Comprendre les produits d hygiène moussants
218 pages
Français

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Comprendre les produits d'hygiène moussants , livre ebook

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Description

Le but de cet ouvrage est de fournir des éléments permettant de mieux comprendre l’univers des produits d’hygiène moussants, comprendre comment ces produits sont élaborés, fabriqués, contrôlés et à quelle réglementation ils obéissent. Le cas des produits dits « naturels » sera bien sûr étudié. Ceci vous permettra peut-être de choisir vos produits d’hygiène de manière plus éclairée que votre méthode actuelle ; car comment choisissez-vous un tel produit ? D’après le prix ? Le parfum ? L’emballage ? La marque ? Vous pourrez maintenant y ajouter un nouveau critère, le plus important sans doute : la qualité, et au meilleur prix !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 juillet 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332965233
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96521-9

© Edilivre, 2015
Le but de cet ouvrage est de fournir des éléments permettant de mieux comprendre l’univers des produits d’hygiène moussante, comprendre comment les produits sont élaborés, fabriqués, contrôlés et à quelle réglementation ils obéissent. Le cas des produits dits « naturels » sera bien sûr, étudié. Ceci vous permettra peut-être de choisir vos produits d’hygiène de manière plus éclairée que votre méthode actuelle, car comment choisissez-vous un produit d’hygiène ? D’après le prix ? Le parfum ? L’emballage ? La marque ? Vous pourrez maintenant y ajouter un nouveau critère, le plus important sans doute : la qualité et au meilleur prix !
Si cet ouvrage peut être lu par tous, certains aspects techniques peuvent sembler rebutants. Dans ce but, en fin d’ouvrage, figurent plusieurs annexes traitant ou de questions plus techniques (les tensioactifs, les conservateurs) ou de définitions et d’un lexique.



