Il était une fois - Volume III
272 pages
Français

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Il était une fois - Volume III , livre ebook

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Description

L’auteur raconte comment à l’âge de 71 ans, il a pu se libérer d’une prison psychotique alors qu’il se trouvait dans une maison de retraite dans un état déplorable. Il allait y vivre un véritable « tsunami amoureux » qui « déplace les montagnes ». Ses maladies disparaissant comme par enchantement, il allait quitter ce lieu pour partir, comme un jeune, à la conquête du monde, de la réalité (Vol 1). Nous le suivons durant les trois années où il y fit ses premiers pas avec maladresse (Vol 2) puis il put acquérir son autonomie le jour où une nouvelle jeune femme fit irruption dans sa vie. Ayant tranché le cordon ombilical qui le reliait à cette maison de retraite, notre jeune vieil héros, ayant acquis une identité, nous allons le suivre au fil des jours, découvrir le monde de la réalité qu’il étonne, le regardant avec les yeux d’un extraterrestre dans les volumes parus (Vol 4) et ceux qui doivent voir le jour à raison d’un volume par année si dieu ou consort lui prête vie.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 février 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414496587
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-49657-0

© Edilivre, 2021
PRÉFACE
Cher lecteur, je compte dans cet ouvrage vous faire le récit, presque jour après jour, de ce qu’est devenue ma vie depuis ma « naissance » dans le monde réel, à l’âge de soixante-huit-ans. Cet « heureux événement » eut lieu dans une maison qui prend en charge les gens en fin de vie.
Quand mes enfants m’ont placé dans cette maison de retraite, il ne fait aucun doute que j’étais « en fin de vie » et lors des mois qui ont précédés mon entrée dans cette résidence, j’ai vécu, ainsi que ma femme, « une petite mort » étant enseveli dans les ténèbres de la mélancolie depuis l’âge de cinquante-cinq ans.
Je suis persuadé que vous aimeriez bien connaître, même succinctement, ce que fut ma « première vie » ayant duré soixante-huit ans au cours de laquelle, semble-t-il, de prime abord, j’ai vécu, comme tout un chacun, bien intégré dans la société puisque je fus capable d’acquérir une profession, celle de médecin, et de fonder une famille.
C’est la raison pour laquelle, dans le premier volume, j’ai inséré une autobiographie d’une cinquantaine de pages afin que vous puissiez appréhender, ce que fut ma non-vie, avant que je fasse mon entrée dans cette résidence, en tant que « veuf », car ma pauvre femme, atteinte de la même psychose, n’aura pas la chance de débuter « une nouvelle existence », la précédente s’étant s’arrêtée inopinément, suite à une fausse route alimentaire, trois ans avant mon arrivée dans cette maison de retraite.
J’allais, dans ce lieu, avoir la chance inouïe de re naître où, plus exactement, d’y terminer ma naissance car cette affection psychiatrique, qui m’habite, est à l’origine d’un arrêt du développement dans les premiers mois de la vie or, à notre naissance, notre conception n’est pas terminée. Je dois signaler que j’englobe les premiers jours de la vie dans l’acte même de la conception, puisque à la naissance, le petit de l’homme est un prématuré.
Ma naissance étant « achevée », j’allais, dans ce « mouroir », dans ce milieu protégé, y faire « mes premiers pas », y parcourir mon enfance et mon adolescence à un rythme accéléré. Mes maladies invalidantes (Maladie de Parkinson et insuffisance cardiaque) que j’avais « héritées » de ma « première vie » allaient me quitter comme par enchantement.
L’amour allait se saisir de toute ma personne, m’embraser lors du printemps de cette nouvelle vie. Cet « amour fou » allait, quelques années plus tard, « me sortir de la folie ». Cependant ce « printemps incandescent » n’est survenu que lors de la dernière année de mon séjour dans cette résidence. « Le feu couvait sous la cendre « mais il a fallu trois ans pour que » ce volcan « fasse irruption hors de mon inconscient.
C’est au cours de cette « année folle » que j’ai commencée à tenir un journal, lequel me servit de matériau pour « mettre au monde » le livre I : « Hymne à l’amour » « du premier volume de cet ouvrage : « Il était une fois ».
J’allais être en mesure de quitter ce lieu hébergeant les gens enfin de vie pour « m’élancer à la conquête du monde ». C’est ce que je relate dans le livre II « hymne à La vie » du premier volume de cet ouvrage : « Il était une fois ».
Notre jeune-vieil héros put alors jouir de l’instant présent, découvrir ce vaste monde qui ne cesse de mourir et de renaître, à chaque instant.
Je me suis servi pour relater cette période de mon existence des lettres que j’ai adressée à cette jeune femme qui m’a « foudroyé », lors de la première année que j’ai vécue hors de cette maison de retraite.
Le volume II relate, sous forme d’une pièce de théâtre », comment j’allais faire mes premiers pas « dans la vie réelle, au cours des trois années suivantes : deux mille-quinze, deux mille-seize et deux mille dix-sept.
Suite à une visite que j’ai effectuée dans cette maison de retraite, au cours de laquelle, cette jeune femme (Laurence) ne put pas me cacher sa joie de me revoir, je suis revenu en Vendée en m’imaginant que je pourrai, désormais, conquérir son cœur ; c’est du reste, l’illusion ne que se font les personnes vivant un amour non partagé. Moyennant quoi, lors des mois qui suivirent, j’allais me livrer à une grande opération « harcèlement » à l’aide d’un envoi de lettres d’amour enflammées, presque quotidiennes et d’appels téléphoniques réitérés. C’est ce que je relate dans le premier acte.
