Génération 68'Hard

Alain Phalempin

Description

Mai 2018... Cinquante années se sont écoulées depuis le printemps 1968, l'auteur a été témoin d'une époque mythique aujourd'hui révolue, un âge d'or où tout semblait possible. La jeunesse en quête d'émancipation était alors parvenue à s'affranchir du carcan imposé par leurs aînés, ouvrant ainsi la voie à la libération sexuelle, la découverte de l'ailleurs, l'accès à davantage d'opportunités d'épanouissement. Il en profite pour rendre un vibrant hommage aux musiciens emblématiques de sa jeunesse (rock'n roll, blues, jazz). L'âge venu, sans succomber au désenchantement, l'auteur s'interroge sur les limites de ce vent de liberté. Quel héritage a donc été légué aux générations futures ? Afin d'atteindre le bonheur, il conseille de se recentrer sur des valeurs fondamentales comme la famille et les plaisirs simples offerts par l'existence, qui consiste en particulier pour lui à écouter de la « bonne musique ».

Sujets

• Political Science
• Sexualité
• sexualité
• Sexualité

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 22 décembre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414171941
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-17192-7

© Edilivre, 2018
Préface
Il ne faut pas minimiser l’influence qu’ont pu avoir l’ensemble des comportements et des idées des générations qui sont nées après la deuxième guerre mondiale.
Ce qu’il est important de constater c’est que 50 ans plus tard certains auront « survécus » à toutes ces idées en léguant ce patrimoine à leurs enfants, qui, à leur tour les transmettront aux générations futures.
Ce qu’il en restera, même si c’est au détriment d’une parfaite intégration dans cette société : c’est une sorte de sincérité et un comportement qui n’a rien à voir avec les normes « tronquées » qui correspondent, en réalité, à celles définies par les « maîtres » du pouvoir des générations antérieures.
Il ne faut pas croire que nous pouvons balayer toutes les croyances néfastes qui viennent d’une minorité qui influence de façon durable les comportements des individus qui peuplent notre société.
Je rappelle, à tous ceux-là qu’ils ne peuvent, en aucun cas, arrêter le temps et différer l’heure de leur propre mort et assurer la pérennité de leurs idées puisque celles-ci ne sont basées que sur leur propre vanité et leur « Ego ».
Même si, notre choix de vie, est basé sur un certain idéal qui peut sembler illusoire, nous ne pouvons que persévérer dans cette voix en restant persuadés de pouvoir influencer notre entourage le plus proche dans nos activités journalières : celles que nous ne pouvons éviter et les autres.
Il n’est pas question, non plus, de se dire que la perfection ne peut être constatée que par notre façon de nous comporter.
La perfection n’existe pas mais les erreurs qui sont faites peuvent être corrigées par ceux qui le reconnaissent et non par ceux qui s’imaginent détenir la vérité.
La société actuelle nous entraîne dans une sorte de spirale qui nous aspire et qui se veut d’anéantir notre personnalité.
Force est de constater que moins en moins d’individus résistent à ce phénomène qui aboutit bien souvent au détournement de notre personnalité, de nos passions et de notre « raison de vivre ».
Ce n’est que par notre force de conviction, notre différenciation, la sincérité de notre pensée que nous réussirons à subsister et à ne pas tomber dans les conséquences malfaisantes des manipulations mises en œuvre par des individus peu scrupuleux qui ne voient qu’en leur « pseudo pouvoir » un moyen de se sentir supérieur et de satisfaire leur « Ego »
A tous ceux qui s’imaginent détenir la vérité, je tiens à leur préciser que la seule vérité et la seule certitude c’est leur propre mort et l’anéantissement de leur pensée unique qui ne résistera, de toute façon, pas aux jugements de leurs détracteurs.
A tous ceux qui pensent que leur survie ne passe que par l’anéantissement de l’autre, je leur dis « haut et fort » qu’ils se trompent.
Notre société ne songe qu’à externaliser tous ceux qui ne sont pas malléables, tous ceux qui ne sont pas dans le « moule ».
Le but recherché par cette minorité « propriétaire du moule » c’est de faire en sorte d’asservir la majorité des individus.
C’est la politique du « faites comme je dis, pas comme je fais » ; l’essentiel étant de neutraliser psychologiquement le maximum d’individus afin que ceux-ci soient à la disposition de ces pervers sans scrupules, sans émotions qui ne recherchent que la satisfaction de leur pouvoir, de leur perversion, de leurs fantasmes, de leur folie, de leur connerie…
Cette analyse de la société a des conséquences graves sur tous les systèmes qui la constitue.
Le manque de respect de l’autre est visible dans les entreprises, dans les relations entre les personnes, dans les rapports familiaux : « couple et éducation ».
Les conséquences pour les générations futures sont difficilement maitrisables et la dégradation est inévitable.
Il ne faut donc pas aller à l’encontre de notre personnalité ; il faut résister à tout ce système et à ces individus qui ne sont...