Vision. Motricité oculaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.20, pg 416-436
22 pages
Français

Vision. Motricité oculaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.20, pg 416-436

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
22 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1913 - Volume 20 - Numéro 1 - Pages 416-436
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1913
Nombre de lectures 22
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

6° Vision. Motricité oculaire
In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 416-436.
Citer ce document / Cite this document :
6° Vision. Motricité oculaire. In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 416-436.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1913_num_20_1_4368416 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sont donc pas satisfaisantes. L'auteur développe, avec un schéma
physique à l'appui, une théorie personnelle suivant laquelle les
piliers des arcs de Corti, les cellules de Deiters, de Hensen, la memb
rane basilaire et réticulaire seraient des formations de soutien,
tandis que les cellules ciliées seules des éléments sensitifs.
Tandis que le tympan traduit, d'une façon synthétique et par
une vibration complexe, les différents éléments phoniques du son
qu'il reçoit (comme la membrane d'enregistrement du phonographe
Edison), les cellules ciliées en font l'analyse et adaptent leurs mou
vements moléculaires aux divers éléments phoniques primaires
constitutifs de la vibration complexe. Cette analyse périphérique
reste muette ; pour que la sensation sonore prenne naissance, il
faut que les différentes vibrations élémentaires soient de nouveau
fusionnées synthétiquement dans les centres. A cet effet, les fibres
nerveuses qui se terminent au voisinage des cellules ciliées, abou
tissent par groupes dans les centres, suivant une systématisation
convenable, au voisinage d'une seule cellule nerveuse cérébrale.
Henri Laugier.
6e? Vision. Motricité oculaire.
SHEPHERD DAWSON. — Binocular and uniocular discrimination of
brightness (Discrimination binoculaire et monoculaire de la lumi
nosité). — Br. J. of Ps., VI, 1, 1913, p. 78-108.
Méthode du gris de fusion sur disques tournants, avec déterminat
ion des jugements exacts pour un gris donné et du temps de juge
ment.
Les résultats montrent à nouveau une supériorité, à ce double
point de vue, de la vision binoculaire.
L'auteur n'admet pas l'interprétation d'une addition partielle des
luminosités reçues par les deux rétines, et interroge les observa
tions introspectives des sujets : ce qui frappe ceux-ci, c'est la flu
ctuation plus grande des apparences lumineuses en vision monocul
aire; l'auteur pense que les fluctuations n'étant pas synchrones
pour l'œil droit et pour l'œil gauche, l'usage des deux yeux assure
aux impressions plus de stabilité, ce qui facilite et accélère la di
scrimination. H. P.
C. E. FERREE. — The fluctuation of liminal visual stimuli of point
area (La fluctuation de stimuli visuels liminaires d'une surface punc-
tiforme). — Am. J. of Ps., XXIV, 3, 1913, p. 378-409.
Reprenant la question des fluctuations sensorielles attribuées à
des oscillations de l'attention, l'auteur discute, pour les sensations
visuelles, les travaux de Heinrich et Chwistek ^1907) qui concluaient,
comme autrefois Münsterberg (1889), à un phénomène d'accommod
ation oscillante. MOTRICITÉ OCULAIRE 417 VISION.
En s'adressant à des sujets privés de cristallin depuis quinze à
vingt ans et ne possédant aucun phénomène d'accommodation rési
duelle, il a été possible d'obtenir les mêmes fluctuations que chez
les sujets normaux.
D'autre part, avec des stimuli punctiformes (surfaces très petites),
les mêmes phénomènes ont été obtenus qu'avec des surfaces plus
grandes, bien que dans de moins bonnes conditions (lumière trans
mise au lieu de lumière réfléchie avec surface colorée sur fond gris
de même clarté), c'est-à-dire des phases de visibilité augmentant en
allant du rouge au vert, au bleu et au jaune, et les phases d'invi
sibilité décroissant dans le même ordre, mais avec beaucoup moins
de constance.
Il y aurait là un rapport étroit avec les caractères de 1' « adapta
tion » pour les différentes couleurs, en entendant par ce terme, non
