system of causal relations.
Causal analysis occupies a central place in Boudon's book : « Mathematical analysis of social facts ». He has tried to define the translation of simple relations in terms of functions, to apply regression analysis to complex structures by using a hypothesis of dissociation of causes and to examine, as a hypothesis, the validity of the verification process of some suggested structures.
François-André Isambert : Matemáticas y causalidad en sociologia : traducción matemática y verificación de algunos sistemas de relaciones causales.
Ocupa el análisis causal un lugar central en el libro de R. Boudon, El análisis matemático de los hechos sociales. Se intentó precisar la traducción de las relaciones causales simples con términos de funciones, aplicar el análisis de regresión a las estructuras complejas, mediante un hipótesis de disociabilidad de las causas, y examiner la validez de los procedimientos de averiguación de las estructuras propuestas como hipótesis.
François-André Isambert : Mathematische Uebersetzung und Ueberprüfung einiger Systéme kausaler Beziehungen.
Die kausale Analyse liegt im Mittelpunkt des Werkes von R. Boudon : L'analyse mathématique des faits sociaux. Es wurde hier versucht, die Uebersetzung von einfachen kausalen Beziehungen in Funktionsbegriffe genauer zu bestimmen, die Regressionanalyse mittels einer Auflösbarkeitshypothese der Ursachen zu verwickelten Strukturen anzuwenden und die Gültigkeit der Ueberprüfungsverfahren der Strukturen, die als Hypothesen vorgeschlagen worden sind, zu prüfen.
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1967
Nombre de lectures 6
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

François-André Isambert
Traduction mathématique et vérification de quelques systèmes
de relations causales
In: Revue française de sociologie. 1967, 8-3. pp. 369-384.
Citer ce document / Cite this document :
Isambert François-André. Traduction mathématique et vérification de quelques systèmes de relations causales. In: Revue
française de sociologie. 1967, 8-3. pp. 369-384.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1967_num_8_3_3200резюме
Ф. А. Изамбер: Математика и причинность в социологии: перевод на математический язык и
проверка некоторых систем причинной связи.
Главной темой книги Будена « Математический анализ социальных фактов » является анализ
причинной связи. Автор делает попытку уточнить передачу простой причинной связи при
посредстве математических функций, применить регрессивный анализ к сложным структурам,
пользуясь методом диссоциации причин, и рассмотреть пригодность методов проверки структур,
которые предлагаются в виде гипотез.
Abstract
François-André Isambert : Mathematic translation and verification of a few system of causal relations.
Causal analysis occupies a central place in Boudon's book : « Mathematical analysis of social facts ».
He has tried to define the translation of simple relations in terms of functions, to apply regression
analysis to complex structures by using a hypothesis of dissociation of causes and to examine, as a
hypothesis, the validity of the verification process of some suggested structures.
Resumen
François-André Isambert : Matemáticas y causalidad en sociologia : traducción matemática y
verificación de algunos sistemas de relaciones causales.
Ocupa el análisis causal un lugar central en el libro de R. Boudon, El análisis matemático de los hechos
sociales. Se intentó precisar la traducción de las relaciones causales simples con términos de
funciones, aplicar el análisis de regresión a las estructuras complejas, mediante un hipótesis de
disociabilidad de las causas, y examiner la validez de los procedimientos de averiguación de las
estructuras propuestas como hipótesis.
Zusammenfassung
François-André Isambert : Mathematische Uebersetzung und Ueberprüfung einiger Systéme kausaler
Beziehungen.
Die kausale Analyse liegt im Mittelpunkt des Werkes von R. Boudon : L'analyse mathématique des faits
sociaux. Es wurde hier versucht, die Uebersetzung von einfachen kausalen Beziehungen in
Funktionsbegriffe genauer zu bestimmen, die Regressionanalyse mittels einer Auflösbarkeitshypothese
der Ursachen zu verwickelten Strukturen anzuwenden und die Gültigkeit der Ueberprüfungsverfahren
der Strukturen, die als Hypothesen vorgeschlagen worden sind, zu prüfen.R. jranç. Sociol, VIII, 1967, 369-384
François-André ISAMBERT
Traduction mathématique
et vérification de quelques systèmes
de relations causales
L'analyse mathématique des faits sociaux peut s'orienter dans diverses
directions : mesure, classification, prévision... R. Boudon a choisi de diriger
son attention vers l'usage des mathématiques pour l'explication en socio
logie. C'est l'objet explicite des deux premières parties de son ouvrage.
