Histoires de France - Tome I
298 pages
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Histoires de France - Tome I , livre ebook

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Description

En nous offrant de petites histoires issues de la grande, l'auteur nous invite à se remémorer l'histoire de France de façon plaisante. Il présente un ancien temps rempli de passions, complètement différent de celui traditionnellement présenté dans sa froideur officielle.

Avec cet ouvrage, Jean-Paul Morel nous livre une réflexion originale sur notre passé.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 octobre 2015
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332992208
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre 175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50 Mail : client@edilivre.com www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-99218-5
© Edilivre, 2015
L’histoire me sera indulgente Car j’ai l’intention de l’écrire
Winston Churchill
AvaNt-propos
Ce livre ne veut pas être une énième lecture académique de l’histoire de France, écrite à la plume Sergent-Major. Il souhaite seulement avo ir la très humble prétention de replonger le lecteur dans cette extraordinaire épop ée que fut la construction de ce pays, si mal enseignée dans le système scolaire, si belle à découvrir.
Dans ce premier tome, je propose aux lecteurs un vo yage original, plein de surprises au travers de petites histoires parfois c ocasses, parfois poignantes autour de La Grande Histoire depuis la Gaule jusqu’en 1870.
Le deuxième tome approfondira la période moderne du XXème siècle. Un exercice difficile. Beaucoup d’évènements sont encore doulou reux dans le cœur des familles, volontairement occultés de la mémoire collective. S a raison d’être sera de tenter de répondre à cette unique question : Pourquoi ?
D’une lecture facile, au rythme toujours soutenu pa r des questions ou réflexions originales ayant pour seul but d’enrichir ses conna issances dans ce moment si particulier de détente que procure la lecture. Voici le seul souhait que je me suis fixé en écriva nt ce livre.
Introduction
Uès qu’il s’agit d’histoire, on retrouve trop souve nt les clichés vantant la légende d’une France éternelle, avec son destin qui n’appar tient qu’à elle, ses grands noms, ses victoires prestigieuses. On trouve ainsi des ou vrages qui sont simplement datés. Leurs titres, à eux seuls, sentent déjà la poussière. Je n’ai rien contre les grands noms, contre les victoires prestigieuses, ni même contre la poussière ! Ce livre a la simple ambition de tordre le cou à ce tte mythologie officielle et de raconter autrement deux mille ans d’histoire. Le pl an est simple : il suit pas à pas l’ordonnancement le plus traditionnel, le plus arch étypique de notre histoire depuis les gaulois en s’attachant à faire défiler les unes apr ès les autres toutes les figures les plus classiques qui formeraient cette galerie. Puis , en revisiter le tout, mythe après mythe, afin de redonner à l’ensemble un sens généra l différent. On considère l’histoire comme une science exacte. C ependant, chaque époque a inventé sa façon de raconter la sienne.
Achaque époque, sa façon de raconter l’histoire
Sous la monarchie, le lien de l’Autorité est vertical. Celui du Roi à son sujet. Durant des siècles, les Rois continuent à se prévaloir du mérovingien Clovis. Les Francs ont conquis ce pays. Au nom de leur victoire, ils s’adjugent le droit éternel de régner sur cette terre. L’exercice consiste alors à simplement détailler la généalogie des Rois et des Princes en soulignant avec insistance leurs vertus et leur bravoure. D’ailleurs, est-il vraiment concevable que Louis XIV, Le Roi Soleil, ait pour ascendants ces gaulois dépoitraillés !
A la révolution française, ce lien devient horizontal. Un pays où l’ensemble des citoyens veut se sentir un destin commun. Ainsi, se bâtit peu à peu «le Roman Nationalvendant l’idée de » « Nation » issue du fond des âges, possédant son âme propre, son génie propre, ses héros fondateurs. Le Tiers Etat déclara être le descendant du peuple vivant sur cette terre avant l’invasion des francs.
Ce peuple s’appelait «les Gaulois» et le pays «La Gaule».
es Gaulois, des ancêtres bien commodes
A la naissance de la République, les gaulois, comme ancêtres, disposaient d’un avantage certain : ils plaisaient à tout le monde. La droite nationaliste considérait «La Race Française» assise sur une souche issue du fond des âges. Pour la gauche anticléricale, l’histoire de France commençait, avec les gaulois, avant l’arrivée du Christianisme. Etudions maintenant cette chronologie. En 387 avant J.C., les Celtes du nord de l’Italie avec leur chef Brennus mettent à sac la ville de Rome. Les habitants en garderont une peur panique et désigneront ces barbares sous le nom de gaulois ! ème Au II siècle avant J.C., la République de Rome opère une jonction entre l’Italie et sa colonie espagnole. La Provence, le Languedoc sont conquis et forment une des plus grandes provinces romaines : La Gaule Narbonnaise. En 58 avant J.C., Jules César envahit entièrement la Gaule. L’expédition sera très dure. Des tribus se soumettent, d’autres se révoltent, certaines même se fédèrent autour d’un chef glorieux. Dans ses mémoires de guerre, Jules César lui donne un nom : Vercingétorix. Cependant, comment être convaincu par ce récit raconté par son seul ennemi et vainqueur ?