Le deuxième acte se déroule dans cette maison de retraite dans laquelle, cette fois-ci, je ne fus pas reçu avec cordialité, loin de là, par « ma belle », ce qui me surpris. Cher lecteur, c’est certain que vous ne partagez pas la « surprise » de notre jeune vieil amoureux.
Elle m’a signifié, sans ménagement, qu’elle « coupait les ponts » et, en « guise de conclusion », je fus expulsé, manu militari, par le nouveau directeur, qui m’affubla du titre « d’interdit de séjour ».
Le troisième et dernier acte, se déroule, comme le premier, en terre vendéenne.
J’allais pouvoir, ce qui peut vous surprendre, ayant retrouvé mon « indépendance » par la force des choses, ouvrir, en grand, les portes de la vraie vie et jouir de l’instant présent dans un monde que je me mis à aimer
Mon amour n’a pas rendu l’âme, mais a gagné en profondeur.
La pratique de la méditation me permis de « voir les choses telles qu’elles sont », je fus en mesure de prendre conscience que j’étais entièrement responsable de ce que je venais de vive.
Au courant du mois de décembre de cette même année, je romps « le silence » avec cette jeune femme en lui adressant « une lettre de circonstance » mais, profitant de cette occasion, je reviens sur ce thème qui me tient à cœur, à savoir celui de ma « sortie peu glorieuse », six mois, auparavant, de cet établissement afin de l’informer que, suite à la pratique de la méditation, j’avais pris conscience que le comportement qui fut le mien à cette époque, à son égard, était inacceptable et que mon « expulsion » de ce lieu me parait désormais comme étant « une conclusion logique ».
Dans les mois qui suivirent l’envoi de cette lettre, Laurence me permis de nouveau de communiquer avec elle et j’allais pouvoir revenir dans cette maison de retraite.
Désormais, la porte est ouverte et l’auteur de ces lignes va pouvoir enfin consacrer les dernières années de sa vie à construire avec elle une amitié.
Dans ce deuxième volume, c’est toujours cette correspondance avec la femme aimée qui me servit de matériau pour son élaboration mais, désormais, j’utilise, également une autre correspondance, celle avec l’ancienne directrice de cette maison de retraite, Mme Carole Noyers or cet échange de courrier, au fil des ans, va gagner en amplitude.
Cette double correspondance me permet de diversifier, d’avantage, les thèmes qui sont abordées et qui vont de la « confession intime » à des sujets plus généraux intéressant, entre autres, des faits de société actuels que notre jeune vieil héros découvre naïvement, avec un grand étonnement.
Mme Noyers, dans cette correspondance, joue un rôle ingrat : celui de « faire valoir ».
Elle m’administra la « parole juste » en accord avec les recommandations de notre cher Siddhârta. Elle me servit de levain pour continuer à évoluer, ce qui pour moi est une nécessité absolue pour ne pas être « rattrapé » par mon passé et me retrouver, de nouveau, sous l’emprise de cette psychose.
D’autre part, ses remarques judicieuses furent les bienvenues pour m’inciter à parfaire mon écriture or cette dernière est ma signature.
INTRODUCTION
Dans ce nouvel ouvrage : le troisième volume « d’il était une fois ». Je me suis servi, là aussi, de cette double correspondance.
Comme l’indique le sous-titre de ce volume : « : Découverte de la terre et de ses habitants par un extraterrestre de plus de soixante-dix ans », je suis, désormais, de plein pied, dans le monde de la réalité ayant jeté aux orties ma carapace psychotique (bio dégradable, rassurez-vous !). Je découvre le monde réel et ses habitants avec un grand étonnement comme si je venais d’une autre planète.
J’aborde un plus grand nombre de thèmes dont certains vont consister à porter un regard critique sur la société que je « découvre » à un âge avancé de la vie et qui m’étonne par le comportement de ces ressortissants au cours, par exemple, de leurs grandes cérémonies mythologiques laïques (les messes du foot et les grandes manifestations de foule de nature hystérique dans les temples rock, les croyances en un bac pour tous et en une égalité des chances, la « mise en désir « permanent » des terriens par la déesse Amazon).
Les deux thèmes : l’amour et le Bouddhisme (son enseignement et la pratique de la méditation) restent, cependant, les deux sujets assumant la fonction de « ciment » de cet ouvrage »
J’allais pouvoir conquérir mon « autonomie » qu’à partir du moment où la belle Anaïs est survenue dans ma vie, c’est indéniable que « La femme est l’avenir de l’homme » comme le chante si bien Aragon.
Laurence m’a ouvert les portes de la vie mais ce fut dans un milieu protégé.
En revanche, ma rencontre avec Anaïs eut lieu alors que j’avais retrouvé mon autonomie. Il s’agit, ici, d’un amour adulte.
Quand je suis tombé amoureux de Laurence, j’étais immature, hors de la réalité. Je la regardais avec des yeux d’enfants, je l’idéalisais.
Anaïs en se montrant « vulnérable », allait me permettre, en toute confiance, de m’ouvrir davantage sur le monde en me montrant tel que je suis. Cette reconnaissance et l’acceptation de ma singularité allaient me permettre, désormais, de m’affirmer dans le monde, en ayant acquis une identité.
Suite à l’arrivée salvatrice d’Anaïs dans ma vie et dans mon cœur, Laurence étant libérée du « farde

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