2030 : Faisons un rêve
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Description

En 2030, le projet républicain, dans sa dimension la plus large, a repris la place qu’il avait perdue.
L’école est redevenue performante. L’économie est au service de l’Homme. La finance est au service de l’économie. L’emploi est au rendez-vous. La pauvreté et les inégalités (menaces N° 1 pour le monde en 2014) ont considérablement diminué. L’Europe a un projet. La mondialisation est plus humaine.
Ce livre est finalement une réponse à la déclaration de Klaus Schwab, président du Forum Économique Mondial de Davos, dans laquelle il avouait que la gestion de la mondialisation est un échec collectif, soulignant au passage le risque de «déflagration » sociale qui en découle (Les Echos, 20 janvier 2014).
Là où le « patron » du Forum Économique Mondial s’est limité à constater l’échec, le Comité Pauvreté et Politique propose des solutions concrètes (trente-deux au total).
Censé être écrit en 2030, cet essai décrit sous forme historique comment, entre 2014 et 2030, l’action des citoyens a permis de dépasser le néolibéralisme pour accéder au développement durable.
Très accessible à ceux qui connaissent mal les mécanismes de la mondialisation, cet essai ne laissera personne indifférent.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 juin 2014
Nombre de lectures 14
EAN13 9782332697134
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-69711-0