De la civilisation gauloise pourtant riche d’une brillante culture, d’une agriculture prospère, d’un travail élaboré des métaux, d’un art
raffiné dans la fabrication des bijoux, on ne connaît que peu de choses car elle n’utilisait que très peu l’écriture. Ainsi, les historiens des différentes périodes l’ont façonné selon la convenance du moment, cette mythologie réussissant à enfoncer dans la tête de nos petits écoliers, pendant des décennies, le stéréotype suivant : nos racines, c’est La Gaule et les Gaulois ! Fait troublant, les historiens de la moitié de l’Europe ont raconté la même histoire aux peuples de leurs pays avec une mention toute spéciale pour les anglais, leur Vercingétorix était une femme ! : Boudicca. La conquête de la Gaule, in fine, a donné un Nom et une Unité à ce qui n’était qu’une partie d’un monde dispersé en tribus clairsemées. ème Le XIX siècle réservera le même sort aux tribus d’Afrique en forgeant de toutes pièces des frontières« rectilignes »par les décidées seuls colonisateurs ! Cette conquête va aussi offrir à ce vaste domaine une période de quatre siècles de paix et de prospérité. Dans les pays conquis, l’empire romain est intégrateur, s’appuyant sur les notables locaux. En 212, l’édit de l’empereur Caracalla accorde la Citoyenneté Romaine à tous les sujets libres de l’empire. Lors des périodes suivantes, les temps gallo-romains restent dans les mémoires comme le souvenir d’un paradis perdu. Bien que nous soyons à la fin de ce chapitre, la question suivante reste toujours sans réponse :
Si les Gaulois sont « nos ancêtres » Qui sont donc les leurs ?
Cette Pax Romana célébrée dans nos livres d’histoire fut cependant loin d’être parfaite dans l’ensemble de l’empire. Il y eu des troubles sociaux, des révoltes dans différentes contrées. A l’époque de l’empereur Marc-Aurèle, les légions ramènent la peste de leurs lointaines conquêtes.
Dans nos manuels, la période qui enterre le monde latin a longtemps porté ce titre terrible :
Les Invasions Barbares
Les invasions barbares
Encore de nos jours, on ignore les causes précises de ces invasions. Elles peuvent être nombreuses : pression démographique, ème nécessité de fuir devant d’autres envahisseurs, appât de gains et de butins faciles. A partir du III siècle, le monde germanique, de l’est du Rhin au nord du Danube, est peuplé de tribus mystérieuses, mal connues des romains qui les dénomment« Barbares ». Les Limes, frontières de l’Empire romain deviennent poreuses, les incursions fréquentes, accompagnées de sanglants pillages sur leurs passages. De cette époque chaotique, nous nous contenterons de relater les faits les plus marquants. En 410, Alaric, chef des Wisigoths, saccage Rome. En 451, Attila fonce sur la Gaule, épargne Paris, miracle attribué à Sainte Geneviève, mais est finalement vaincu le 20 septembre aux Champs Catalauniques(vers Châlons-en-Champagne) par le dernier héros de l’histoire romaine, le général Aetius. Le 23 août 476, Odoacre, roi des Hérules, ancien ministre d’Attila, pénètre dans Rome et dépose Romulus Augustule dernier empereur d’Occident.
