Je me trouvais devant la plus belle étendue qu’il puisse exister au monde, une beauté sauvage et donc indomptable, parfaite, indépendante, magnifique. Je souris, regardant le large, le soleil se levait ou se couchait, je n’aurais sus le dire. Je m’assis près de l’eau et admirai les reflets de la belle étoile sur ce libre océan rose et or, tout en réfléchissant à ce que m’avait dit mes parents, je n’étais pas leur fille, mais je m’en doutais depuis un moment de toute façon…Le fait qu’ils ne me l’apprennent que maintenant me décevait, mais c’était compréhensible, j’étais encore jeune. Un léger zéphire fit voler mes cheveux, je regardai le ciel qui avait une teinte légèrement ambrée. Fermant les yeux, je profitais de cette bonté de la nature. Quand j’ouvris les yeux de nouveau le décor avait changé, je me trouvai, debout, dans une pièce sombre, extrêmement ténébreuse.