Les produits cosmétiques possèdent différentes fonctions et nous pouvons classer leurs actions sur la peau selon les grands axes suivants :
• modifier son odeur (parfums, déodorants)
• modifier sa couleur (maquillage, coloration capillaire et même tatouage)
• soigner sa peau (produits de soins corporels)
• nettoyer sa peau et c’est cet aspect que nous développerons ici.
Le mot hygiène , créé à la fin du XVI ème siècle, vient de Hygie, déesse grecque de la santé et de la propreté.
Nous ne parlerons que de l’hygiène corporelle et négligerons de parler, bien que ce soit également important, d’hygiène vestimentaire, alimentaire ou domestique (entretien du linge et de la maison).
Nous parlerons ici du nettoyage du corps et de certaines parties spécifiques (les cheveux, les parties intimes, les pieds) avec les produits lavants que nous connaissons tous.
Qu’est-ce que laver ? Le dictionnaire Larousse indique que c’est : nettoyer avec de l’eau et un produit déterminé . C’est vrai que, spontanément lorsqu’on parle de lavage, on voit de l’eau et un produit (savon, gel douche) mais il est possible de nettoyer la peau sans eau, du moins sans beaucoup d’eau, c’est ce qui est fait, par exemple, par l’emploi de produits démaquillants qui ne seront pas détaillés ici.
Il est important de savoir que la notion même de propreté est un concept relatif qui dépend de plusieurs paramètres :
– un paramètre géographique : la notion de propreté est variable d’une région du monde à l’autre de par des paramètres climatiques (il est plus facile et agréable de se laver à l’extérieur quand il fait + 20°C que quand il fait -20°C…). Les produits qui seront décrits dans cet ouvrage sont des produits français, non par nationalisme, mais parce que l’auteur les connaît mieux.
– Un paramètre temporel ; à titre d’exemple, au XVII ème siècle, être propre consistait à porter des vêtements propres sur un corps qui n’était lavé qu’une ou deux fois par an, ou pas du tout…
– Un paramètre culturel, dans la mesure où chacun définit lui-même sa notion de propre. Pour certains, c’est être propre extérieurement (mains, visage), pour d’autres, c’est être lavé (avec du savon) : avoir la peau propre, pour d’autres c’est être lavé (avec du gel-douche) et parfumé : être propre et sentir bon, pour d’autres enfin c’est être lavé, parfumé et maquillé : être propre, sentir bon et optimiser son aspect extérieur.
– Le dernier mais pas le moins important : un paramètre médical, l’hygiène pouvant être considérée comme l’alliée de la santé.
Inhérente à cette notion de propreté, une question : quelle est la limite entre le propre et le sale ? En d’autres termes : sur quels critères nous appuyons-nous lorsque nous disons d’une personne qu’elle est propre ou sale ? Et une question sous-jacente : à partir de quel niveau de saleté, une personne propre devient sale ?… De telles questions dépendent de critères culturels et individuels qui ne seront pas abordés ici.
Nous essaierons de répondre à un maximum de questions que chacun se pose : avec quoi se laver ? Est-il préférable d’utiliser un savon ou un produit liquide (savon liquide, gel douche) ? Lequel présente la meilleure efficacité ? Comment se lavait-on dans le passé et quelles étaient les règles d’hygiène ? N’est-il pas préférable, et plus économique, de fabriquer son savon, son gel douche ou son bain moussant soi-même ? Comment essayer de décrypter l’étiquetage des produits cosmétiques ? En bref que contiennent-ils vraiment et comment comparer deux produits ? A ces questions d’ordre éminemment pratiques, nous essaierons de répondre par des éléments techniques pour ne pas se contenter de réponses toutes faites et primaires du genre : le savon c’est mieux parce que c’est naturel .
Histoire de l’hygiène
La préhistoire et un peu plus… :
Il était une fois l’homme… La naissance de l’hygiène coïncide avec l’apparition des premiers hommes sur la terre qui ont appris, par l’expérience, à ne pas porter n’importe quelle substance à la bouche, ni à toucher n’importe quoi. Ils vivaient à proximité de points d’eau et se rinçaient peut être les mains et le corps. Le rinçage des mains était nécessité par des aspects pratiques : perte de préhension car les mains, devenant sales, glissaient ou collaient lorsqu’ils voulaient saisir des objets.
Une chose qui apparaît comme une évidence : l’eau est au cœur de l’hygiène, pas de lavage sans eau du moins dans les temps anciens. Dans la plupart des sociétés antiques, l’eau est sacralisée : l’ablution précède souvent toute initiation, tel le baptême chrétien, car l’eau a la vertu de purifier l’âme et de la régénérer, comme en témoignent les bains que prennent les Grecs après un deuil ou une calamité.
Chez les égyptiens, les prêtres étaient tenus à des ablutions quotidiennes (trois fois le jour, deux fois la nuit) obligatoires et les bains étaient de pratique fréquente chez tous les égyptiens.
Les grecs :
Selon les découvertes archéologiques, les premières installations de bains datent de 2000 ans av. J.-C. mais les premières descriptions datent des grecs qui ont toujours apporté beaucoup de soin et d’attention à l’hygiène et à la toilette du corps. Cette activité est de deux types : individuelle et collective.
Au niveau de l’individuelle : le bain se prenait dans une cuve de grandes dimensions (bois ou marbre parfois, et même en argent pour les plus riches) où le baigneur se tenait debout.
C’est l’hygiène collective qui était la plus fréquente car elle n’était pas réservée à l’élite et il y a deux manières de pratiquer l’hygiène collective : liée à l’activité sportive et celle liée à la convivialité.
Elle se pratiquait dans un gymnase qui comportait plusieurs salles :
• une salle réservée aux exercices
• des bains auxquels était annexée une étuve
• une garde-robe : endroit où on se déshabillait
• la pièce où le corps des sportifs était frotté d’huile
• et enfin l’endroit où le corps des lutteurs était saupoudré de sable ou de poussière.
L’entraînement physique était nécessairement précédé d’une douche prise dans des vasques surmontées de fontaines et d’un bain collectif dans la piscine du gymnase. Après l’exercice, il fallait débarrasser la peau des résidus d’huile et de sable, dont avaient été enduits le corps, à l’aide d’une sorte de racloir, le strigile, puis retourner sous la douche et s’enduire à nouveau d’onguents et d’huile parfumés.
Arrêtons-nous quelques instants sur cet instrument indispensable à l’hygiène qu’était le strigile et qui sera encore utilisé à l’époque romaine. Il s’agit d’un instrument proprement génial car simple et sans doute efficace. Le strigile est à rapprocher du verbe « étriller » ; c’est un racloir dont on se servait pour nettoyer et frictionner le corps ( Petit Robert ). Le strigile est un grattoir de bronze, de fer, ou parfois en argent, long de 20 à 30 cm, certains sont courbés comme une petite faux ; les autres droits, mais tous creusés en cuiller dans la partie opposée à la poignée, de manière à s’appliquer aisément sur les rotondités des bras, des épaules, des cuisses ou des jambes. Compte-tenu des substances qui se trouvaient sur le corps (sueur, huile, argile), le seul moyen de les éliminer efficacement était de les racler ; cette opération semblant impossible avec un textile par exemple. Il s’agissait d’un moyen mécanique de nettoyage du corps.

Noyon ; musée du Noyonnais MN 1261 ; 89 30 02 (I.R.R.A.P. n° Labo)
Pour la majorité des Athéniens, qui n’avaient pas chez eux de baignoire et ne se rendaient pas au gymnase, les bains publics offraient, pour un prix minime, de l’eau chaude et l’occasion de se délasser grâce aux ablutions. Le plaisir du bain, c’était aussi de pouvoir bavarder à loisir, chaudement installé dans des baignoires de type sabot. La fréquentation des établissements de bains était au moins quotidienne, avant le repas du soir ou vers le milieu de l’après-midi, certains allait aux thermes deux ou trois fois par jour : c’était un lieu de rendez-vous, comme le café aujourd’hui…
Les Athéniens plus aisés avaient une pièce réservée à la toilette, souvent proche de la cuisine, qui bénéficiait ainsi de la chaleur des fours, et où était installée une baignoire ou une vasque à pied.
Le savon n’existait pas : si les athlètes débarrassaient leur corps des impuretés en le raclant avec un strigile, les clients des bains publics se contentaient d’un carbonate de soude impur, de la potasse mélangée de cendres de bois ou d’une sorte d’argile le tout irritant considérablement les yeux.
Le corps lavé était ensuite parfumé avec des huiles aromatisées dont la préparation était soigneusement assurée par les parfumeurs de l’agora : des plantes od

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