C’est la fin de l’Antiquité. Le début du Moyen Âge. Ces grandes invasions ont eu pour conséquence d’énormes mouvements de population qui ont marqué à jamais des territoires entiers. Prenons le cas de l’Armorique, l’actuelle Bretagne. Après l’invasion de la Gaule, Jules César débarque au sud de l’île de Grande Bretagne alors appelée« Bretagneou « » Britannia »latin. La conquête reste en incomplète avec l’Angleterre, le pays de Galles et le sud de l’Ecosse car le mur d’Hadrien construit à partir du l’an 122 marque la frontière ou« Lime »de l’occupation romaine,« il n’y a plus de peuples au-delà, rien que des flots et des rochers » d’après l’écrivain Tacite. Long de 117 km, haut de 4,50 m, large de 2,70 m, situé au sud de la frontière actuelle entre l’Angleterre et l’écosse, le mur d’Hadrien est fortification plus symbolique qu’efficace. Une partie importante de cet édifice existe toujours, classé au patrimoine historique mondial de l’UNESCO en 1987. La raison principale de l’occupation partielle de Britannia est que la difficile soumission des populations celtes exige le maintien de 30.000 ème légionnaires. A partir du II siècle, les échanges commerciaux entre Britannia(essentiellement l’exploitation des métaux, bronze, fer, cuivre, étain) et l’Armorique (vins, huile, matériel en métal pour les légions)sont très importants. ème Au début du V siècle, la situation se dégrade. En 407, l’empereur local Constantin III décide de transférer ses troupes en Gaule, laissant l’île sans défense. Des incursions sauvages venant d’Ecosse et d’Irlande provoquent un important exode vers l’Armorique. Ces migrants celtes sont accompagnés par les« Saints Fondateurs »comme Saint Pol Aurélien. Cette immigration fut encouragée par l’Eglise dont l’implantation venait tout juste de commencer dans le nord de l’Armorique et par ses nouveaux alliés politiques que sont les rois francs. N’oublions pas le baptême de Clovis. ème Au milieu du V siècle, Britannia est envahie par de féroces conquérants venus du nord de l’Allemagne et du Danemark : les Jutes, les Saxons et surtout les Angles. Ce territoire devient alors leur possession «la terre des Angles ou l’Angleterre d’aujourd’hui ».La Britannia romaine a vécue, l’Île de Bretagne s’appelle désormais« Grande Bretagne». Sous la poussée du nouvel occupant, les celtes sont acculés vers l’ouest de l’île. Bientôt, leur seul salut consistera à prendre la mer pour se réfugier massivement sur la terre voisine avec laquelle ils commercent depuis longtemps : l’Armorique. L’arrivé des Bretons dans la péninsule continentale a plusieurs conséquences. Les migrants amènent avec eux le dialecte celtique du pays de Galles, du comté de Cornwall, de Calédonie ancien nom de l’Ecosse. Dès cette période, la langue bretonne allait naître grâce à l’apport notable de ces langues. Sur le plan religieux, les moines bretons vont donner un souffle nouveau à l’expansion régionale de la religion catholique en Armorique. Ces derniers vont encadrer les populations indigènes en créant des paroisses, d’autres fondent des monastères qui parfois deviendront plus tard sièges d’évêchés comme à St Pol de Léon. Cette nouvelle organisation du territoire due à l’intervention du clergé marque encore de nos jours le nom des lieux commençant par les préfixes : – Plou(Plouescat), – Plo(Plogoff), – Ploe(Ploërmel), – Plé(Plérin) qui désignent une« paroisse ». Lan(Landerneau), –Lann(Lann-Bihoué) qui signifient un lieu sacré comme un ermitage ou un monastère. Ce petit bout d’histoire nous montre que la proclamation par certains d’une «Bretagne Eternelle» n’a aucun sens. Les Bretons furent, à ce moment donné des siècles, des immigrés. Tous les peuples le furent ou le seront. Ce n’est pas inutile de le rappeler. Inversement, l’empire romain d’Orient va résister encore longtemps. Il a pour capitale la ville à qui l’empereur Constantin a donné son ème nom : Constantinople, aussi appelée Byzance. Il perpétue brillamment la civilisation romaine. Au VI siècle, l’empereur Justinien, aidé par les grands généraux Belisaire et Naises, réussira à reconquérir la moitié de l’Italie, la côte africaine, le sud de l’Espagne. Ce n’est qu’en 1453, après la prise de Constantinople par les turcs, que l’empire romain d’Occident disparaîtra. Le mécanisme qui a abouti à ce grand bouleversement a pris deux ou trois siècles. Les univers latins et germaniques se côtoyaient avec des batailles mais aussi des alliances. En effet, le général Aetius était le fils d’un chef barbare. Le propre secrétaire d’Attila était un romain de Hongrie nommé Oreste mais aussi le père de Romulus Augustule ! Autre donnée fondamentale : les barbares vainqueurs étaient de grands admirateurs de l’Empire Romain. Partout où ils imposent leur pouvoir, les nouveaux maîtres cherchent à s’appuyer sur les structures latines non à les détruire. La vieille aristocratie gallo-romaine tient toujours les postes essentiels. Certes, les barbares ont pillé, brûlé, massacré pour asseoir leur royaume mais ils n’ont jamais cherché à éliminer les peuples dominés, à anéantir leur culture. D’où la raison de l’existence de nombreux vestiges romains préservés du temps.
