Débute, bute mais va au but !
134 pages
Français

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Description

La vie est un merveilleux cadeau encore faut-il en prendre conscience.
Avoir un but permet de s’épanouir même en partant de rien. Être heureux, en revanche, demande de l’attention.
Il faut savoir profiter des moments privilégiés qui nous sont offerts. Apprendre à nos enfants à être des funambules sur le fil de la vie. Carpe diem.
Mettre à profit le jour présent car il y a des chagrins, il y a des larmes et des échecs mais il y a aussi des instants de joie, des victoires et des rires.
Vivez pleinement !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 février 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414026319
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-02629-6

© Edilivre, 2017
Débute, bute mais va au but !
 
Que sommes-nous censés faire sur terre ? Pourquoi rêvons-nous ? Pourquoi devons-nous mourir ? A quoi nous sert notre cerveau ?
Je pense que la plupart des êtres humains se pose ces questions un jour ou l’autre. Les scientifiques, les philosophes et les différentes religions tentent inlassablement d’apporter des réponses à l’énigme de l’Humanité. Pour ma part, et comme beaucoup d’autres, j’ai eu des réponses par le biais de mon éducation et, ensuite, j’ai foncé tête baissée dans la vie sans plus vraiment m’interroger…
Et un jour, j’ai réalisé que j’avais utilisé plus de 50 années de vie, qu’il m’en restait donc beaucoup moins et que le temps était venu de prendre le temps de chercher des réponses. C’est paradoxal, vous ne trouvez pas ? Prendre le temps alors qu’il reste moins ?
Je pense, en fait, être plutôt chanceux. J’ai pu prendre conscience de la situation et donc de la nécessité d’utiliser au mieux le temps dont je dispose. J’ai passé des heures, affalé dans un canapé, à regarder des absurdités à la télévision et à oublier finalement de profiter de la vie !
Il y a des gens qui s’ennuient et pour qui l’horizon est bouché, qui traversent la vie comme des automates…
Il y a tellement de choses à faire quand nous sommes en bonne santé, quand nos sens sont en éveil. Tant de parfums à humer, de saveurs à déguster, de merveilles à admirer, de mélodies à écouter et de peaux à caresser !
Je ne suis pas à même d’apporter de réponses. Je peux par contre livrer un témoignage et encourager tous ceux qui vont le découvrir à apprécier pleinement chaque instant.
La vie est un cadeau. La première réponse qui peut être donnée à la question existentielle que nous nous posons, c’est bien celle-là ! Et un cadeau, nous devons l’accepter tel quel et juste en prendre grand soin.
Avoir un but, un objectif. Ce devrait être une évidence également.
Pour donner un sens à sa vie, simplement. Et continuer à avancer.
S’en fixer un nouveau dès que nous parvenons à atteindre celui que nous nous étions fixé. Car la vie n’est pas un cadeau qui se contemple. Il faut la prendre à bras-le-corps et aller de l’avant en permanence.
Nos premiers objectifs sont importants, essentiels même, car ils déterminent en bonne partie notre avenir. Il faut apprendre, comprendre et accepter les règles. Apprendre comment gagner, comprendre qu’il faut savoir persévérer, accepter de perdre parfois.
Et les parents ont un rôle à jouer bien évidemment. Car ce sont eux qui nous initient et qui nous inculquent cette culture du résultat.
Faire du vélo sans les petites roulettes à l’arrière. Ça n’a l’air de rien mais c’est un bon exemple de ce qui précède. Car passer cette étape suppose un accompagnement ; il faut quelqu’un pour retirer les petites roulettes, pour nous expliquer la raison pour laquelle il faut maintenant parvenir à faire du vélo juste avec les 2 roues.
Pour un enfant, il n’y a pas de petits détails car l’univers est tout petit. Donc tout est important. Le petit vélo avec les petites roulettes, c’est facile, c’est pratique et c’est sans danger. Pourquoi donc se compliquer l’existence à les supprimer ?
Il y a certainement plusieurs façons de répondre à cette question.
Avec le recul, je me rends compte à quel point la qualité des réponses peut influencer l’avenir des enfants. Parce qu’apprendre à faire du vélo sans les petites roulettes, c’est apprendre à appréhender la vie.
L’apprentissage demande un accompagnement. Il faut une personne de confiance pour tenir le vélo, pour nous guider et pour finalement nous lâcher au bon moment. En cas de chute, cette personne est là pour rassurer, pour soigner mais aussi pour encourager à recommencer. Ce n’est pas grave de tomber mais il faut se relever aussitôt. Les petites gazelles le savent d’instinct ; dès qu’elles viennent au monde, elles se dressent sur leurs pattes. Si tu restes au sol, tu meurs !
Et dans la vie, ce schéma se retrouve. Il faut savoir identifier les gens qui vont remplir ce rôle à la place des parents. Ce sera d’abord un enseignant, puis ensuite des collègues de travail et des amis.
Nous ne devons jamais oublier que, à plusieurs reprises dans la vie, nous allons devoir apprendre à faire du vélo sans les petites roulettes. Nous devons nous rappeler qu’au début, il est normal de tomber, qu’il faut savoir se relever. Et qu’un jour, il faut pédaler tout seul. Ce jour-là, c’est une grande fierté et une grande joie qu’il faut savoir savourer et bien garder en mémoire.