© Edilivre, 2014
Dédicaces


« Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
Albert Einstein
« Les peuples se grandissent pas la transcendance des causes et se déchirent par la défense des intérêts ».
Jean-Paul Delevoye Président du CESE
Les auteurs
Ce livre a été écrit par le Conseil d’administration du Comité Pauvreté et Politique. (www.pauvrete-politique.com). Il est le fruit de nombreuses années de réflexions visant à éradiquer la pauvreté en s’attaquant à ses causes profondes.
Nous pensons que si le contenu de ce livre est mis en œuvre, alors oui, la pauvreté baissera très sensiblement, et plus largement, la qualité de vie de tous les citoyens s’améliorera sensiblement. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’Homme aura été remis au cœur de l’action politique et économique, alors qu’aujourd’hui, il est trop souvent réduit à un rôle de consommateur et de variable d’ajustement, dans un monde dominé par le court terme et l’individualisme.
Le Comité Pauvreté et Politique a été créé en 1994, par Monsieur Jacques Froget, Chef d’entreprise. Son but : proposer des solutions politiques pour lutter contre la pauvreté.
A cette époque il était bien difficile d’émettre la moindre critique du libéralisme pur et dur. C’était le triomphe de l’individualisme et de la réussite financière, que rien ne paraissait pouvoir arrêter. Jacques Froget avait donc dû batailler ferme pour organiser un colloque à l’Assemblée Nationale, sur le thème de la pauvreté, au cours duquel il était parvenu à faire intervenir des personnalités politiques de premier plan.
Et c’est à l’issue de ce colloque qu’à commencé l’histoire du Comité Pauvreté et Politique, avec son fil rouge, inchangé depuis 1994 : « pour une politique juste et efficace, mise délibérément au service de l’Homme, à commencer par le plus démuni ». Cette phrase est notre référence permanente. Elle figure sur tous nos documents. Elle est plus que jamais d’actualité.
Bertrand de Kermel Président du Comité Pauvreté et Politique
Avant propos
Au moment où ces lignes sont écrites, 25 % des jeunes européens sont au chômage. Une génération de plus est sacrifiée. Pour qui ? Pour quoi ? Jusqu’à quand ? Nul ne le sait.
En 2011, les risques de pauvreté ou d’exclusion sociale ont touché 119 millions de personnes, soit 24 % de la population de l’UE. En France, on dénombre près de neuf millions de chômeurs, en comptant les victimes du temps partiel subi, et les sans emplois « fantômes » (chômeurs de 56 ans dispensés de recherche d’emploi, décrocheurs et désinscrits de Pôle emploi, étudiants ne trouvant pas d’emploi, décrocheurs scolaires). Jusqu’à quand et à quel prix cette situation est-elle tenable ?
Sur certains aspects de l’écologie (surpêche, par exemple), nous sommes proches de dommages irréversibles, qui handicaperont définitivement l’avenir.
Pourtant, la situation peut encore être redressée, à condition d’agir vite, et de prendre un virage à 180°. Si nous ne le faisons pas, les prochaines générations et les suivantes vivront beaucoup moins bien que l’actuelle. Cette crainte est dans tous les esprits, comme le montrent les sondages sur ce point publiés année après année.
Les raisons de ce phénomène sont bien identifiées depuis 25 ans, mais peu médiatisées 1 , car elles mettent en cause le néolibéralisme.
En gros dès le milieu des années 80, des économistes montraient que :
– l’évolution des technologies,
– + l’ultra libéralisme, qui impose la prééminence du droit du commerce sur les autres droits dans la mondialisation,
– + le démantèlement de tous les systèmes de régulation sur la planète,
– + l’insuffisante prise en compte des questions environnementales, pousseraient à la naissance de trois groupes sociaux, tant à l’intérieur de chaque pays qu’à l’échelle planétaire.
Premièrement, l’hyperclasse, un groupe composé de plusieurs dizaines de millions de personnes disposant de tous les moyens de la connexité et de la création, qui créeront, qui manipuleront les informations, qui seront des nomades volontaires, et qui seront dans une situation d’individualisme exacerbé. Ils auront un immense avantage sur tous les autres : l’accès prioritaire aux informations les plus stratégiques.
Deuxièmement, les nomades de misère ou travailleurs routiniers, situés au bas de l’échelle, subissant les technologies et dont les emplois vont inéluctablement se délocaliser dans les régions où la production est moins coûteuse, (Asie Afrique du nord etc.). Un groupe d’environ un milliard d’individus.
Troisièmement tout le reste, une gigantesque classe moyenne, vivant dans l’espérance factice de rejoindre l’hyperclasse et dans la peur réelle de basculer dans le nomadisme planétaire . Lors d’un colloque qui s’est tenu à l’UNESCO en 1998 sur ce sujet, un orateur ajouta cette précision :
« … cette classe moyenne vivra dans le spectacle donné par les nouveaux moyens de communication. La distraction sous toutes ses formes, – jeux, loisirs, fêtes, sports, religions (au sens de la multiplication des sectes), cinéma, voyages dans l’espace, – deviendra absolument vitale pour maintenir l’ordre social. Spectacles et distractions vont devenir plus que jamais des industries majeures, car si la réversibilité et la précarité deviennent la règle, il faudra le faire oublier ».
C’est exactement ce qui est en train de se passer presque partout dans le Monde, avec tous les risques que ces déséquilibres font peser sur la cohésion sociale, voire la paix.
Pourtant, le discours politique dominant ne vise qu’à des ajustements techniques, sans véritable remise en cause du système actuel et de ses dérives. Discours qu’un journaliste a résumé en 2013 par cette formule choc :
« Pendant que notre société tombe dans un abime sans fond, jour après jour, le débat macro économique porte sur une seule question : comment y arriver plus vite ? »
Si nous restons tous inertes devant ce forcing, les générations suivantes pourront légitimement nous dire :
« Merci les papys et les mamies. Si vous aviez eu un peu plus de courage et si vous aviez fait l’effort de convaincre vos élus politiques d’écouter un peu plus leur base et un peu moins les lobbies, nous aurions une vie meilleure. Au lieu de cela, vous avez laissé sans broncher la politique sacrifier notre avenir au court terme. Le résultat est là. C’est la catastrophe ».
Ils n’auront pas tort.
C’est pourquoi il est indispensable de définir un projet à long terme pour l’action politique.
La plupart des entreprises disposent d’un plan à long terme, d’un plan à trois ans, et d’objectifs annuels. Cela leur permet de savoir où elles vont. Tous ces plans sont régulièrement adaptés en fonction de l’évolution de l’environnement.
Il faut adopter la même stratégie pour la gestion d’un pays, de l’Europe et de la planète, malgré les fréquentes échéances électorales qui contraignent les candidats à adopter des positions trop souvent démagogiques.
C’est même une question de survie. Il nous faut une ambition, et celle-ci ne peut pas se résumer à la dérégulation de l’économie. La sagesse populaire nous rappelle que « les peuples se grandissent par la transcendance des causes, et se déchirent par la défense des intérêts ». Voilà où est notre problème. Nous nous déchirons depuis les années 90, parce que l’individualisme ambiant dans lequel nous avons été placés, accorde la toute première priorité à la défense des intérêts individuels et au court terme. Cela nous conduit dans le mur.
Voilà pourquoi ce livre a été écrit. Il s’articule autour d’un vrai projet de société : le développement durable, qui repose sur trois piliers : économie, social et environnement, auquel on peut ajouter la gouvernance. (Voir en annexe 1 une définition précise de ce concept). Il répond en pratique à quatre questions décrites dans l’introduction qui suit.
Ne nous y trompons pas. Ce concept de développement durable ne va pas de soi. Il est trop souvent évoqué sur le ton de la commisération et avec de grands soupirs, dans le but de le réduire au seul secteur de l’écologie.
Pourquoi cet acharnement ? Parce que le développement durable est la SEULE alternative crédible au néolibéralisme actuel. Il est donc combattu fortement, mais subtilement, pas de manière frontale. La technique consiste à l’affaiblir le plus possible et le faire passer pour un concept pas réaliste, pas très sérieux et qui coûte très cher. Certains cris du cœur de responsables politiques, sont édifiants.
Pourtant, une large majorité de citoyens attend cette évolution. Beaucoup d’entreprises s’y impliquent, ce qui est particulièrement méritoire de la part des chefs d’entreprises concernées, car le contexte économique n’est pas adapté à cette façon de voir. Ce sont en fait la forme du capitalisme et le rôle de l’entreprise dans la cité qui sont derrière ce projet.
Pour mieux expliquer notre vision de ce développement durable, nous avons eu l’idée de décrire la France telle qu’elle pourrait être en 2030, si les réformes qui nous semblent nécessaires en matière économique, sociale et environnementale sont mises en œuvre. Cela rend la lecture originale, et nous espérons que cela vous plaira.
Pour autant, et malgré le titre de ce livre, ne rêvons pas. Ce monde du développement durable ne sera pas le paradis sur terre, où tout serait facile. Il faudra toujours travailler, et travailler dur. Il faudra innover en permanence. Il faudra aussi travailler à la paix qui n’est jamais acquise. Nous devrons vivre autrement, consommer différemment, cesser tout gaspillage inutile etc.…
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