C'est encore la préoccupation de l'explication que l'on trouve dans les
deux autres parties (analyse dimensionnelle, analyse des processus). En
posant le problème à la fois sous son angle le plus général, à partir de
la méthode employée par Durkheim dans Le suicide et en mettant en
évidence les difficultés propres aux structures complexes, à l'analyse
écologique, aux structures ordinales et aux processus markoviens, il ne fait
aucune concession et pousse jusqu'au bout les difficultés qu'il rencontre.
Par une synthèse de travaux antérieurs réinterprétés et une série d'in
cursions au-delà des problèmes résolus, il propose parfois des solutions
élégantes et fait, au contraire, à d'autres moments, toucher du doigt les
limites encore infranchies, sinon infranchissables.
Il conclut par un vœu : que les lecteurs « éprouvent en terminant ce
livre, un sentiment d'insatisfaction ». Il est deux sortes d'insatisfaction.
L'une est déception et serait frustration devant un plat insuffisamment
substantiel. L'autre est l'éveil d'une curiosité devant les difficultés qui
nous ont été soumises, excitation devant les problèmes soulevés et partiel
lement résolus. C'est cette seconde insatisfaction qui est la nôtre après la
lecture du livre et qui nous pousse à reprendre, avec une information
grandement enrichie par la lecture du présent ouvrage, une discussion
entamée il y a quelque temps (1).
Rendre à l'explication et à la causalité en sociologie leur dignité scien
tifique devant un certain défaitisme intellectuel excluant toute interpré-
(1) R. Boudon rappelle dans son Avant-propos et dans sa note 25, page 419, cette
discussion amicale qui s'était déroulée autour de la publication de son article
«Méthodes d'analyse causale», Revue française de Sociologie 6 (1), janvier-mars
1965, pp. 24-43.
369 Revue française de sociologie
tation autre que comprehensive ou fonctionnelle, offre un point de départ
sain. C'est le signe qu'on ne cherche pas à transiger avec la rigueur sous
prétexte de spécificité de l'objet.
C'est aussi se contraindre à ne considérer que des relations causales
exprimables en langage mathématique : contrainte féconde dans la mesure
où elle oblige à la précision dans l'écriture et à la rigueur le raison
nement. On peut de plus, en espérer le bénéfice de la vérifiabilité. Mais au
départ de l'expression se trouve une traduction dont on
peut se demander si elle est fidèle. Plus précisément, le langage mathé
matique étant appelé à préciser l'expression de la causalité, il ne s'agit
pas de traduire en signes mathématiques le langage courant, mais de
trouver des formulations aptes à rendre compte des pro
priétés formelles de la causalité impliquées dans un discours causal. Or
les apories signalées par R. Boudon montrent bien qu'une telle « tra
duction » ne va pas sans difficulté.
C'est au chapitre III que se trouve le nœud du problème. C'est dans
l'effort de traduction mathématique des structures causales complexes que
se rencontrent les principales difficultés. C'est là aussi que le lecteur est
porté à s'interroger sur certains points de l'exposé même de R. Boudon.
Nous retiendrons les points suivants :
1° De manière tout à fait générale, il paraît difficile de donner une
traduction fidèle de relations causales orientées de type aRb (et facilement
symbolisable par des graphes orientés comme ceux des figures 1 et 2
ci-dessous) au moyen d'égalités mathématiques, relations symétriques pai
définition. La question n'est pas nouvelle et a donné lieu à une discussion
entre K. Polk, H. M. Blalock et W. S. Robinson (2).
2° Le pasage de l'intuition de la causalité à sa traduction mathématique
se faisant chez R. Boudon par l'intermédiaire de la notion de dépendance,
c'est un coefficient de dépendance qui va exprimer adéquatement la rela
tion causale. Ce coefficient est présenté comme une « extension » des
coefficients de régression (R. В., р. 98). Dans quelle mesure s'agit-il
d'une généralisation proprement dite des coefficients de régression, c'est-
à-dire d'un coefficient dont les coefficients de régression ne seraient que
des cas particuliers. Ou, plus simplement, ne s'agit-il que d'une extension
matérielle des coefficients de régression à des cas non prévus antérieu
rement ?
3° Dans quelle mesure la validité des modèles de causalité peut-elle
être vérifiée par les mesures effectuées ? A première vue, si l'existence de
certaines liaisons causales peut être vérifiée (existence ou non d'une flèche
reliant, sur un graphe, deux variables), l'orientation de cette relation
semble difficilement verifiable. On serait alors amené, comme le pense
Simon (3) à faire reposer le choix d'une affirmation du type « хг est cause
de Xj », plutôt que « Xj est cause de x{ » sur des considérations tenant à la
seule nature des termes en relation.
(2) Cf. American sociological Review 21, 1962, pp. 539-548.
(3) Models of man, New York, Wiley, 1957.
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