l'induction simultanée de Hering, mais simplement la diminution
de sensibilité rétinienne causée par une exposition prolongée à une
lumière blanche ou colorée, avec récupération ultérieure. Seule
ment l'auteur n'explique nullement comment il peut se faire une
récupération du moment que l'exposition rétinienne est continue.
Ces alternances se comprendraient si il y avait action discontinue
de l'excitant par un phénomène de protection (et peut-être est-ce le
cas, par suite d'un oscillant de migration pigmen-
taire), ou bien alors elles doivent se ramener plutôt à des phéno
mènes centraux qu'à des phénomènes rétiniens.
Le fait en tout cas est intéressant, si l'interprétation n'est pas
définitive, et les critiques à la conception d'oscillations accommo-
datives sont tout à fait décisives. H. P.
CHARLES GALLISSOT. — Contribution à l'étude de la scintillation.
— C. R. CLV, 23, 1912, p. 1134-1136. — Influence de la coloration
et de la grandeur dans les brusques variations d'éclat d'une
imagé stellaire. — C. R., CLV, 27, 1912, p. 1590-1592.
L'auteur insiste sur ce point que, dans l'étude de la scintillation,
il ne faut pas négliger les facteurs psycho-physiologiques; et il rap
pelle la loi de Dufour d'après laquelle les étoiles rouges scintillent
moins que les blanches, toutes choses égales d'ailleurs.
Il s'est trouvé amené à reprendre des recherches sur les sensa
tions visuelles, en s'adressant à des images punctiformes au lieu
des plages plus ou moins étendues qui ont été généralement utilisées.
I) a vérifié dans ces conditions les résultats de Broca et Sulzer
sur la comparaison des éclats brefs et des lumières permanentes,
lorsque l'intervalle entre les éclats brefs atteignait 4 ou 5 secondes;
pour des intervalles de 1 seconde, en revanche, l'éclat bref est
constamment plus faible que l'éclat permanent, sauf pour les éclats
bleus très intenses, où l'éclat bref peut paraître un peu plus lumineux.
L'auteur, avec ses images punctiformes, a enfin vérifié la loi de
Blondel et Rey sur l'influence des temps, loi que nous avons exposée
l'an dernier. H. P.
l'année psychologique, xx. 27 418 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
A. BRÜEGKNER et R. KIRSCH. — üeber den Einfluss des Adapta
tionszustandes auf die Empfindlichkeit des Auges für galvanische
Reizung (De Vinfluence de Vétat cl 'adaptation sur la sensibilité de
Vœil à Vexcitation galvanique). — Z. für S., XLVII, 1, 1912, p. 46-78.
L'excitation électrique de l'œil par ouverture et fermeture de
courant entraîne des éclairs lumineux, qui sont localisés à la péri
phérie quand le courant est faible, puis au centre quand il est plus
fort, et enfin, quand il est plus intense encore, à la tache aveugle.
En adaptant l'œil à l'obscurité, le seuil est deux fois moindre que
dans l'état d'adaptation à la clarté pour les apparences visuelles du
centre et de la tache aveugle, sans modification pour le seuil d'appa
rition à la périphérie.
Le phénomène de sommation des deux yeux de Piper a pu
s'observer pour l'excitation électrique. Notons que les recherches
ont eu lieu sur deux sujets, et que les phénomènes d'influence de
l'état d'adaptation se sont montrés différents chez l'un et chez
l'autre. H. P.
LUCY MAY DAY. — The effect of illumination on peripheral
vision (L'action de Véclairement sur la vision périphérique). — Am.
J. of Ps., XXIII, 4, 1912, p. 533-579.
Les travaux de H. B. Thompson et K. Gordon (1907) ainsi que
de G. M. Fernald (1905-1908) tendaient à montrer qu'en vision péri
phérique, des stimuli incapables de provoquer une sensation chro
matique étaient néanmoins susceptibles d'engendrer des images
consécutives colorées.
Mais ce fait, d'une importance théorique incontestable, ne fut
pas vérifié par Titchener et Pyle, qui n'obtinrent que des résultats
négatifs.
L'auteur a repris la question, précisant l'influence des conditions
expérimentales sur la vision directe ou consécutive des couleurs.
Un campimètre identique à celui de Fernald fut utilisé, avec
emploi des 10 couleurs de Hering comme stimuli, sur fond gris,
blanc ou noir, à la lumière solaire, pendant les jours clairs, et les
expériences furent réalis

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents