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Publié par | ECONOMIE_ET_STATISTIQUE0 |
Publié le | 01 janvier 1974 |
Nombre de lectures | 21 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 2 Mo |
Extrait
Monsieur Jean-Claude Cohen
Monsieur Philippe Fondanaiche
Les participations étrangères dans l'industrie française en 1971
In: Economie et statistique, N°52, Janvier 1974. pp. 3-13.
Citer ce document / Cite this document :
Cohen Jean-Claude, Fondanaiche Philippe. Les participations étrangères dans l'industrie française en 1971. In: Economie et
statistique, N°52, Janvier 1974. pp. 3-13.
doi : 10.3406/estat.1974.1590
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1974_num_52_1_1590Resumen
Participacion extranjera en la industria francesa en el 1° de enero de 1971 por Jean-Claude COHEN et
Philippe FONDANAICHE
Con objeto de tener un mejor conocimiento del grado de implantaciones extranjeras en la industria
francesa, el Ministro del Desarrollo Industrial y Cientifíco ha elaborado con la asistencia de las
Administraciones interesadas un aparato estadistico que permite medir el peso de la participación
extranjera en el capital de las industrias francesas.
Un millar de empresas entre las de mayor importancia fueron censadas las cuales, con vínculos
financieros directos con sociedades extranjeras, se hallan bajo control o influencia extranjera.
Estadísticas en bruto que no diferencian las empresas segùn importancia del coeficiente de
participación, ponen de manifiesto que un cuarto de la industria (industrias agro-alimenticias,
edificación y obras públicas excluídas) esta más o menos bajo influencia extranjera.
Con el fin de completar dichas estadísticas, se elaboraron Indices de penetración con el resultado de
una mayor seguridad en los datos relativos a cada una de las empresas. Estos indicadores — los que
reflejan mejor la realidad — muestran una gran diversificación en la distribución de implantaciones
extranjeras por sector de actividad : los sectores dinámicos o los en fuerte expansion atraen más los
extranjeros que los sectores tradicionales. Por lo demás, los países de la Comunidad Económica
Europea y los Estados Unidos representan en el conjunto de la industria un peso équivalente, sin
embargo, un análisis más sutil por region y sector de actividad demuestra que las empresas
americanas tienen una estrategía diferente de la de sus competidores europeos. La novedad del
aparato estadístico no permite por ahora sacar conclusiones définitivas, en particular con respecto a
competitividades y productividades comparadas entre empresas controladas por el extranjero y
empresas únicamente francesas.
Abstract
Foreign participation in french industry on January 1st, 1971 by Jean-Claude COHEN et Philippe
FONDANAICHE
In order to have a better insight on Foreign implantations in French industry, the Minister of Industrial
and Scientific Development has built up, with the assistance of the Administrations concerned, a
statistical tool allowing to measure the weight of Foreign participations in the capital of French
industries.
A thousand firms, among the most important, have been censused, which by direct or indirect links
whith Foreign companies are under Foreign control or influence. Raw statistics which do not distinguish
the firms according to the importance of the rate of participation, set forth that a quarter of industry
(excluding agricultural and food industries, building and Public works) is more or less under Foreign
control.
In order to perfect these statistics, penetration indexes have been elaborated and result from a
strengthening of information relative to each firm. These indicators, which reflect better the reality show
a great diversification in the distribution of Foreign implantations by activity sector : dynamical sectors or
sectors in strong expansion attract more Foreigners than traditional sectors do. More over, the countries
of European Economic Community and the United States have an equivalent weight in the whole
industry, but a more accurate analysis by region and by activity sector shows that American firms have
a different strategy than their European competitors.
The novelty of the statistical tool does not allow drawing definite conclusions, especially with respect to
compared competitivities and productivities of firms under Foreign control and firms which are merely
French.
