La Solitude du créateur d’entreprise en France
208 pages
Français

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La Solitude du créateur d’entreprise en France , livre ebook

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Description

Diriger une petite entreprise en France est une aventure à plein temps, plus qu’une vocation, un sacerdoce. Dirigeant pendant vingt ans, l’auteur relate toutes ces années à la tête d’une TPE (Très petite entreprise), depuis la création, en passant par la gestion au quotidien parsemée de doutes, de combats, de joies et de rencontres riches ou toxiques.
À partir d’anecdotes qui ont émaillé son parcours, ce dirigeant met en perspective les situations et toutes les difficultés auxquelles il a dû faire face en vingt ans pour asseoir le développement de son entreprise malgré la rigidité du système français et la concurrence. Même après vingt ans d’existence, la pérennité d’une entreprise n’est jamais acquise.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 octobre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414356294
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Guy Mordret
La Solitude du créateur d’entreprise en France
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« L’expérience est une lanterne que l’on porte sur le dos et qui n’éclaire jamais que le chemin parcouru. » Confucius
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À tous ceux qui m’ont accompagné et soutenu pendant ces longues années.
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Avant-propos
Ce livre est un récit ; le récit de 20 ans d’expérience dans la peau d’un créateur d’entreprise, devenu en « grandissant » un chef d’entreprise. Je voulais relater cette expérience d’une vie à fleur de peau, choisie et non désirée, imposée et acceptée, riche et tourmentée, grisante et humiliante, euphorie et enfer, tout à la fois. Vingt ans, c’est un morceau de vie, mais c’est une éternité de patience et d’abnégation en tant que chef d’entreprise. Mon expérience est évidemment unique, et n’apporterait rien si ce n’est la mise en lumière de ressemblances troublantes dans les parcours de création et surtout dans les similitudes d’obstacles et de difficultés rencontrées par d’autres créateurs d’entreprise. Mon expérience commence par une nécessité, sortir du chômage et continue par un impératif : prévenir la chute ou la liquidation judiciaire et développer l’entreprise. Toutes les créations d’entreprise ne répondent pas à cet impératif ; il serait dangereux d’en faire une généralité. Mais tout réside dans ce mot : la difficulté, ce « parcours du combattant » si
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souvent mentionné quand on parle de création d’entreprise. Ces difficultés, toujours d’origine humaine, vous empoisonnent inutilement la vie. Or la création d’entreprise pourrait faire l’objet d’un enthousiasme au moins créatif, si certains événements voire certains personnages ne lui pourrissaient pas le décollage. Il ne faut pas s’étonner, alors de la mauvaise presse qu’a la création d’entreprise dans la société et l’opinion française. Si seulement, ce récit de création d’entreprise pouvait interpeller les acteurs politiques et économiques de ce pays. Rien de moins… Modestement donc, je souhaite donc faire de ce livre une lettre ouverte à nos si empressés (électoralement) hommes ou femmes politiques ou élu(e) s, à nos si avertis fonctionnaires territoriaux, fiscaux et autres et à nos chers syndicats si peu représentatifs du patronat et des salariés. Je ne remets pas en cause l’existence du syndicalisme ni sa légitimité à défendre des droits à condition que la préservation de ces droits n’occulte pas les droits d’un autre groupe. Or en France, contrairement à beaucoup de pays anglosaxons ou scandinaves, la concertation n’existe que dans l’opposition et si peu dans le dialogue. Chacun campe sur ses positions corporatistes, syndicales, identitaires, politiques, religieuses et la société française se retrouve bloquée. Ce qui empêche toute velléité de changement ou de réforme. Ces blocages se retrouvent aussi à différents niveaux de la création d’entreprise, qui de mon point de vue aurait besoin de profondes réformes.
Qu’on ne me montre pas du doigt non plus comme un chantre du capitalisme, j’ai toujours estimé que le but de l’entreprise n’est ni de capitaliser ni de spéculer, c’est le rôle
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des banques – encore que – mais de participer à la cohésion sociale au même titre que la famille par exemple, mais dans le monde du travail. Il est évident que l’entreprise doit gagner de l’argent sous peine de disparition prématurée, elle doit dégager des bénéfices pour pouvoir investir et progresser dans son offre, mais les bénéfices doivent aussi participer dans la mesure du possible à des recrutements nouveaux et à l’évolution de carrière des personnels et des dirigeants de l’entreprise. Quitte à passer pour un idéaliste, l’entreprise doit être le lieu d’une certaine forme d’épanouissement personnel pour tout le monde : les salariés et le dirigeant. Et la péréquation est souvent impossible à obtenir pour le chef d’entreprise entre toutes les contraintes juridiques, administratives, financières, sociales, et familiales. Je défends donc une certaine idée de l’entreprise comme on le lira. Dernier point, il ne s’agit sûrement pas d’un éloge du « patronat », à la gloire du capitalisme cynique et imbécile, ni un flanc prêté docilement à la voracité de l’Administration. Toute récupération est inutile. Il s’agit d’un discours apolitique au sens politicien du terme, bien que mes prises de position tout au long de ce récit constituent un acte politique au sens originel, c’està dire qui concerne la vie de la « cité » donc de la société.
Je m’attends à de nombreuses réactions y compris indignées par rapport au récit que j’ai pu faire de certaines situations. Je me suis attaché à ne pas citer de noms sauf dans le cas de personnes ou organisations publiques ou de personnes que j’apprécie particulièrement. Mon point de vue est forcément subjectif.
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