Les politiques d’allégements ont-elles un effet sur la mobilité salariale des travailleurs à bas salaire ? - article ; n°1 ; vol.429, pg 21-49
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Les politiques d’allégements ont-elles un effet sur la mobilité salariale des travailleurs à bas salaire ? - article ; n°1 ; vol.429, pg 21-49

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Economie et statistique - Année 2009 - Volume 429 - Numéro 1 - Pages 21-49
This article seeks to determine the effects of reductions in employers’ social contributions on the wage policy of firms towards low-wage workers. A theoretical approach using a matching model suggests that contribution relief has an ambiguous impact on wage growth: on the one hand, the average cost of labour is reduced and firms can use part of the resulting surplus to accelerate wage promotion; on the other hand, the marginal cost of labour rises because the cuts are regressive, driving up the cost of a gross pay raise correspondingly. We compare these theoretical conclusions with an estimate of a fixed-effect model that studies the wagegrowth determinants for low wages, i. e., monthly wages below 1.3 times the French minimum wage (SMIC). We use a panel of workers employed by the same firm for at least three years, tracking them over a twenty-year period. Our results confirm the existence of two antagonistic effects and allow us to separate them. The negative effect of marginal-cost progressivity on wage mobility of low-wage workers outweighs the positive effect. The negative impact is mitigated if we broaden the definition of low wages to 1.8 times the minimum wage.
Cet article cherche à déterminer les effets des allégements de cotisations sociales employeur sur la politique salariale des entreprises à l’égard des travailleurs à bas salaires. Une approche théorique à l’aide d’un modèle d’appariement suggère que les allégements ont un effet ambigu sur le taux de croissance des salaires: d’un côté, le coût moyen du travail est réduit et le surplus ainsi dégagé par les entreprises peut être en partie utilisé pour accélérer la promotion salariale. De l’autre, le coût marginal du travail augmente en raison de la dégressivité des allégements, ce qui renchérit d’autant le coût d’une augmentation de salaire brut. Ces conclusions théoriques sont rapprochées d’une estimation d’un modèle à effets fixes étudiant les déterminants du taux de croissance des salaires, réalisée pour des bas salaires (salaires mensuels inférieurs à 1,3 Smic). Cette estimation utilise un panel d’individus restés au moins trois ans dans la même entreprise, ces personnes étant suivies sur une période de vingt ans. Elle confirme l’existence des deux effets antagonistes et permet de les isoler: l’effet négatif de la progressivité du coût marginal sur la mobilité salariale des travailleurs à bas salaires l’emporte. Cet effet négatif est moins accusé si l’on élargit la définition des bas salaires à 1,8 Smic.
In diesem Artikel werden die Auswirkungen der Senkung der Sozialbeiträge der Arbeitgeber auf die Lohnpolitik der Unternehmen in Bezug auf die Arbeitnehmer des Niedriglohnsektors beschrieben. Ein theoretischer Ansatz anhand eines Modells der Datenverknüpfung legt den Schluss nahe, dass sich die Entlastungen auf die Quote der Lohnsteigerung in zweifacher Hinsicht auswirken. Zum einen nehmen die durchschnittlichen Arbeitskosten ab und der damit verbundene Gewinn für die Unternehmen kann zum Teil für die Beschleunigung des Lohnanstiegs verwendet werden. Zum anderen steigen die Grenzkosten der Arbeit aufgrund der Degression der Entlastungen, was die Kosten einer Erhöhung des Bruttolohns gleichermaßen verteuert. Diese theoretischen Schlussfolgerungen werden mit der Schätzung eines Modells mit fixen Effekten verglichen, mit dem die Determinanten der Quote der Lohnsteigerung im Niedriglohnsektor (Monatslohn von 1,3-mal dem gesetzlichen Mindestlohn) untersucht werden. Durchgeführt wird diese Schätzung anhand eines Panels von Personen, die mindestens drei Jahre im gleichen Unternehmen beschäftigt waren, wobei diese Personen in einem Zeitraum von zwanzig Jahren betrachtet werden. Die Schätzung bestätigt das Vorhandensein von zwei gegensätzlichen Effekten und ermöglicht deren Isolierung: Der negative Effekt der Progression der Grenzkosten auf die Lohnmobilität der Arbeitnehmer des Niedriglohnsektors ist größer. Dieser negative Effekt ist weniger ausgeprägt, wenn in die Definition des Begriffs Niedriglohn der Lohn in Höhe von 1,8-mal dem gesetzlichen Mindestlohn einbezogen wird.
El presente artículo pretende determinar los efectos de las rebajas en las cotizaciones sociales del empresario sobre la política salarial de las empresas respecto a los trabajadores con salarios bajos. Una aproximación teórica mediante un modelo de emparejamiento sugiere que las rebajas tienen un efecto ambiguo sobre las tasas de crecimiento de los salarios: por una parte, se reduce el coste medio del trabajo y el excedente así liberado por las empresas se puede utilizar en parte para acelerar la promoción salarial. Por otra parte, el coste marginal del trabajo aumenta debido a la reducción progresiva de las rebajas, lo que encarece igual el coste del aumento del salario bruto. Estas conclusiones teóricas se cotejan con una estimación de un modelo de efectos fijos que estudia los determinantes de la tasa de crecimiento de los salarios, realizada para los salarios bajos (salarios mensuales inferiores a 1,3 salario mínimo de crecimiento). Esta estimación utiliza un panel de individuos que ha permanecido al menos 3 años en la misma empresa, de los que se realiza un seguimiento durante un período de veinte años. Confirma la existencia de dos efectos antagonistas y permite aislarlos: predomina el efecto negativo de la progresividad del coste marginal sobre la movilidad salarial de los trabajadores con salario bajo. Este efecto negativo es menos acusado si se amplía la definición de los salarios bajos a 1,8 salario mínimo de crecimiento.
29 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2009
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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