Fêter les victoires permet d’effacer les difficultés qu’il a fallu affronter pour les remporter.
Nous ne sommes sûrement pas suffisamment attentifs à cela. Nous ne prenons pas forcément la mesure de ce que nous avons à transmettre en tant que parents. Notre rôle est de préparer nos enfants à devenir des adultes, à leur transmettre ce goût de l’effort et cette fierté à venir à bout des obstacles. Pour qu’ensuite, ils puissent, à leur tour, faire la même chose, avec leurs propres enfants. Il y a, bien sûr, de la frustration dans tout cela. Nous voudrions protéger nos enfants de toute agression, de toute souffrance et faire de leur vie un immense moment de joie et de bonheur. Mais nous savons que les choses ne fonctionnent pas comme cela.
Le cycle de la vie est en place depuis que le monde existe. Au-delà des polémiques sur la Création ou l’évolution des espèces, les faits sont là. Nous naissons, nous vivons et nous mourons. Malgré les efforts déployés par l’Homme, l’espérance de vie moyenne n’atteint pas le siècle. Nous sommes donc, que nous le voulions ou non, soumis à ce rythme.
Dire que la vie est un cadeau peut se discuter tant les injustices sont nombreuses, les souffrances insoutenables et les chagrins inévitables.
A quoi bon, alors, donner la vie ?
Mais parce que nous restons des animaux. La race supérieure sans discussion mais nous sommes, malgré tout, animés par nos instincts. Nous n’apprenons pas à respirer, ni à avoir soif, faim ou froid.
Quand nous sommes face à un danger, nous cherchons à survivre. La procréation est une forme de survie et c’est la première chose qui nous pousse à faire des enfants. Nos corps sont programmés pour cela.
L’évolution de l’espèce humaine a mis les instincts au second plan et, aujourd’hui, cette vision des choses paraît bestiale et inappropriée. Nous avons découvert l’amour et depuis, nous faisons des enfants pour sceller notre union au sein d’une famille et non pour perpétuer l’espèce comme les autres animaux. Nous les choyons mais nous nous devons de les préparer le mieux possible à la séparation car négliger cela n’est pas dans leur intérêt.
Les parents doivent apprendre à leurs enfants à faire du vélo sans roulettes et, ensuite, laisser ces mêmes enfants choisir leur voie. C’est bien là l’exercice le plus compliqué.
En fait, nous nous rendons compte que même en leur donnant la même éducation, nos enfants prennent des chemins différents. Faut-il pour cela se sentir coupables ?
Certainement pas. Nous avons, en fait, chacun nos critères de réussite. Pour les uns, le diplôme est l’objectif premier et l’université la voie toute tracée.
Pour d’autres, il faut gagner le plus d’argent possible pour prouver sa réussite.
Où est la vérité ?
Il faut gagner de l’argent, c’est un fait incontournable pour exister dans notre société. Il faut donc un travail, nous sommes tous d’accord là-dessus.
Pour le reste, il faut pouvoir s’épanouir et profiter de la vie tant que cela est possible. Nous nous en apercevons, en avançant dans l’âge, à quel point il est important de savoir le faire. Les aspirations sont différentes d’un individu à un autre.
Chacun possède un talent particulier, du moins, je le pense.
Tout le monde n’a pourtant pas l’opportunité de développer ses capacités à réaliser ce pourquoi il est doué. Aujourd’hui, dans notre société moderne, c’est devenu beaucoup plus facile dans la mesure où le temps libre s’est développé et l’accès aux loisirs créatifs s’est largement démocratisé.
L’espérance de vie a augmenté également, nous avons à disposition beaucoup plus de moyens que nos aînés. Le monde associatif nous permet d’accéder facilement à un grand nombre d’activités dans lesquelles s’épanouir.
C’était beaucoup compliqué pour les générations qui nous ont précédés. Sans remonter très loin dans l’Histoire, le début du 20 ème siècle fut marqué par la 1 ère guerre mondiale. Les jeunes hommes, à peine sortis de l’adolescence, ont vu leur vie prendre fin dans l’horreur de ce conflit sanglant. Une génération décimée. Nous continuons à rendre hommage chaque 11 Novembre aux poilus tombés pour la France. Mais que tout cela nous semble lointain ! Il ne reste plus aucun survivant de cette époque. Il y a eu depuis d’autres guerres, l’Allemagne est devenue un proche allié, si bien que pour ceux qui ont vu le jour après 1945, toutes ces atrocités n’ont servi à rien.
Avec le recul, tout cela semble évident sauf que la race humaine, pourtant supérieure à toutes les autres races sur cette planète, a toujours consacré une bonne part de son ingéniosité à tenter de détruire ce qui ne lui ressemblait pas. Et cela ne s’est jamais arrêté. Et, même pour l’optimiste que je suis, force est de constater que c’est toujours le cas.
Pourtant, l’Histoire ne manque pas d’exemples qui auraient dû encourager l’Humanité a laissé de côté ses velléités belliqueuses. Les génocides jalonnent les siècles. Des civilisations ont été anéanties au nom de Dieu, pour l’appât du gain, la soif du pouvoir et aussi, accessoirement, par simple haine de l’étranger. Les peuples les moins évolués

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