IDRISS DEBY ITNO, assassiné ou mort au combat ?

Barka Tao

Description

Ouvrage à relent historique, « Idriss Déby Itno : assassiné ou mort aucombat? » promène le lecteur vers une quête de vérité sur la mort duprésident tchadien tué en avril 2021. Le Tchad, ayant une certaineparticularité dans l’évolution historique des évènements qui constituent lamémoire collective de son peuple, demeure toujours ce pays où l’on craint denommer le chat par son nom. Personne ne sait avec exactitude l’auteur de lamort de Tombalbaye, si bien que plusieurs acteurs politiques en font larevendication sans donner plus de précisions sur le déroulement desévènements ayant conduit à cet assassinat. Soixante années plus tard,l’histoire se répète et les évènements post-assassinat sont, à la troisièmedécimale près, similaires à ceux du 13 avril 1975, excepté le fait que cettefois-ci, ce fut une rébellion armée et une coalition des partis politiques et desorganisations de la société civile qui furent à l’avant-garde des évènementsayant abouti à la mort d’un président en exercice. L’ouvrage recoupe lesinformations des médias et des personnes bien informées sous forme dedocumentaire pour approfondir les analyses de l’auteur. L’énumération descauses lointaines et immédiates de la mort du Maréchal établit lesresponsabilités et appelle à un examen de conscience pour un renouveau dansla gouvernance du pays comme pour dire, les mêmes causes produisent lesmêmes effets.

Sujets

• Littérature Tchadienne

Informations

• Publié par: Toumai Editions
• Date de parution: 01 décembre 2022
• Nombre de lectures: 6
• EAN13: 9782376702108
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

IDRISS DEBY ITNO

Assassiné ou mort au combat ?

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BARKA TAO

IDRISS DEBY ITNO

Assassiné ou mort au combat ?

Éditions Toumaï L’éditeur de nouveaux talents

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Cet ouvrage publié aux Éditions Toumaï est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code de la Propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Toumaï Avenue Taïwan B.P: 5451 N’Djaména-Tchad Tél : [phone] e-mail: [e-mail] ISBN : 978-2-37670-210-8

Publication aux Éditions Toumaï en décembre 2022

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François Tombalbaye et Idriss Deby Itno, c’est en votre mémoire que j’ai écrit cet ouvrage.

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AVANT-PROPOS

Proclamé République le 28 novembre 1958, le Tchad n’a jamais connu la stabilité politique. Formé le 10 décembre 1958, le premier gouvernement dirigé par Gabriel Lisette sera remplacé par celui de Sahoulba Gontchomé, le 11 février 1959. Ensuite, celui de Ahmed Koulamallah, le 22 mars 1959 suivi du gouvernement de François Tombalbaye, le 24 mars de la même année.

Les premières élections pluralistes ont eu lieu le 31 mai 1959. Cinq partis politiques ont participé à ces élections.Il s’agit du Parti Progressiste Tchadien (PPT/RDA) de François Tombalbaye, du Mouvement Socialiste Africain (MSA) de Ahmed Koulamallah, du Groupe des Indépendants et Ruraux du Tchad (GIRT) de Sahoulba Gontchomé, du Mouvement pour l’Évolution du Socialisme en Afrique Noire (MESAN) et de l’Union Nationale du Tchad (UNT), l’aile dissidente du MSA de Ahmed Koulamallah.

Al’issue de ces élections, le Parti Progressiste Tchadien (PPT/RDA) de François Tombalbaye était proclamé vainqueur. Le 11 août 1960, le Tchad accède à la souveraineté internationale et François Tombalbaye devient de facto Président de la République.

La période sombre du Tchad commence le 19 janvier 1962 quand François Tombalbaye par une ordonnance N°003, dissout tous les partis politiques hormis le sien. Ce qui a mis le feu aux poudres, c’estle limogeage de Djibrine Kérellah et son remplacement par Maurice Ngangtar, un sudiste, en mars 1963 et les arrestations de ses adversaires à savoir Toura Ngaba,

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Ahmed Kotoko et Allahou Taher. Ces arrestations avaient poussé la population de Fort-Lamy à descendre dans la rue, le 16 septembre 1963. Première manifestation, première répression sanglante, le sang n’a jamais cessé de couler depuis cette date. Le 16 septembre 1963 à Fort- Lamy, le 06 janvier 1964 à Amti-man, le 03 et 04 septembre 1965 à Bardaï, le 25 octobre à Garmodo et le 10 novembre 1965 à Bithotchi dans la sous-préfecture de Mangalmé. Ces différentes répressions ont poussé les leaders politiques du Nord à créer le 22 juin 1966 à Nyala au soudan, le Front de Libération National du Tchad (FROLINAT) ; premier mouvement armé ayant contribué à l’histoire sombre de notre pays.

Le pouvoir de Tombalbaye tanguejusqu’au 13 avril 1975, date de son assassinatsuite à un coup d’Etat militaire qui portera le Général Félix Maloum au pouvoir.

De François Tombalbaye à Mahamat Idriss Deby, en passant par Félix Maloum, Lol Mahamat Choua, Goukouni Weddeye, Hissein Habré et Idriss Deby Itno, le Tchad n’a pas encore fini avec les rébellions armées, l’instabilitépolitique, la répression des opposants politiques et les assassinats des chefs d’État en exercice. Le pays est-il condamné à cette instabilité chronique et aux bains de sang inutiles ?

Le président Tombalbaye a été tué le 13 avril 1975 sans toutefois que les Tchadiens ne sachent ce qui lui est réellement arrivé ni les circonstances de sa mort.

Le 19 avril 2021, l’histoire se répète avec la mort d’Idriss Deby Itno sur les champs de bataille. Des zones d’ombre entourent les circonstances de sa mort. Le 27 avril et le 08 mai 2021, huit de nos

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