Un français sur cinq déjeune à l extérieur - article ; n°1 ; vol.56, pg 3-15
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Description

Economie et statistique - Année 1974 - Volume 56 - Numéro 1 - Pages 3-15
De cada cinco francescs, uno almuerza fuera de casa por André VILLENEUVE
El publicar regularmente la encuesta del INSEE sobre consumos alimentarios permite estudiar los gastos referentes a alimentación de los hogares, así como un aspecto más cualitativo, o sea el de las comidas fuera de casa : ? quién almuerza fuera de casa, y adónde?
La costumbre de almorzar fuera del domicilio en dias laborables va extendiendose, en Paris más todovia que en provincias donde se vive más cerca del lugar de trabajo. Los solteros — especialmente los nombres — son los que suelen almorzar con mayor frecuencia fuera. Efectivamente, tienen menor tendencia a ir a almorzar a su domicilio que las mujeres si han de preparar ellos mismos su comida; pero, por lo contrario propenden con mayor frecuencia que elias volver a casa si encuentran el almuerzo listo.
En cuanto a ninos y estudiantes, un 24 % de ellos no almuerza en casa y en la aglomeración parisina, un 66 % de ellos no vén a su padre más que por la noche.
Un français sur cinq déjeune à l'extérieur par André VILLENEUVE Les publications régulières de l'enquête de l'INSEE sur les consommations alimentaires permettent d'étudier les dépenses alimentaires des ménages ainsi qu'un aspect plus qualitatif, celui des repas à l'extérieur : qui prend ses repas à l'extérieur et où? L'habitude de déjeuner à l'extérieur en semaine se répand, encore plus à Paris qu'en province où les gens habitent moins loin de leur lieu de travail. Ce sont les célibataires qui déjeunent le plus souvent à l'extérieur, les hommes surtout. Ils sont en effet moins portés que les femmes à rentrer déjeuner chez eux, lorsqu'ils doivent préparer eux-même leur repas; mais plus qu'elles au contraire quand ils n'ont pas à le faire. Quant aux enfants et aux étudiants, 24 % d'entre eux ne déjeunent pas chez eux à midi, et, dans l'agglomération parisienne, 66 % ne voient leur père que le soir.
A frenchman out of five has lunch away from home by André VILLENEUVE Publishing regularly INSEE'S enquiry on food consumption allows studying households food expenses and having a more qualitative view regarding meals out of doors : who has lunch away from home, and where? The habit of having lunch out of doors on week days is spreading more in Paris than in the provinces where people live nearer their work-place. Single people, especially men, are more apt to have lunch out. They are, in fact, less encline than women to go home if they have to prepare their own meal; but, on the contrary, more bound to go home if meal is ready. With regard to children and students, 24% of them do not have their lunch at home, and in the Paris urban concentration, 66 % do not see their father before the evening.
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1974
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur André Villeneuve
Un français sur cinq déjeune à l'extérieur
In: Economie et statistique, N°56, Mai 1974. pp. 3-15.
Citer ce document / Cite this document :
Villeneuve André. Un français sur cinq déjeune à l'extérieur. In: Economie et statistique, N°56, Mai 1974. pp. 3-15.
doi : 10.3406/estat.1974.1623
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1974_num_56_1_1623Resumen
De cada cinco francescs, uno almuerza fuera de casa por André VILLENEUVE
El publicar regularmente la encuesta del INSEE sobre consumos alimentarios permite estudiar los
gastos referentes a alimentación de los hogares, así como un aspecto más cualitativo, o sea el de las
comidas fuera de casa : ? quién almuerza fuera de casa, y adónde?
La costumbre de almorzar fuera del domicilio en dias laborables va extendiendose, en Paris más
todovia que en provincias donde se vive más cerca del lugar de trabajo. Los solteros — especialmente
los nombres — son los que suelen almorzar con mayor frecuencia fuera. Efectivamente, tienen menor
tendencia a ir a almorzar a su domicilio que las mujeres si han de preparar ellos mismos su comida;
pero, por lo contrario propenden con mayor frecuencia que elias volver a casa si encuentran el
almuerzo listo.
En cuanto a ninos y estudiantes, un 24 % de ellos no almuerza en casa y en la aglomeración parisina,
un 66 % de ellos no vén a su padre más que por la noche.
Résumé
Un français sur cinq déjeune à l'extérieur par André VILLENEUVE Les publications régulières de
l'enquête de l'INSEE sur les consommations alimentaires permettent d'étudier les dépenses
alimentaires des ménages ainsi qu'un aspect plus qualitatif, celui des repas à l'extérieur : qui prend ses
repas à l'extérieur et où? L'habitude de déjeuner à l'extérieur en semaine se répand, encore plus à
Paris qu'en province où les gens habitent moins loin de leur lieu de travail. Ce sont les célibataires qui
déjeunent le plus souvent à l'extérieur, les hommes surtout. Ils sont en effet moins portés que les
femmes à rentrer déjeuner chez eux, lorsqu'ils doivent préparer eux-même leur repas; mais plus
qu'elles au contraire quand ils n'ont pas à le faire. Quant aux enfants et aux étudiants, 24 % d'entre eux
ne déjeunent pas chez eux à midi, et, dans l'agglomération parisienne, 66 % ne voient leur père que le
soir.
