Trois-Ilets de la Martinique au XIXe siècle : essai d'étude d'une marginalité démographique - article ; n°4 ; vol.40, pg 675-697

Myriam Cottias

Description

Population - Année 1985 - Volume 40 - Numéro 4 - Pages 675-697
COTTiAS Myriam. — Trois-Ilets de la Martinique au xixc siècle : essai d'étude d'une marginalité démographique. Les méthodes de la démographie historique (particulièrement, l'usage de la fiche de famille) soulèvent de grosses difficultés quand on les applique à un village des Antilles au xixe siècle. Ces difficultés révèlent la différence des cultures à plusieurs niveaux, les noms d'abord récents peu stables qui dépendent de l'affranchissement, les unions ensuite, achèvement dans la construction d'une famille plutôt qu'événement initial. En fabriquant des fiches matrifocales (qui ne tiennent pas compte du mariage), il est cependant possible de calculer la fécondité, et, séparant les femmes qui se sont mariées, des autres, de comparer la fécondité des unes à celle des autres. On trouve que l'avantage assez léger des femmes mariées disparaît après l'âge de 30 ans.
Cottias Myriam. — A study in demographic marginality in 19 th century Martinique (Trois-Ilets). The methods generally used in historical demography (especially in the case of family data files) raise considerable problems when applied to the Caribbean village of Trois-Ilets during the 19th century. These problems stem from significant cultural differences : first, family names attributed after abolition have only recently become more stable; secondly, matrimonial unions have been the final rather than the initial stage in the foundation of the family. By creating matrifocal data files (independent of marital status) it was, nevertheless, possible to calculate fertility rates. Then, by separating married women from the others, fertility rates of married and unmarried women could be compared. According to these findings, the slight advantage held by married women disappears after the thirtieth birthday.
Cottias Myriam. — Estudio du un caso de marginalidad demográfica en la Martinka en el siglo XIX. Los métodos de la demografía histórica (especialmente el uso de la ficha de familia) tropiezan con grandes dificultades cuando se los aplica a aldeas de las Antillas en el siglo XIX. Estas dificultades reflejan diferencias culturales en diversos nivelés : los apellidos se han estabilizado sólo en épocas recientes (en asociación con el término de la esclavitud) y la constitución de las uniones présenta la originalidad de que la formación de una familia es más bien la etapa final que la iniciál del proceso. Es posible estudiar la fecundidad constituyendo fichas centradas en las madrés, sin tomar en cuenta los matrimonios. Pueden diferenciarse enseguida las mujeres casadas de las que no lo son y comparar la fecundidad de los dos grupos. Se encuentra una pequefia ventaja en favor de las mujeres casadas, pero esta diferencia desaparece después de los treinta aňos de edad.
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

• Sociologie, société et politique

Informations

• Publié par: POPULATION0
• Publié le: 01 janvier 1985
• Nombre de lectures: 9
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait