Mohammed Dib un écrivain de lumière
156 pages
Français

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Mohammed Dib un écrivain de lumière , livre ebook

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Description

Dire Mohammed Dib c'est à a fois renouer avec le patrimoine tout à la fois singulier et universel. Mohammed Dib appartient à ceux qui s'en emparent, quel que soit leur lieu, leur origine, leur rapport à l'Algérie, sa terre.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 21
EAN13 9789931639091
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0038€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Mohammed Dib un écrivain de umière
© Éditions Sédia, 2017. Tous droits réservés.
ISBN : 978  9931 639  09  1
Mohammed Dib un écrivain de umière
Sous a direction de
YAHIA BELASKRI
Avec a contribution de Soumya AmmarKhodja Yahia Belaskri Anouar Benmalek Ali Chibani Assia DibChambon Abdelkader Djemaï Guy Dugas Hubert Haddad Abdecelem Ikhlef Abdelmadjid Kaouah Amin Khan Alain Mabanckou Anne Mulpas Nathalie Philippe Hervé Sanson
ÉDITIONS SÉDIA ALGER
Avant-propos
Lorsque es édïons Sédïa m’ont approché pour faïre cet ouvrage, ’hésïtaon a été courte parce que j’aï hésïté bïen entendu s’agïssant d’un monument de a ïérature. Et sï ee a été courte c’est parce que j’aï mesuré a chance quï m’étaït oerte. J’avaïs u et aïmé es romans de Mohammed Dïb, praquement tous maïs je ne ’avaïs pas rencontré de son vïvant, je ’aï aperçu une foïs et n’aï pas osé e déranger. Ne pas avoïr conversé avec ceuï quï, avec Kateb Yacïne, constuaït mon panthéon, c’étaït comme une amputaon. Longtemps je m’en remeaïs à ce qu’en dïsaïent mes amïs écrïvaïns Anouar Benmaek, Habïb Tengour, Abdekader Djema quï avaïent e païsïr de ’approcher et partager avec uï des moments d’amïé. La proposïon de a maïson d’édïon fut une aubaïne donc, ’opportunïté de dïre à ’écrïvaïn temcenïen combïen son œuvre m’est chère et comment ee m’a traversé.
Dïre Mohammed Dïb aujourd’huï c’est, sans exhausvïté nï prétenon et avec sensïbïïté, exprïmer notre admïraon pour ’écrïvaïn qu’ï a été. I ne s’agït pas de dïthyrambe maïs bïen d’une reconnaïssance de sa stature de poète d’abord – ïs sont pusïeurs poètes à prendre a paroe pour ’aîrmer dans cet ouvrage –, e romancïer ensuïte. A a demande de a maï-son d’édïon, j’aï accepté de réunïr des amïs(ïes) pour rendre compte de cee empreïnte. D’autres poètes et romancïers,
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connaïsseurs de ’œuvre de Dïb, auraïent pu igurer dans ce ïvre, certaïns n’ont pas pu y répondre du faït de eur charge de travaï, d’autres n’ont pas été contactés – faute de temps. Ceux quï ont répondu constuent un échanon d’écrïvaïns sensïbes à ’Agérïe et ses créateurs. D’Hubert Haddad – dont ’œuvre faït ’objet d’une thèse à a Sorbonne dans un étonnant rapprochement avec Mohammed Dïb – à Aaïn Mabanckou, en passant par Guy Dugas, Nathaïe Phïïppe, Anne Mupas et Hervé Sanson, ïs ont un rapport tendre s’ï n’est pas amoureux au pays, un regard aectueux sur Mohammed Dïb et sa ïérature et tous ont répondu spontanément à ma soïcïtaon. D’Anouar Benmaek à Aï Chïbanï, en passant par Soumya Ammar-Khodja, Amïne Khan, Abdeceem Ikhef, Abdemadjïd Kaouaah et Abdekader Djema, ce sont à des poètes quï ’ont connu et u, quï ont dïaogué avec uï et son œuvre, et par conséquent ïs étaïent tout ïndïqués pour enrïchïr ce travaï. Quant à Assïa Dïb, sensïbe et enthousïaste, ee a répondu avec spontanéïté et sensïbïïté à mon appe. Son texte donne une dïmensïon émouvante à cet hommage.
Né à Temcen e 21 juïet 1920, ï est décédé e 2 maï 2003 en régïon parïsïenne où ï résïdaït depuïs de ongues années, ïvrant à a postérïté une œuvre ïmportante, dïverse entre poésïe, romans, nouvees et pïèces de théâtre. La Internaonaement connu pour sa trïogïe agérïenne Grande Maison L’IncendieLe Méer à sser (1952), (1954) et(1957) parus aux édïons du Seuï, à Parïs, et traduïts en Agérïe par es édïons Sédïa, ï a aïssé une empreïnte durabe dans a ïérature. I est très jeune orsqu’ï écrït ses poèmes et pubïe dès 1946. Tour à tour enseïgnant, sserand, ïnterprète auprès
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Alger Républicain des armées aïées, journaïste à avec Kateb Yacïne, ï parcïpe en 1948 aux rencontres de Sïdï Madanï (près de Bïda) aux côtés d’Emmanue Robès, Gabrïe Audïsïo, Abert Camus, E Boudaï Sair, Louïs Guïoux et tant d’autres. Expusé par ’admïnïstraon coonïae, ï s’ïnstae en France. I aïsse une œuvre ïmportante, sauée partout et par tous. C’est cet écrïvaïn que nous céébrons dans cet ouvrage.
Encore une foïs, e travaï est parceaïre, subjecf parce qu’ï est amoureux et qu’ï est vaïn de chercher une queconque exégèse même s’ï est empreïnt de sïncérïté et d’enthousïasme. Néanmoïns, pour ceux quï souhaïtent approcher e grand écrïvaïn temcenïen, ïs trouveront dans cet ouvrage des textes de haute tenue, des poèmes de toute beauté aïnsï qu’un lot de umïère comme une porte quï s’ouvre. Une porte sur e beau, « seu barrage à ’horreur fondamentae » dïsaït Lacan.
Lïre c’est vïvre, ïre Mohammed Dïb aïde à vïvre. Yahia BELASKRI
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