Abstract
A frenchman out of five has lunch away from home by André VILLENEUVE Publishing regularly
INSEE'S enquiry on food consumption allows studying households food expenses and having a more
qualitative view regarding meals out of doors : who has lunch away from home, and where? The habit of
having lunch out of doors on week days is spreading more in Paris than in the provinces where people
live nearer their work-place. Single people, especially men, are more apt to have lunch out. They are, in
fact, less encline than women to go home if they have to prepare their own meal; but, on the contrary,
more bound to go home if meal is ready. With regard to children and students, 24% of them do not have
their lunch at home, and in the Paris urban concentration, 66 % do not see their father before the
evening.Français sur cinq déjeune
à l'extérieur
par André VILLENEUVE
Les repas, et tout ce qui leur est lié, constituent un élément important de la vie quotidienne. Les
publications régulières de l'enquête de l'INSEE sur les consommations alimentaires permettent de les
étudier sous un de leurs aspects : les dépenses alimentaires des ménages *. Mais l'enquête permet aussi,
et c'est l'objet de cet article, de saisir un aspect plus qualitatif, celui des repas à l'extérieur : qui
prend des repas à l'extérieur, et où ?
L'habitude de déjeuner à l'extérieur en semaine se répand, encore plus à Paris qu'en province, où
les gens habitent moins loin de leur lieu de travail. Quant aux enfants et aux étudiants, 24 °/o d'entre
eux ne déjeunent pas chez eux à midi et, dans l'agglomération parisienne, 66 °/o ne voient leur père
que le soir.
Chaque semaine, deux repas à l'extérieur par personne
en moyenne, plus de cent millions pour l'ensemble des
Français : cela situe globalement -l'importance des repas
hors du domicile. Mais ils ne constituent pas un ensemble Multiplication homogène : leur répartition par type de repas (tableau 1)
permet de juger leur diversité de nature et de comparer des cantines leurs évolutions dans le temps.
Les repas à l'extérieur peuvent se répartir en deux grandes
catégories, d'importance à peu près égale : repas relevant
de la restauration collective (cantines, restaurants, cafés)
et repas d'élaboration ménagère traditionnelle (invitations La place des cantines dans la vie quotidienne des Français chez parents ou amis, repas chez l'employeur ou comme est de plus en plus grande; c'est l'aspect le plus frappant hôte payant). Les repas « collectifs » sont nettement plus des évolutions constatées entre les enquêtes alimentaires nombreux que les autres à midi; c'est l'inverse pour les de 1967 et de 1971 (menées de façon rigoureusement comparrepas du soir : les repas en cantines scolaires (pensionnaires) able). Cette tendance est d'ailleurs ancienne : une enquête ou au restaurant sont les seuls repas de restauration collec de 1956 permettait d'évaluer à 8 600 000 le nombre de tive relativement fréquents le soir, tandis que par exemple repas pris chaque semaine en cantine, et il y en a 34 600 000 les invitations chez parents ou amis se font à dîner aussi d'après l'enquête de 1971, soit un quadruplement en quinze souvent qu'à déjeuner. ans. Un tel développement, lié entre autres à la généralisaUne autre distinction serait sans doute intéressante à tion progressive de la « journée continue » (notamment faire du point de vue des conditions de vie des ménages et à Paris) et au développement de l'activité professionnelle de leur comportement. Une partie des repas à l'extérieur est des femmes, a été pour une bonne part entraîné par les gouvernée pour l'essentiel par le libre choix des ménages, dispositions légales, ou conventions collectives, intervenues. par leur sociabilité ou leur désir de divertissement : ainsi en D'autres formes de repas à l'extérieur voient leur frest-il des invitations chez des parents ou amis. Bien différents équentation diminuer. Cela n'affecte pas le « casse-croûte », sont les repas à l'extérieur largement imposés par les lié en effet essentiellement aux contraintes du travail sur nécessités pratiques de la vie courante, comme le manque chantier. Mais le nombre de repas pris chez l'employeur, de temps pour rentrer chez soi ou y faire la cuisine : ainsi en
est-il de la cantine quotidienne. C'est d'ailleurs à cette
seconde catégorie que cet article s'attachera particulière
ment. Une difficulté pour bien établir cette distinction tient * II s'agit essentiellement ici d'une analyse du comportement courant du
« ménage ordinaire », en période ordinaire. Mais une étude de marché (clientèle au poste restaurant : le restaurant remplit en effet aussi bien des différentes formes de restauration) fondée sur les chiffres et les commentaires présentés ici resterait incomplète : on néglige les « ménages collectifs » la fonction de lieu de sortie que celle de substitut à la et on ignore le comportement des ménages en vacances (voir encadré sur l'enquête cantine ou encore de cadre pour relation d'affaires. alimentaire p. 7).
1. DES REPAS À L'EXTÉRIEUR COÛT
rellement fonction des moyens dont on dispose. Les prix augmentent Le prix des cantines d'entreprise (4 F) apparaît assez modéré, très
proche du prix moyen d'un repas à domicile*, et très inférieur aussi, mais légèrement, avec la taille de la commune de résidence.
(déplus de moitié) à celui du restaurant (11,30F). Cette comparaison Enfin, ils sont, pratiquement les mêmes d'un jour de la semaine à
ne rend sans doute pas tout à fait un compte judicieux de la réalité, l'autre.
puisque sont pris en compte tous les repas au restaurant (y compris Entre 1967 et 1971, les prix unitaires des repas ont nettement aug
des repas de sortie ou de fête, ou certains repas d'affaire, à priori menté : 28 % pour les cantines d'entreprises, 30 % pour les restau-
plus chers que des repas « routiniers » de midi en semaine) mais ne rants. Mais il ne s&#

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