Résumé
Les participations étrangères dans l'industrie française au 1er janvier 1971 par Jean-Claude COHEN et
Philippe FONDANAICHE
Afin de mieux connaître le niveau des implantations étrangères dans l'industrie française, le ministre du
Développement industriel et scientifique a construit, avec le concours des administrations intéressées,
un outil statistique permettant de mesurer le poids des participations étrangères dans le capital des
industries françaises.Un millier d'entreprises parmi les plus importantes ont été recensées qui, par des liens financiers directs
ou indirects avec des sociétés étrangères, sont sous contrôle ou influence étrangers. Des statistiques
brutes qui ne différencient pas les firmes suivant l'importance des taux de participation, font apparaître
qu'un quart de l'industrie (industries agroalimentaires et bâtiment et travaux publics exclus) est plus ou
moins influencée par l'étranger.
Pour compléter ces statistiques, des indices de pénétration ont été élaborés et résultent d'une
consolidation des données relatives à chaque entreprise. Ces indicateurs qui reflètent mieux la réalité
montrent une grande diversification dans la répartition des implantations étrangères par secteur
d'activité : les secteurs dynamiques ou en forte expansion attirent plus les étrangers que les secteurs
traditionnels. Par ailleurs les pays de la C.E.E. et les U.S.A. ont dans l'ensemble de l'industrie un poids
équivalent, mais une analyse plus fine par région et par secteur d'activité montre que les firmes
américaines ont une stratégie différente de leurs concurrentes européennes.
La nouveauté de l'instrument statistique interdit de tirer des conclusions définitives, en particulier, sur
les compétitivités et productivités comparées des entreprises contrôlées par l'étranger et des
entreprises purement françaises.participations étrangères Les
dans l'industrie française en 1971
par Jean-Claude COHEN et Philippe FONDANAICHE
En 1969, les pouvoirs publics ont ressenti le besoin de disposer d'indications chiffrées permettant d'es
timer le niveau des participations étrangères, directes ou indirectes, dans l'industrie française. Pour
répondre à ce besoin, un outil statistique a été élaboré par le Service Central de la Statistique et des
Informations Industrielles, avec le concours d'autres administrations intéressées, dans le cadre de la
banque de données E.N.E.I.D.E.
Les premières informations globales font apparaître qu'au 1er janvier 1971, le quart des ventes de l'indus
trie française* était réalisé par des entreprises sous contrôle ou influence de l'étranger. Mais, pour
certaines de ces entreprises, l'influence est seulement partielle, par l'intermédiaire de participations
minoritaires (comprises entre 10% et 50%). Pour tenir compte de ce fait, un indicateur plus précis a
été construit : I' «indice de pénétration » qui reflète mieux l'influence réelle de l'étranger dans l'industrie
française. Cet indice diffère selon la variable économique sur lequel on le construit. Il est de 11 % si
on mesure le poids de chaque entreprise par les effectifs occupés, mais respectivement de 16% ou de
17% si on retient les ventes ou les investissements comme indicateur de ce poids.
TABLEAU 1 . Les entreprises sous contrôle ou influence Le taux de participation étrangers : poids relatif dans l'ensemble
étrangère dans le capital de l'industrie au 1tr janvier 1971
Compte tenu de la pénurie des sources, il a été convenu
de restreindre la notion de dépendance à l'influence ou au Statistiques brutes
contrôle qu'assure la propriété d'une part du capital d'une
Implantations entreprise. Cela revenait à ignorer dans un premier temps Variables étrangères (contrôle Ensemble direct ou indirect toutes les autres formes de liaison plus subtiles, souvent de l'industrie* supérieur ou égal importantes, comme les dépendances par les approvision à 10 %)
nements, par les débouchés ou par les brevets, mais sur
lesquelles on ne disposait pas d'information de base. La
notion de dépendance a donc été quantifiée par le taux de Nombre d'entreprises.. 980 42 506
participation dans le capital d'une entreprise.
Dans ces conditions, la démarche suivante a été retenue : d'établissements .... 3 671 56 672
l'enquête annuelle d'entreprise recens