UN OPTIMISME
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UN OPTIMISME

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Entrepreneurs
24
METROPACK LA TERREURJérôme Pellot et Nicolas Krajka des emballages font subir toute une batterie de tests et d'essais aux packagings. u cours de son transport et tout au long de sa vie,en verre ou en métal. Ces crash-tests sont réalisés un emballage subit de multiples avanies : chocs,à la demande des fabricants ou des utilisateurs À chutes, compression, vibrations, décoloration...de packaging, parmi lesquels on peut citer les géants On s’est par exemple aperçu qu’une bouteilleProcter ou Nestlé. Le but de ces essais et de de champagne tournait pendant le voyage etces manipulations est, in fine, d’optimiser les emballages que son étiquette était victime d’un phénomène d’abrasion.en réduisant leur impact économique et écologique. C’est pour mesurer et prévenir ces aléas et contraintesLa petite société rémoise intervient soit en amont, avant physiques, mécaniques ou climatiques que Nicolas Krajkala mise sur le marché d’un emballage, soit en aval, à et Jérôme Pellot ont fondé Metropack (abréviationla survenance d’un défaut ou d’une anomalie. Metropack, de métrologie du packaging) en 2004, au sortir de l’Ésiec.qui continue à travailler en étroite collaboration avec l’Ésiec Leur laboratoire fait subir les derniers outrages à tousoù il conserve une partie de son équipement, a reçu les types d’emballages et de conditionnements, de matériauxle Grand Prix Ville de Reims au Reims Créator 2008.FM et de produits, qu’ils soient en carton, en plastique,www.metropack.fr
Robert Ostré a réussi à tenir le coup dans une profession en crise.
SARLOSTRÉ UN OPTIMISME sous pression obert Ostré, gérant éponymeles brasseurs n’investissent plus, R de la société d’installation etdes établissements ferment... »Et la SARL Ostré d’entretien de tirage pression – bièreest passée d’une installation par jour à trois uniquement ! – qu’il a créée en 1983,par semaine... Pour résister, il a fallu réduire le dit sans ambages :« Nous avons connule personnel à 27 employés. Pourtant, une grosse progression à partir de 2001, avecdepuis quelques mois,« ça ne baisse plus trois années fastes en 2005, 2006 et 2007. »et ça se stabilise,explique le gérant. L’entreprise croissant, sur cette période, de 9D’autres entreprises comme la mienne ont à 35 salariés pour intervenir auprès de 4 000disparu, et il y a là des marchés à récupérer. » clients (bars, hôtels, restaurants), du Nord-Pas-Refrain éternel : le malheur des uns, etc. Robert de-Calais à la Côte-d’Or, en passant par la SommeOstré se dit prêt à intervenir partout en France, et la Champagne-Ardenne. Mais les choses sontla structure centrale demeurant à Reims. sensiblement plus difficiles depuis avril 2008.Sans doute n’a-t-il d’autre choix que l’optimisme. Crise économique, bien sûr, à quoi s’ajouteMais ce n’est pas seulement une façade, l’interdiction de fumer dans les lieux publics.c’est avant tout un état d’esprit.JR Résultats :« Les gens boivent moins de bière,Tél. : 03 26 02 00 09
78 champ éco n°-le magazine de l’économie en
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