Sur les décombres de l’Empire romain ont fleuri de nombreux petits royaumes. Les Hérules en Italie du Nord, les Alamans de Bâle à Strasbourg, les Burgondes dans les Alpes, les Wisigoths depuis Toulouse et l’Espagne. De ce puzzle émerge un petit roi d’une grosse tribu : les Francs-Saliens. Selon la tradition, ils élisent le chef par acclamation (coutume encore vivante en Suisse Centrale lors de Landsgemeinde)et le portent sur un bouclier appelé Pavois.
Clovis.
En 480, ce petit chef s’appelait
Clovis, roi des Francs
Résumons les principaux évènements de sa vie : – En 486, Clovis bat à Soissons le général romain S yagrius qui, en tant que «Roi des Gaulois » tentait, à sa manière, de faire vivre un des der niers lambeaux de l’Empire romain. – En 496, il vainc les Alamans à Tolbiac près de Co logne. C’est à cette occasion qu’il jure de se convertir à la religion catholique s’il obtient la victoire. – En 507, Clovis bat les Wisigoths à Vouillé près d e Poitiers. Ils doivent ainsi abandonner leur belle capitale de Toulouse. Chassés de la Gaule, ils se réfugient en Espagne. – En 511, à sa mort, il lègue à ses enfants un imme nse territoire qui va du pied des Pyrénées au nord de l’Allemagne. Mais chez les Francs, ce territoire ne constitue pa s un état, seulement un patrimoine familial qui sera morcelé par d’incessan tes querelles lors de chaque succession. Cela sera l’histoire constante de cette dynastie qui vient de se former en prenant le nom de Mérovée, l’ancêtre supposé de Clo vis : Les Mérovingiens.
Si son nom, mille cent ans plus tard, est encore au ssi présent, c’est que Clovis a légué à notre histoire le mythe du «Baptême de la France. »
Revenons à l’année 496 et à la victoire de Tolbiac. Doutait-il de ses forces pour jurer de se convertir à la religion de sa femme si le Dieu de celle-ci lui accordait la victoire ? Il l’obtint. Sa femme Clotilde était Burgonde (Genève) et catholique. Clovis tint parole. Par sa conversion au catholicisme, Clovis r éussit surtout à s’assurer une carte maîtresse qui explique une victoire si rapide contr e les Wisigoths : L’appui essentiel des évêques. Ils représentent la dernière ossature administrative des pays conquis. Il aura aussi le soutien diplomatique de l’Empereur Ro main de Constantinople, ce dernier voyant un très gros morceau de l’Europe Occidentale revenir dans le droit chemin.
Cependant, il faudra du temps pour que le mythe de Clovis se constitue. Au long des siècles, la légende ne cessera d’être embellie.
Un siècle passe, puis l’évêque Grégoire de Tours év oque dans ses écrits, source principale de l’événement, qu’il fut baptisé par Ré mi, évêque de Reims, futur saint, ème avec trois mille de ses guerriers. Au IX siècle, quatre cents ans après les faits, Hincmar, autre évêque de Reims, ajoute un détail ja mais mentionné auparavant : celui de la Sainte Ampoule contenant l’Huile Sacrée appor tée par une colombe pour le baptême.
Ainsi se forge l’esprit de la dynastie royale. En e ffet, sans aucun rapport de filiation avec Clovis et les Mérovingiens, les Capétiens se s ont fait sacrés à Reims, avec l’Huile de La Sainte Ampoule, pour se placer sous son parra inage et sa divine légitimité. De plus, un certain nombre d’entre eux s’appelleront L ouis – une déformation de Chlodowig – c’est-à-dire Clovis. Enfin, les papes d es siècles passés désigneront le royaume de France «La Fille Aînée de l’Eglise».
Aussi, Clovis et les Mérovingiens sont considérés p ar la plupart des Français comme la première dynastie française : baptisé à Re ims, enterré à Paris, il en avait fait ème sa capitale ! Mais parler de la France au V siècle n’a aucun sens. L’idée commencera à apparaître quelques siècles plus tard sous Philippe Auguste.
Par contre, le grand historien du Moyen-Âge Patrick Geary nous rappelle les faits ème suivants : Pour les historiens allemands du XIX siècle, les Mérovingiens étaient, à l’évidence, des rois allemands car les fils de Méro vée étaient germaniques.
Conclusion,
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