Laconcurrence tire les post-bac vers le haut
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Laconcurrence tire les post-bac vers le haut

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Le grade de master est un atout indéniable pour l’image européenne et mondiale des écoles.
écoles
LE FIGAROvendredi 20 novembre 2009 post-bacPALMARÈS9
Lancreeoccnrutire lespost-bacverslehaut
Bon premier, l’Ieseg devance l’ESG, elle-même suivie par trois ex aequo, l’ESCE Paris Lyon, EM Normandie et l’Essca.
CAROLINE BEYER PALMARÈSL’Institut d’écono-mie scientifique et de gestion confirme sa position de leader. Pour la deuxième année consécu-tive, l’école affiliée à la Catho de Lille occupe le premier rang de notre classement et creuse l’écart, en distançant de trois points la 2e école du palmarès post-bac, contre 1 point l’an dernier. Le résultat d’une stratégie offensive, marquée notamment par un investissement immobilier de 20 millions d’euros. Depuis septembre, l’Ieseg s’est installée à la Grande Arche de la Défense : 300 étudiants y ont fait leur rentrée. Et, d’ici à quatre ans, l’école, qui recrute pour moitié des étudiants franciliens, vise des effectifs de 2 000 à Lille (contre 1 700 actuellement) et 1 000 à Paris. Cette implantation au cœur du premier quartier des affaires en Europe ne fait que renforcer son attractivité internationale. Comme l’an dernier, l’ESG Paris arrache la 2eplace, suivie, au coude à coude, par l’ESCE, l’École de management de Normandie et l’Essca, toutes trois à égalité avec 28 points. Trois ans après la fusion
des écoles de Haute et Basse-Nor-mandie pour mieux résister à la concurrence, l’EM Normandie, dont les programmes post-bac sont basés à Caen, assoit son posi-tionnement. Quant à l’Essca, qui fut pendant longtemps le seul éta-blissement en cinq ans reconnu, elle se maintient, tout en faisant face à une concurrence de plus en plus sévère. L’École, qui célèbre cette année son centenaire, vient d’étendre son campus d’Angers de 4 400 m2 m 000(soit 172au total). Elle s’apprête par ailleurs à quitter le pôle Léonard de Vinci, où elle forme certains de ses élèves de 1re et 2eannée, pour s’installer en sep-tembre 2010 dans son propre immeuble, dans l’ouest de Paris. Le poids du grade de master Arrivée l’an dernier en 4eposi-tion, l’Epsci sort cette année du peloton de tête et tombe à la 6eplace. Logique, car l’école post-bac du groupe Essec ne peut pré-tendre au grade de master, pour la simple et bonne raison que son cursus s’étale sur quatre ans. Idem pour tous les autres cursus du même type adossés à un groupe. Or, ce qui fait aujourd’hui la diffé-
rence dans le monde des écoles post-bac, c’est le fait de posséder ou non le grade master. L’ESCE, qui l’a obtenu en 2009, a gagné une place cette année. Ce grade est un atout indéniable pour la reconnaissance européenne et mondiale des écoles. Son attribu-tion repose sur le développement international, mais aussi sur le poids de la recherche. Une logique qui fait bondir certains directeurs. Le rôle de ces professeurs, qui enseignent dans des écoles en cinq ans, est-il de publier dans les revues de recherche internatio-nale, s’interrogent-ils ? Mais que faire contre un standard s’impo-sant au niveau mondial ? Notons, pour relativiser l’importance du grade de master, que l’EDC, qui l’a également obte-nu cette année, perd deux places. Car l’École des dirigeants et créa-teurs d’entreprise a notamment cédé des points en termes d’attractivité et de sélectivité. Enfin, notre classement intègre un nouvel arrivant : le Centre de management international (CMI) de Saint-Étienne. Voir la méthodologie du palmarès sur www.lefigaro.fr/formation.
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